Le président de l’accord de Montana, M. Fritz Alphonse Jean, qualifie l’insécurité de politique arguant que la gouvernance actuelle est la cause principale de cette crise sécuritaire.
Il dénonce la collusion entre les responsables du gouvernement et les criminels qui font régner la terreur dans la quasi-totalité de la région métropolitaine de Port-au-Prince.
M. Jean critique la complicité des officiels avec les bandits et plaide pour un changement de gouvernance.
De l’avis de M. Jean, des membres du gouvernement, des acteurs économiques et des entrepreneurs politiques composent la gouvernance actuelle.
L’économiste insiste sur la nécessité de poursuivre le dialogue en vue de trouver un consensus suffisant pour changer de mode de gouvernance.
Cette semaine M. Jean effectue des déplacements au Canada et aux États Unis afin de faire la promotion des propositions des organisations membres de l’accord de Montana.
Il a eu hier des séances de travail avec des organisations de la diaspora au Canada ainsi que des officiels canadiens.
L’accord de Montana affiche son opposition à une intervention étrangère.
Pour s’attaquer au défi sécuritaire l’ex gouverneur de la BRH
plaide pour la création d’un task force et le support de la communauté internationale.
À son avis une solution durable passe par l’implication des experts nationaux connaissant le terrain.
LLM / radio Métropole Haïti