Fanmi Lavalas adopte une posture d’opposition au gouvernement. M. Joël Edouard Vorbe, membre du directoire du parti, assure que cette formation politique n’est pas au pouvoir. Bien que le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) soit dirigé par un représentant de Fanmi Lavalas, M. Vorbe explique que M. Lesly Voltaire a, lors des séances de travail, souligné que sa position, et donc celle de son parti, est minoritaire au sein du CPT.
Lavalas dénonce la gouvernance du CPT, qu’il juge contraire à la feuille de route élaborée par les parties prenantes de l’accord du 3 avril 2024.
De plus, M. Vorbe réaffirme l’opposition de Lavalas à la proposition d’organiser des élections sur une partie seulement du territoire. Pour lui, cela est anormal. « On ne peut pas mettre de côté la capitale », affirme-t-il, rejetant ainsi les arguments s’appuyant sur des précédents similaires.
Selon Fanmi Lavalas, il est impératif de retrouver le consensus nécessaire pour rétablir le climat sécuritaire. C’est la priorité et une condition sine qua non pour la tenue d’élections honnêtes et démocratiques.
Intervenant lors du journal du matin de Radio Métropole, M. Vorbe a insisté sur la nécessité pour les citoyens de jouir pleinement de leurs droits civils avant toute élection. Dans ce contexte de détérioration du climat sécuritaire, il juge impossible la tenue des élections. En premier lieu, il doute que le référendum prévu dans trois mois puisse avoir lieu, arguant que les propositions n’ont pas été suffisamment vulgarisées.
Fanmi Lavalas exprime publiquement sa déception quant à la transition et estime que celle-ci se dirige vers un échec. M. Vorbe lance un cri d’alarme et presse les acteurs politiques haïtiens de trouver une solution consensuelle dans les plus brefs délais.
LLM / Radio Métropole Haïti
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