C’est un silence assourdissant qui énervent les artistes musiciens. Plus aucun spectacle n’est réalisé dans la région métropolitaine de Port-au-Prince depuis plusieurs mois.
L’insécurité a provoqué l’arrêt de toutes les activités nocturnes.
Ti Djo Zeny souffre de l’insécurité et du silence forcé des musiciens Haïtiens. Il se dit frustré et révolté. L’artiste estime que ce n’est pas uniquement la vie culturelle qui est stoppée mais aussi la vie sociale. Il ne peut y avoir ni concert ni rencontre dans des restaurants, regrette t-il.
De nombreux musiciens se tournent vers la diaspora afin de poursuivre leurs activités professionnelles. Ils réalisent des programmes aux États Unis, en République Dominicaine et en Europe.
Mais ceci ne comble pas la soif des artistes d’évoluer chez eux pour le bonheur de leur fans.
Certains musiciens moins influents se sont recroquevillés dans les villes de province.
L’année s’annonce très difficile pour les chanteurs et musiciens qui sont dans le rouge sur le plan financier. Il n’y a pas eu de carnaval national et on se dirige vers l’annulation des fêtes champêtres.
LLM / radio Métropole Haïti