Les gangs continuent de tuer et de pourchasser les habitants de Solino. Les bandits évitent d’affronter les forces de l’ordre en se retranchant dans les multiples corridors.

Un habitant explique que les bandits ont créé de véritables couloirs, des tunnels qu’ils utilisent pour se déplacer. Grâce à ces passages, ils ont pu incendier le quartier de la rue Anglade. Les criminels progressent en empruntant ces couloirs créés à travers les maisons, sans passer par les axes routiers contrôlés par les forces de l’ordre. Ils affichent leur détermination à incendier les autres ruelles de Solino. Un résident alerte sur la nécessité pour les forces de l’ordre de couper ces corridors, qui permettent aux malfrats de se ravitailler.

Les policiers haïtiens déployés sur place réussissent à contenir les assauts des criminels. Cependant, les habitants plaident pour le retour des soldats des Forces Armées d’Haïti.

Interrogés sur l’action des policiers kényans de la MMS, des résidents estiment que leur présence est insignifiante.

Jusqu’à ce matin, des tirs nourris se faisaient entendre, signe de la poursuite de l’assaut des bandits. Un habitant indique que ce sont principalement des adolescents qui composent le groupe responsable de l’attaque, et qui maintiennent la pression depuis plus de six jours.

Des milliers de résidents continuent de fuir le quartier, craignant un autre massacre.

LLM / Radio Métropole Haïti

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Les chefs de gang, vraisemblablement assistés par des stratèges militaires, ont lancé une véritable offensive en trois points stratégiques à l’Arcahaie le lundi 21 octobre 2024.

Les criminels ont attaqué simultanément à Bercy, à Carriès et par le rivage. Les forces de l’ordre, en effectif réduit, ont eu beaucoup de mal à résister face aux nombreux bandits déployés, selon un habitant de la région. Toujours sous le choc, ce dernier a souligné que des citoyens de la zone apportent leur soutien aux forces de l’ordre pour freiner l’avancée des malfaiteurs. Ce sont principalement des policiers de la BOID et de l’UDMO, appuyés par deux blindés, qui sont sur place. Les habitants avaient exigé la veille le limogeage du commissaire de police de l’Arcahaie, réputé pour son laxisme.

Les bandits ont poursuivi leur offensive dans la soirée. Ce matin, ils se trouvaient dans la localité de Robert, en raison de la résistance opposée par la population et les forces de l’ordre.

D’après notre interlocuteur, les forces de l’ordre se sont regroupées principalement dans la zone de Saint-Michel pour ériger un barrage contre les criminels. Les habitants appellent à un renforcement du dispositif sécuritaire afin de repousser les bandits, qui sont nombreux et équipés d’armes automatiques.

Jusqu’à hier soir, aucun renfort n’avait encore été déployé.

LLM / Radio Métropole Haïti

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Les forces de l’ordre ont repoussé les offensives des bandits au cours des derniers jours. Les autorités policières haïtiennes confirment la poursuite des opérations à la Croix-des-Bouquets et à Tabarre.

Les opérations, lancées le 16 octobre 2024, se poursuivront, ont affirmé les autorités policières. Le week-end dernier, l’opération, menée par des unités de l’UDMO, s’est concentrée notamment dans la zone de Cité Doudoune.

Les forces de l’ordre rapportent que plus d’une dizaine de bandits ont été mortellement blessés. De plus, des armes à feu, dont un Kalachnikov, ainsi que des matériels sensibles ont été saisis.

Les forces de l’ordre ont également repoussé les assauts des bandits de Bel-Air contre Solino. Les militaires et policiers haïtiens ont réussi à repousser les bandits dans leur repaire. Cependant, les blindés de la police ne peuvent avancer dans les ruelles étroites des bidonvilles qui servent de refuges aux malfrats.

LLM / Radio Métropole Haïti

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Les gangs ont lancé, le weekend écoulé, une nouvelle offensive synchronisée dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. Des bandits lourdement armés ont attaqué Tabarre, Solino, le bas de Delmas, et le centre-ville de Port-au-Prince. Au moins une personne a été tuée et plusieurs autres blessées.

Les bandits utilisent un mode opératoire similaire : ils pourchassent les habitants, pillent et incendient entreprises et résidences. Le quartier de la rue Anglade à Solino a été en grande partie ravagé par le gang de Bel-Air, qui a incendié la zone avant de fuir après leurs exactions.

Un habitant s’interroge sur l’arrêt des opérations des forces de l’ordre, estimant que cela a permis aux criminels de sortir de leur cachette pour attaquer les résidents. Les habitants de Tabarre ont également vécu l’enfer dans la nuit du dimanche 20 octobre 2024, lorsque des groupes de jeunes lourdement armés ont envahi la zone.

L’offensive des bandits avait été annoncée quelques semaines plus tôt et s’inscrit dans le cadre de la guerre du regroupement de gangs Vivre ensemble contre la population. Il s’agit de la deuxième offensive de grande envergure menée par les gangs de la région métropolitaine contre les citoyens et les forces de l’ordre. En février 2024, lors de la première offensive, les criminels avaient détruit les prisons de Port-au-Prince et de la Croix-des-Bouquets, pillé le port et attaqué l’aéroport international Toussaint Louverture.

Des milliers de personnes ont fui certains quartiers, notamment Solino, où les criminels ont maintenu une offensive sans interruption pendant cinq jours. Les gangs disposent d’un important arsenal, et les munitions semblent être disponibles en grande quantité malgré l’encerclement de la zone. Au cours des derniers jours, l’étau se serait desserré sur ces quartiers, selon les témoignages des habitants.

LLM / Radio Métropole Haïti

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Les gangs de Bel Air et du bas de Delmas ont lancé hier un assaut contre plusieurs quartiers de Solino et du bas de Delmas. Le retrait des forces de sécurité, mobilisées pour la cérémonie officielle de commémoration de la mort du père de la Patrie, Jean-Jacques Dessalines, semble avoir été à l’origine de cette offensive. Un important dispositif sécuritaire avait été déployé au Champ de Mars à l’occasion de la cérémonie officielle au Musée du Panthéon National (MUPANAH).

Les bandits ont incendié plusieurs maisons, notamment sur la rue Anglade. Ils ont également imposé un climat de terreur dans plusieurs autres quartiers, notamment à Delmas 24 et 28.

Hier après-midi, les forces de l’ordre sont revenues pour repousser les criminels. Au moins une personne a été tuée : une jeune fille, qui se trouvait à son domicile, a été atteinte à la tête par un projectile.

Craignant un nouvel assaut des gangs, plusieurs résidents ont commencé à fuir la zone. Jusqu’à tôt ce matin, des tirs d’armes automatiques étaient entendus dans la zone de Carrefour Péan et de la ruelle Anglade. Les forces de l’ordre étaient toujours à pied d’œuvre pour rétablir l’ordre et la paix.

LLM / Radio Métropole Haïti

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La courtoisie était de mise entre les membres du gouvernement et ceux du Conseil Présidentiel de Transition (CPT). Lors de la cérémonie officielle de commémoration de la mort de Jean-Jacques Dessalines, à quelques rares exceptions près, tous les officiels étaient présents. Il y a eu des échanges de salutations protocolaires, y compris entre le coordonnateur du CPT, M. Lesly Voltaire, et la ministre des Affaires étrangères, Mme Dominique Dupuy.

Le représentant de Fanmi Lavalas a exigé publiquement la destitution de la ministre des Affaires étrangères, notamment pour sa gestion du dossier du rapatriement des migrants haïtiens par la République Dominicaine.

En réalité, un conflit ouvert oppose le CPT, qui réclame un remaniement ministériel, et le Premier ministre, soutenu par l’ensemble des ministres, qui s’oppose à cette option.

Le Conseiller-Président M. Frinel Joseph a reconnu l’existence de ce conflit, qu’il qualifie de frictions. Selon lui, les tensions sont bien réelles, mais elles ne sont pas surprenantes, car certains dossiers circulent déjà sur les réseaux sociaux.

M. Joseph appelle les deux parties à faire preuve de dépassement de soi et affirme avoir discuté avec les protagonistes afin d’éviter des conséquences néfastes pour la population.

LLM / Radio Métropole Haïti

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Le renforcement de la Police Nationale d’Haïti (PNH), des Forces Armées d’Haïti (FADH) et de la Mission Multinationale de Sécurité (MMS) était au centre des échanges entre le Premier Ministre, M. Garry Conille, et des dirigeants étrangers lors de son dernier déplacement. Accompagné des représentants des hauts états-majors des FADH et de la PNH, le Premier Ministre a multiplié les démarches pour obtenir des ressources humaines et matérielles nécessaires à la lutte contre les gangs.

Aux Émirats Arabes Unis, M. Conille a obtenu des informations sur l’acquisition prochaine de matériels de surveillance indispensables pour le service de renseignement. Le gouvernement prévoit d’acheter des drones et des blindés pour garantir un approvisionnement continu en armes et munitions pour les forces de l’ordre.

M. Conille a rappelé que son gouvernement a déjà augmenté de 300 % le nombre de blindés, avec plus de 60 véhicules désormais opérationnels dans divers points de la région métropolitaine, ainsi que dans l’Ouest et l’Artibonite.

Sur le plan des ressources humaines, M. Conille a obtenu l’engagement du président kényan, M. William Ruto, pour le déploiement, dans les prochaines semaines, d’un contingent de 600 policiers. Parallèlement, une nouvelle promotion de 700 aspirants policiers est en formation.

Concernant les forces armées, 700 nouveaux militaires seront recrutés pour renforcer à la fois la MMS et les forces haïtiennes, dans le but qu’elles puissent, à moyen terme, assumer seules la sécurité de la nation.

LLM / Radio Métropole Haïti

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Le chef du gang Kraze Baryè est désormais une priorité pour les forces de l’ordre haïtiennes. Ce gang, qui contrôle plusieurs quartiers de la région métropolitaine de Port-au-Prince, est responsable d’une série d’actes criminels, notamment des enlèvements, des extorsions et des attaques armées contre la population.

Les autorités haïtiennes, soutenues par des forces multinationales, ont intensifié leurs opérations pour démanteler ce réseau criminel. Des sources policières indiquent que plusieurs membres de Kraze Baryè ont déjà été arrêtés au cours des dernières semaines, tandis que le chef du gang reste en cavale. Sa capture est une priorité pour rétablir la sécurité dans les zones qu’il terrorise.

Les forces de l’ordre appellent la population à coopérer en fournissant des informations qui pourraient conduire à son arrestation, tout en assurant que les efforts pour neutraliser ce gang continueront jusqu’à la fin de leur règne.

LLM / Radio Métropole Haïti

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Des migrants haïtiens en Turquie tirent la sonnette d’alarme sur leurs conditions de vie désastreuses. Bien qu’aucune statistique officielle ne soit disponible sur le nombre exact de migrants haïtiens en Turquie, ces derniers expriment leur souhait d’être rapatriés au plus vite. Poursuivis par les forces de l’ordre, ces migrants sont contraints de se cacher pour éviter les mauvais traitements dans les prisons turques.

Parmi eux, Mme Stéphanie Rainvil témoigne que, ne pouvant plus travailler, les Haïtiens survivent grâce à l’aide financière de leurs proches. Interrogée sur les possibilités de régulariser leur situation, Mme Rainvil a expliqué que les chances sont très faibles. Ceux qui réussissent à obtenir une autorisation temporaire doivent payer plus de 600 dollars américains pour un séjour de trois mois.

Les migrants haïtiens appellent les autorités haïtiennes à mobiliser des ressources pour leur rapatriement. Ils attendent l’arrivée d’un quatrième charter, après que trois vols ont déjà été organisés par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) en collaboration avec le gouvernement haïtien.

De plus, les Haïtiens craignent une entrée en guerre de la Turquie dans le contexte de l’escalade du conflit au Proche-Orient. Des rumeurs évoquent un éventuel conflit ouvert entre Israël et la Turquie, et les migrants haïtiens redoutent d’être pris au piège dans cette guerre.

LLM / Radio Métropole Haïti

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