Le coordonnateur du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) serait à l’origine du blocage de la participation des organismes de défense des droits humains au Conseil Électoral Provisoire (CEP). C’est la déclaration formelle du coordonnateur de Défenseurs Plus, M. Anthonal Mortimé, qui affirme que M. Pierre Espérance semble exercer une influence sur certains conseillers-présidents. M. Mortimé ajoute qu’il ne sait pas si les membres du CPT craignent d’éventuelles révélations de la part du coordonnateur du RNDDH.

De plus, M. Mortimé assure que M. Espérance aurait proposé les noms de trois autres personnalités pour occuper le siège réservé aux organismes de défense des droits humains. Des accusations graves, d’autant plus que M. Mortimé rappelle que ce n’est pas la première fois que le coordonnateur du RNDDH agirait ainsi. Il aurait déjà poussé le président Jocelerme Privert à écarter un représentant des organismes de défense des droits humains au profit de son propre candidat.

Toutefois, une autre organisation impliquée dans le processus de désignation avait déjà émis des réserves. Selon eux, un conseiller électoral aurait mené des négociations qui ont favorisé l’élection de M. Gédéon Jean.

Par ailleurs, le conseiller Frinel Joseph a indiqué la semaine dernière que les leaders des organisations de défense des droits humains n’étaient toujours pas parvenus à s’accorder sur un candidat unique. Il prédit qu’en fin de compte, le CPT devra intervenir pour compléter la composition du CEP.

LLM / Radio Métropole Haïti

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Les forces de l’ordre ont réussi à repousser toutes les offensives des bandes criminelles au cours de cette semaine. Le porte-parole de la Police, le commissaire Michael Ange Louis Jeune, se félicite de la collaboration entre les forces de l’ordre et la population. Une franche coopération qui a permis de traquer les criminels, notamment à Cité Doudoune, Arcahaie, et Solino. Ce partenariat entre la police et la population est la clé de ce succès.

Les assauts des gangs ont entraîné plus de 10 000 nouveaux déplacés en octobre 2024, dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. De nombreux habitants avaient fui vers Delmas, Tabarre, et Port-au-Prince pour échapper à de nouveaux massacres.

Les affrontements se sont poursuivis jusqu’à hier à Solino, où au moins trois personnes, dont un policier, auraient été tuées. Le porte-parole de la Police a néanmoins souligné qu’aucun policier des unités déployées sur place n’a été blessé.

Par ailleurs, des bandits ont attaqué un hélicoptère du Programme Alimentaire Mondial (PAM). L’appareil, qui survolait la zone de l’aéroport, a été touché par des projectiles.

Le porte-parole de la Police annonce une intensification des interventions pour traquer les criminels, bien qu’il déplore le manque de moyens nécessaires pour permettre un retour rapide à la stabilité.

Les forces de l’ordre comptent consolider les zones reconquises à Arcahaie, Pont Sondé, Croix-des-Bouquets, Tabarre, Solino, Bas de Delmas, et dans le centre-ville de Port-au-Prince.

LLM / Radio Métropole Haïti

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Les forces de l’ordre ont repris le contrôle de la Route Nationale Numéro 1 au niveau de Pont Sondé (Artibonite). Les bandits de Savien ont été chassés de leur repaire à Carrefour Paye, où ils avaient installé un baraquement pour protéger leur poste de péage.

Ne pouvant résister à l’assaut des forces de l’ordre, les malfrats se sont repliés dans leur repaire à Savien, désormais situé à 12 kilomètres de la route nationale. Cependant, ils maintiennent le contrôle de la route de Petite Rivière.

La circulation automobile a repris normalement sur la Route Nationale au niveau de Pont Sondé. De nombreux habitants, qui avaient fui pendant le massacre, sont retournés sur place. Les activités économiques reprennent également dans cette ville, considérée comme une véritable plaque tournante pour le commerce dans le bas Artibonite.

Les marchés publics ont rouvert, et le marché de l’Estère fonctionnait ce vendredi.

Les forces de l’ordre, soutenues par deux véhicules blindés, patrouillent de manière permanente sur la route nationale, empêchant ainsi toute incursion des criminels. Cependant, aucune opération n’a encore été menée contre le repaire du gang Base Grand Griffe à Savien.

Il s’agit d’une nouvelle avancée des forces de l’ordre, qui avaient, la semaine dernière, délogé le gang Cocorat Sans Ras, situé non loin de l’Estère.

LLM / Radio Métropole Haïti

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C’est une nouvelle stratégie des forces de l’ordre : consolider les espaces conquis. Les efforts précédents s’étaient révélés vains, car les criminels revenaient après le départ des forces de l’ordre qui les avaient délogés. Cette fois, la consolidation des espaces est assurée par des unités spécialisées.

Le porte-parole adjoint de la Police, M. Lionel Lazare, annonce que des bases avancées ont été installées à Solino. En septembre, deux bases avancées de la Mission Multinationale de Sécurité (MMS) avaient été établies au port de Port-au-Prince et à l’Académie de Police.

La base de la PNH à Delmas 24 permettra de répondre de manière efficace aux assauts répétés des malfrats contre ce vaste quartier. Le porte-parole précise que les forces de l’ordre se préparent à lancer un processus de démolition des maisons servant de postes de tir pour les bandits. À partir de ces maisons, les criminels harcèlent les forces de l’ordre et continuent leurs exactions contre la population.

Dans le cadre de la consolidation des espaces conquis, les forces de l’ordre prévoient de renforcer le dispositif sécuritaire à Arcahaie et Pont Sondé. M. Lazare confirme que des renforts supplémentaires seront déployés ce jeudi 24 octobre 2024.

Les forces de l’ordre ont repris hier le contrôle de la route nationale au niveau de Pont Sondé. Les bandits, qui occupaient la zone de Carrefour Paye, ont été mis en déroute par les unités spécialisées venues de la capitale.

LLM / Radio Métropole Haïti

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L’implication de la population dans la lutte contre les gangs armés pourrait bien marquer un tournant décisif dans cette longue période de terreur pour les Haïtiens. Les autorités policières se sont réjouies de la collaboration étroite entre les forces de l’ordre et les habitants de l’Arcahaie au cours des derniers jours. Ce que le chef de la Police, M. Normil Rameau, qualifie de « Mariage Police-Population » a permis de résister à l’assaut des bandits de Canaan et de les mettre en déroute.

Les forces de l’ordre, renforcées par des renforts, ont repoussé les criminels. Le porte-parole adjoint de la Police, M. Lionel Lazare, a révélé que la majorité des bandits ont en réalité été mortellement blessés par les habitants déterminés à défendre leur communauté.

Les bandits avaient attaqué la Cité du Drapeau en trois points différents. Certains étaient arrivés par le littoral, tandis que d’autres pénétraient par Carriès et Bercy. Grâce à leur connaissance approfondie de la zone, les citoyens ont pu traquer les bandits.

Les forces de l’ordre rapportent avoir neutralisé plus d’une quinzaine de malfaiteurs. Des policiers de plusieurs unités d’élite avaient été déployés en renfort à l’Arcahaie. Les gardes-côtes ont repris le contrôle du littoral, et un bateau transportant des armes et munitions pour les assaillants a été détruit.

Les habitants de l’Arcahaie et les forces de l’ordre sur place ont héroïquement résisté jusqu’à l’arrivée des renforts, 24 heures plus tard. Les autorités policières appellent à la poursuite de cette collaboration afin de renforcer durablement la sécurité.

LLM / Radio Métropole Haïti

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Face à l’aggravation de la crise sécuritaire, Haïti appelle au retour des Casques bleus, sept ans après leur retrait. Dans une lettre adressée au secrétaire général de l’ONU, António Guterres, le président du Conseil présidentiel de transition, Leslie Voltaire, a officiellement demandé la transformation de la mission de soutien à la sécurité dirigée par le Kenya en une mission de maintien de la paix de l’ONU.

Cette initiative vise à renforcer les capacités des forces de sécurité en raison de l’escalade des violences des gangs, qui affectent particulièrement Port-au-Prince et d’autres régions du pays.

Le rapport de Guterres souligne la détérioration continue de la situation sécuritaire, soulignant que la violence des gangs a des conséquences dramatiques sur la population, provoquant des déplacements massifs et exacerbant une crise humanitaire déjà critique. La mission actuelle, jugée sous-financée, peine à répondre efficacement aux menaces croissantes.

Les États-Unis, qui soutiennent la demande d’Haïti, envisagent de collaborer avec les membres du Conseil de sécurité pour transformer la mission dirigée par le Kenya en opération de maintien de la paix. Cependant, l’approbation de cette initiative par la Russie et la Chine reste incertaine, ces deux pays ayant exprimé des réserves quant aux interventions antérieures de l’ONU en Haïti.

Marvens Pierre

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L’ambassadeur des États-Unis à Port-au-Prince, M. Denis Hankins, a assuré que la représentation diplomatique américaine n’entretient aucun contact avec les gangs. Il a toutefois mentionné des échanges concernant la sécurité de l’ambassade, notamment pour déterminer si des tirs survenus près de l’immeuble visaient spécifiquement l’ambassade ou non. En début de semaine, plusieurs véhicules stationnés à l’ambassade ont été touchés par des projectiles.

Interrogé sur le rôle présumé de l’ambassade dans la planification d’interviews avec des chefs de gang, M. Hankins a catégoriquement nié toute implication, affirmant que l’ambassade n’exerce aucun contrôle sur les journalistes américains. Il s’est également dit préoccupé par cette situation, se demandant pourquoi ces chefs de gang semblent bénéficier d’une certaine visibilité. Le diplomate a souligné que les autorités haïtiennes sont disponibles pour rencontrer les journalistes et fournir des informations sur la conjoncture actuelle.

Lors de son intervention à l’émission Le Point sur Télé Métropole, M. Hankins a qualifié la grande offensive des gangs de réponse à la traque d’un chef de gang. Il a noté que, ces dernières semaines, les forces de l’ordre haïtiennes ont mené des opérations contre des groupes armés.

« Il s’agit d’une stratégie offensive des autorités policières haïtiennes, différente de celle des années précédentes », a commenté le diplomate.

LLM / Radio Métropole Haïti

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Le ministre de la Justice et de la Sécurité publique, M. Carlos Hercule, a confirmé que des informations concordantes et persistantes permettent de valider l’existence d’un complot visant à assassiner le Premier ministre et certains membres du gouvernement.

Pour l’instant, les secteurs impliqués ont été identifiés, mais le ministre préfère ne pas fournir de détails, en attendant les résultats de l’enquête. Selon M. Hercule, ce sont les services de renseignement qui ont révélé ces informations, lesquelles ont été corroborées par plusieurs sources différentes.

À ce jour, l’identité des comploteurs n’a pas encore été déterminée, ce qui explique pourquoi l’action publique n’a pas encore été déclenchée. Cependant, une enquête judiciaire devra être menée, a-t-il promis.

En réponse aux critiques des sceptiques, Maître Hercule a affirmé avoir pleinement assumé ses responsabilités, tout en mettant en garde contre toute banalisation de ces menaces. Il a rappelé que la minimisation des trois précédentes tentatives d’attaque contre le président Jovenel Moïse avait conduit à son tragique assassinat à son domicile.

Le ministre de la Justice se dit déterminé à ne pas rester passif face à ces informations, qui ont été collectées sur plus d’un mois.

Le communiqué sert d’alerte, car l’action publique ne peut pas encore être déclenchée à ce stade, a précisé le ministre.

LLM / Radio Métropole Haïti

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Le porte-parole adjoint de la Police, M. Lionel Lazare, a annoncé que des renforts seront déployés aujourd’hui à Solino, à Arcahaie et dans d’autres régions attaquées par les gangs.

Les forces de l’ordre doivent se mobiliser dans plusieurs endroits simultanément, a-t-il expliqué, évoquant les maigres ressources de la PNH. Malgré cela, les forces de l’ordre n’entendent pas baisser les bras et sont déterminées à poursuivre leurs interventions et opérations, a martelé M. Lazare, rappelant que les opérations à Tabarre et Croix-des-Bouquets se poursuivent également.

Il a révélé que le chef de la Police avait sollicité hier des ressources supplémentaires auprès de la Présidence pour renforcer les capacités opérationnelles de la PNH. Interrogé sur la situation à Arcahaie, le porte-parole a précisé que les forces de l’ordre sur place avaient réussi à empêcher la progression des bandits.

En plus des interventions en cours, M. Lazare a souligné que les forces de l’ordre doivent aussi se déployer dans d’autres régions toujours sous la menace des gangs. Il a réitéré la détermination des forces à intensifier leurs efforts pour rétablir la sécurité.

M. Lazare a également lancé un appel à la population pour une collaboration active dans la lutte contre les bandits.

LLM / Radio Métropole Haïti

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