
Les autorités gouvernementales haïtiennes ont annoncé de nouvelles dispositions pour venir en aide à plus d’un million de personnes déplacées internes et plusieurs centaines de milliers de rapatriés. Il s’agit des conséquences directes et indirectes de la terreur des gangs. D’une part les déplacés internes ont abandonné leurs résidences pour échapper aux exactions des bandits dans les divers quartiers de la région métropolitaine de Port-au-Prince notamment et d’autres part les rapatriements et des retours volontaires de la République Dominicaine sont liés à des dispositions du gouvernement dominicain en réaction à la violence en Haïti.
L’assistance aux déplacés internes mobilise les ministères à la solidarité et à l’action humanitaire ainsi que celui des affaires sociales et du travail. Le ministre M. Georges Wilbert Franck, annonce des solutions concrètes respectant la dignité humaine. Il s’agira notamment de libérer les établissements scolaires servant de refuge aux déplacés.
Le retour dans certains quartiers serait possible au cours des dernières semaines en raison des progrès des forces de l’ordre sur le terrain.
Les dispositions dans les aspects sociaux, humanitaires et logistiques ne s’inscriraient pas uniquement dans le cadre d’un assistanat. Pour le ministre il existe un vrai plan visant à promouvoir une intégration socio-économique durable. Il confirme que le gouvernement œuvre pour sortir les populations vulnérables de la précarité en instaurant des mécanismes de soutien adaptés.
Dans cet optique il informe de la création de l’Office nationale contre le chômage en vue de dynamiser le marché de l’emploi.
15 000 retours volontaires attendus
En ce qui a trait aux retours volontaires de la République Dominicaine, les autorités s’attendent à accueillir plus de 15 000 compatriotes. Les statistiques actuelles sont de 200 à 600 rapatriements quotidiens dans les trois postes Frontaliers.
Le plan de contingence dans les postes Frontaliers sera mis en place par les ministères des Affaires sociales, de l’Intérieur et des Collectivités territoriales ainsi que des Affaires étrangères.
C’est l’Office national de la migration (ONM) qui sur le terrain s’évertue à garantir un accueil digne, aux compatriotes concernés par les retours volontaires où les rapatriements.
LLM / radio Métropole Haïti
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