Le fils du président Jovenel Moïse s’est opposé fermement à une éventuelle libération des prisonniers colombiens, dans le cadre de la visite du président Gustavo Petro. « Une telle libération est impossible », a-t-il déclaré lors d’une interview accordée à Radio Métropole.
Il a rappelé que les Colombiens ont été arrêtés et sont sous le contrôle de la justice haïtienne. En vertu du principe de séparation des pouvoirs, l’exécutif ne peut ordonner leur libération. M. Moïse a exigé la tenue d’un procès équitable afin d’identifier et de punir tous les responsables de l’assassinat du président.
À ce jour, plus de 50 personnes ont été inculpées par le juge d’instruction. Réagissant aux rumeurs évoquant des discussions entre les autorités haïtiennes et colombiennes sur ce sujet, Joverlin Moïse a dénoncé une possible insulte au peuple haïtien. « Ces individus ont commis un crime contre l’humanité et ont violé la souveraineté d’Haïti », a-t-il martelé, tout en exprimant sa confiance dans le bon déroulement de l’enquête judiciaire. « Il faut être patient et laisser la justice faire son travail », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, il a jugé normale la visite du président Petro, au regard des relations historiques de plus de deux siècles entre les deux nations.
LLM / Radio Métropole Haïti
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