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Fanmi Lavalas appelle à redéfinir la transition

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M. Pacha Vorbe, membre du comité national de Fanmi Lavalas, appelle à une redéfinition de la transition face à l’échec du Conseil Présidentiel de Transition (CPT). Il déplore que, mis à part le Conseil Électoral, les conseillers présidentiels n’aient pas réussi à appliquer les cinq points de l’accord du 3 avril. Il insiste sur l’urgence de mettre en œuvre des actions correctives.

Fanmi Lavalas recommande que les parties prenantes se réunissent à nouveau pour redéfinir une feuille de route claire. Par ailleurs, le parti demande le remplacement des trois conseillers présidentiels inculpés pour corruption.

Interrogé sur des accusations de double jeu visant Fanmi Lavalas, qui occuperait des postes influents au sein du CPT par l’intermédiaire de ses représentants, M. Vorbe souligne que la situation s’est gravement détériorée, citant notamment le massacre du Wharf de Jérémie et l’incendie de l’hôpital Bernard Mevs. Il rappelle qu’un seul conseiller ne peut à lui seul infléchir la direction du CPT.

M. Vorbe critique également les conseillers présidentiels qui se sont désolidarisés de leurs secteurs d’origine, au lieu de revenir à l’esprit de l’accord, notamment avec sa publication dans le journal officiel. Après huit mois, il estime qu’il est temps d’évaluer la gouvernance actuelle.

Il prévient que cette démarche vise à éviter un échec que Fanmi Lavalas, comme les autres parties prenantes, aurait à assumer.

LLM / radio Métropole Haïti

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Claude Joseph dénonce la complicité des conseillers présidentiels

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L’ancien Premier ministre, M. Claude Joseph, s’élève contre les trois conseillers présidentiels impliqués dans un scandale de corruption. Il ne les désigne plus comme des conseillers présidentiels, mais comme des « inculpés ».

Pour le leader du parti EDE, ces personnalités affaiblissent la transition politique et paralysent le pays. Il exhorte les autres conseillers présidentiels à agir politiquement, comme lors du renvoi de l’ancien Premier ministre Garry Conille, afin d’écarter les trois conseillers impliqués.

Concernant l’idée qu’il serait impossible d’obtenir une majorité sans ces conseillers inculpés, M. Joseph estime qu’il appartient au coordonnateur du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) de prendre ses responsabilités et de garantir le respect de l’accord du 3 avril.

Selon lui, le statu quo profite à tous les conseillers présidentiels : les inculpés conservent leurs postes, tandis que les autres exercent une mainmise sur le pouvoir. Il cite en exemple le contrôle exercé par certains secteurs politiques sur la diplomatie.

M. Joseph dénonce cette « solidarité dans le mal », qu’il considère comme aggravant l’instabilité et alimentant la méfiance à l’égard du CPT.

De son point de vue, aucun des neuf secteurs impliqués dans le processus de transition n’est à l’aise avec le comportement des conseillers présidentiels.

LLM / radio Métropole Haïti

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La police déterminée à rétablir l’ordre dans l’Artibonite

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Le gang de Grand Griffe a été réduit à sa plus simple expression après la reprise de la section rurale de Palmis par les forces de l’ordre. Selon les autorités policières, plus de 16 bandits ont été neutralisés lors des affrontements.

L’objectif des forces de l’ordre demeure le rétablissement de la sécurité dans la région, ont précisé les responsables. Le démantèlement du gang est jugé indispensable par les habitants du Bas-Artibonite, qui espèrent enfin retrouver la paix et la tranquillité.

Les habitants saluent la détermination des policiers haïtiens, qui ont fait preuve de bravoure et d’ingéniosité pour franchir les nombreux obstacles et déjouer les pièges tendus sur la route de Palmis.

Le démantèlement du gang de Palmis marque une avancée significative. Ce groupe, plus important en effectifs que celui de Grand Griffe, contrôlait plusieurs lieux de séquestration, ce qui renforçait son emprise sur la région.

La collaboration étroite avec la population a été un facteur clé du succès des forces de l’ordre. Des organisations de la société civile ont fourni un appui logistique important, notamment en contribuant à l’achat de carburant pour les véhicules blindés.

LLM / radio Métropole Haïti

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Plus de 16 bandits neutralisés par la PNH à Palmiste, dans l’Artibonite

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Entre le samedi 14 et le dimanche 15 décembre 2024, la Police Nationale d’Haïti (PNH) a mené une opération à Palmiste, dans le département de l’Artibonite, au cours de laquelle plus de 16 membres armés du gang « Gran Grif » ont été tués lors d’affrontements. Ces individus sont accusés de semer la terreur dans la région, un territoire stratégique où les gangs ont intensifié leurs activités ces derniers mois.

Les opérations se réalisent dans un contexte où l’insécurité en Haïti atteint des niveaux alarmants. Les gangs armés contrôlent des zones toujours plus vastes, rendant la vie difficile pour des milliers de citoyens. L’Artibonite, en particulier, a été le théâtre de violences récurrentes avec notamment le massacre de Pont-Sondé ayant fait plus d’une centaine de morts.

La PNH multiplie les interventions pour tenter de reprendre le contrôle de ces zones. Si l’opération de Palmiste est un pas en avant, elle montre aussi l’ampleur du défi auquel les forces de l’ordre sont confrontées. Le problème dépasse souvent la simple neutralisation des gangs : il s’agit aussi de restaurer un minimum de normalité pour des populations qui vivent depuis des années sous la menace constante des bandits armés.

Les habitants de Palmiste et des environs saluent cette action, mais ils attendent davantage. Beaucoup espèrent des solutions durables et une stratégie claire pour que la région retrouve un semblant de stabilité. Soulignons que la PNH aidée de la MMAS a réussi à prendre le contrôle du centre-ville de Petite Rivière de l’Artibonite en récupérant le commissariat principal de cette commune.

Marvens Pierre

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Premier vol commercial depuis la reprise à l’Aéroport Toussaint Louverture

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Le premier vol commercial a décollé de l’Aéroport International Toussaint Louverture le 17 décembre 2024, marquant ainsi la reprise des opérations aériennes après une longue interruption. Environ 200 passagers ont pris un vol charter à destination du Brésil, assuré par la compagnie équatorienne Aeroregional. Ce vol symbolise une étape importante dans la reprise progressive des activités aériennes.

Malgré l’interdiction prolongée des vols en provenance des États-Unis vers Port-au-Prince en raison de la situation sécuritaire, ce vol a été effectué avec succès. Toutefois, les vols vers les États-Unis à partir de Port-au-Prince reprendront éventuellement après la levée de l’interdiction de la FAA, prévue après le 12 mars 2025.

Cette relance offre un nouvel espoir pour les voyageurs et les compagnies aériennes, permettant de rétablir des liaisons internationales depuis Haïti, au-delà des États-Unis.

Marvens Pierre

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Une dissolution du CPT en vue lors des négociations

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Les acteurs politiques haïtiens ont tenu une première réunion consacrée à la crise de gouvernance. Des dirigeants des parties prenantes de l’accord du 3 avril et des représentants de la société civile ont pris part à cette séance de travail organisée sous les auspices du groupe des éminentes personnalités de la CARICOM.

Les avis des leaders politiques divergent sur l’avenir des conseillers présidentiels du CPT :

  • Un premier groupe propose de renvoyer les trois conseillers présidents impliqués dans le scandale de corruption de la BNC afin de redynamiser le processus de transition.
  • Un deuxième groupe plaide pour le renvoi des neuf conseillers présidentiels et leur remplacement par des représentants désignés par leurs secteurs respectifs.
  • Un troisième groupe, tout en se prononçant en faveur du renvoi des conseillers présidentiels, recommande la mise en place d’un nouveau CPT réduit, avec moins de membres.
  • Enfin, un dernier groupe, bien que minoritaire, défend le statu quo, c’est-à-dire le maintien en poste des conseillers présidentiels en attendant une décision de justice.

Bien que le dernier groupe reste minoritaire, les autres acteurs devront travailler avec assiduité pour parvenir à un consensus.

De nouvelles rencontres sont prévues avec les acteurs politiques pour poursuivre les discussions. Si, en début d’année, les négociations portaient sur la constitution du CPT, cette nouvelle série de dialogues, en fin d’année, semble orientée vers la dissolution de cette structure présidentielle.

LLM / Radio Métropole Haïti

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L’accord de Montana réclame la chute du CPT

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L’accord de Montana préconise une nouvelle transition et estime qu’il est impératif de renvoyer le CPT, jugé illégitime et décrié.

Ted Syndic, membre du BSA, ayant participé hier à une importante séance de travail entre les représentants des parties prenantes et la CARICOM, accuse les Conseillers-Présidents d’être profondément impliqués dans des affaires de corruption. Selon lui, ces derniers auraient orchestré un coup d’État contre l’accord du 3 avril.

M. Syndic plaide en faveur d’un consensus entre les parties prenantes pour la mise en place d’une Présidence collégiale composée de trois membres. Il précise que la prochaine version du CPT ne devrait pas inclure des représentants des partis politiques, mais plutôt des personnalités indépendantes et consensuelles.

Cette position avait déjà été exprimée par les dirigeants de l’accord de Montana lors de la réunion virtuelle d’hier, organisée sous les auspices du groupe des éminentes personnalités de la CARICOM.

Selon M. Syndic, il est impossible de repartir sur de nouvelles bases avec les six conseillers présidentiels, même ceux qui ne sont pas directement impliqués dans le scandale de corruption de la BNC. À ses yeux, tous baignent dans la corruption, notamment en raison du détournement des fonds alloués aux services d’intelligence de la Présidence. Il reproche aux conseillers de manquer de conscience patriotique et de se soucier uniquement de leurs intérêts personnels.

M. Syndic souligne que les conseillers présidentiels dirigent un gouvernement intérimaire, et non un gouvernement de transition. En conséquence, il recommande un nouvel accord inter-haïtien pour sortir de cette impasse.

LLM / Radio Métropole Haïti

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Sunrise dans l’attente des conditions sécuritaires pour reprendre les vols

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La compagnie aérienne Sunrise ne peut reprendre la liaison entre Port-au-Prince et Miami sans le feu vert des compagnies d’assurance.

Le président-directeur général de la compagnie, Philippe Bayard, insiste sur la nécessité de convaincre les assureurs que les conditions sécuritaires sont désormais conformes aux standards à l’aéroport international Toussaint Louverture. « Le périmètre de sécurité minimal est désormais sûr », affirme M. Bayard, tout en précisant que l’aéroport de Port-au-Prince reste perçu comme une zone à risque dans une ville contrôlée à plus de 70 % par des gangs. Il appelle ainsi les autorités haïtiennes à prendre les mesures nécessaires pour rassurer les compagnies d’assurance et convaincre la Federal Aviation Administration (FAA).

En attendant, Sunrise poursuit ses efforts pour désenclaver le pays. Après avoir lancé des vols entre Miami et l’aéroport du Cap-Haïtien en début d’année, la compagnie haïtienne a récemment ouvert une liaison vers les îles Turks and Caicos.

L’ancien pilote, aujourd’hui dirigeant de la compagnie, annonce également son intention de renforcer la liaison avec le Cap-Haïtien. Un accord avec l’Autorité Aéroportuaire Nationale (AAN) devrait permettre l’extension de l’aéroport du Cap-Haïtien. Après la fermeture temporaire de l’aéroport de la capitale en début d’année, Sunrise avait déjà mis en place une liaison entre le Cap-Haïtien et les Cayes.

La fermeture de l’aéroport de Port-au-Prince a entraîné une chute de 50 % des activités de Sunrise, déplore M. Bayard. Cette crise du secteur aérien en 2024 frappe durement une compagnie déjà fragilisée par les nombreux épisodes de « Peyi lock » depuis 2018.

Malgré ces difficultés, l’entrepreneur reste déterminé à poursuivre le développement de la compagnie. Il rappelle que quatre nouvelles liaisons vers des pays de la Caraïbe orientale ont été lancées en mai 2024, et deux autres récemment. « Notre objectif est de favoriser les échanges entre les 45 millions de Caraïbéens », souligne-t-il.

LLM / Radio Métropole Haïti

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Plusieurs centaines de nouveaux déplacés dans la capitale

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Plusieurs centaines de nouveaux déplacés ont été enregistrés hier dans les sites d’hébergement de la région métropolitaine de Port-au-Prince. Un membre d’une organisation humanitaire active dans le secteur a témoigné de l’arrivée de ces citoyens, chassés de leur quartier par les gangs.

M. Etzer Jean, engagé depuis deux ans dans l’appui aux déplacés, rappelle que plus de 44 000 personnes avaient déjà été recensées en novembre 2024 par la Direction de la Protection Civile (DPC).

Les déplacés font face à des conditions de vie extrêmement difficiles dans les 62 sites d’hébergement existants. Les habitants de Fort National et de Poste Marchand, qui ont fui leur quartier hier, se sont principalement dirigés vers des lycées et des sites situés rue Capois.

M. Jean redoute une nouvelle hausse du nombre de déplacés, estimant que la réponse de l’État est insuffisante pour résorber le problème. Selon lui, si les gangs parviennent à prendre le contrôle de Fort National et de Poste Marchand, ils auront conquis plus de 90 % de la capitale.

Par ailleurs, il tire la sonnette d’alarme en soulignant que Pétion-Ville et Delmas ne sont pas à l’abri de nouveaux assauts des gangs.

LLM / Radio Métropole Haïti

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Il y a des avancées dans la lutte contre les gangs, assure la PNH

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Une équipe de policiers d’élite se trouve en première ligne des affrontements contre les gangs. Le porte-parole de la Police, M. Lionel Lazare, a révélé que cette équipe, en collaboration avec les unités spécialisées, a réalisé des avancées significatives au cours des deux derniers mois.

Il cite notamment le cas du bas de Delmas, où le bras droit du chef de gang de Delmas 2 a été tué. Connu sous le nom de Kendy, ce numéro 2 du gang de Delmas 2 a été mortellement blessé lors d’un assaut des criminels contre le quartier de Poste Marchand. Ce quartier était devenu une plaque tournante des activités économiques et du transport en commun.

« La mort de Kendy représente une avancée importante », a souligné M. Lazare, réitérant la détermination des forces de l’ordre à démanteler tous les réseaux criminels.

L’offensive des malfrats contre les quartiers de Lalue, Poste Marchand et Nazon a engendré une grande panique et provoqué le déplacement de nombreux habitants. Toutefois, M. Lazare fait remarquer que les forces de l’ordre sont parvenues à repousser les criminels. Il a notamment fait état de la récupération de points stratégiques dans le quartier de Nazon.

LLM / Radio Métropole Haïti

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