La Présidence et le gouvernement haïtiens accordent une attention particulière à la mise en place du Conseil national de sécurité (CNS). Cet organisme est appelé à piloter une stratégie globale pour lutter contre les gangs qui déstabilisent le pays. Plusieurs experts participent aux discussions sur la structure et les fonctions du CNS.
L’ancien colonel Himmler Rébu se dit encouragé par la volonté des autorités d’apporter des corrections au document initial. Selon lui, des erreurs d’approche stratégique ont été relevées, notamment un manque de considération pour les facteurs externes et internes influençant la situation sécuritaire.
Impliqué activement dans ces débats, le colonel Rébu souligne que la démarche actuelle vise à établir des mécanismes solides pour aborder efficacement ce dossier complexe.
« Le défi sécuritaire est extrêmement sérieux et n’a pas été improvisé par les chefs de gang », affirme-t-il. Il se réjouit que les discussions orientent les autorités vers des solutions plus scientifiques et techniques.
Huit jours après une première présentation du dossier en Conseil des ministres, la mise en place du Conseil national de sécurité continue de susciter d’intenses débats au sein des deux branches de l’exécutif.
— LLM / Radio Métropole Haïti
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