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Les dangers du transport de carburant sont ignorés

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Deux drames, en l’espace de trois ans, provoqués par  des explosions de camions citernes ont entraîné la mort de plus de 110 personnes. Le bilan de l’accident du 14 septembre 2024, entre Paillant et Miragoane  aurait pu être moins lourd si les citoyens avaient respecté certaines consignes de sécurité en ce qui a trait au transport des produits pétroliers.

Selon des responsables départementaux de la protection civile des dizaines de personnes  s’étaient rendues sur le site pour récupérer le carburant qui s’écoulait de la citerne endommagé. Un grand nombre parmi  ces individus ont été tués au moment de l’explosion provoqué par une étincelle d’un tuyau d’échappement d’une des nombreuses  motocyclettes.

16 corps calcinés ont été retrouvés sur le site et 7 autres corps dans les jardins d’alentour. Ces derniers avaient en vain tenté de fuir les flammes.

L’explosion, s’étant  produite dans une zone éloignée des quartiers résidentiels,    ne devrait pas causer autant de perte en vie  humaine. Le directeur de la Protection civile M. Emmanuel Pierre, appelle les autorités étatiques à réaliser des campagnes de sensibilisation sur les dangers que représentent les camions citernes  transportant   des produits pétroliers.

Plus d’une quarantaine de blessés ont été répartis dans plusieurs hôpitaux de la péninsule sud.

La Primature informe que  24 blessés ont pu être transférés dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. La douzaine d’ambulances avait été protégés par des patrouilles de la Police .

 Par ailleurs le conseil présidentiel de transition (CPT) réclame   la mobilisation des agences pour porter secours aux victimes du drame.

LLM / radio Métropole Haïti


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Les gangs sont plus que jamais sur la défensive

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Au cours des deux dernières semaines les forces de l’ordre semblent avoir endigué les bandes criminelles. Le porte parole adjoint de la Police, M. Lionel Lazare, fait état de la poursuite des opérations en cours notamment au bas de Delmas, Solino, Bel Air, Fort National et à Gressier. Il s’est montré évasif refusant de fournir le moindre indice sur le déroulement des opérations.

Cette nouvelle stratégie de communication des forces de l’ordre s’inscrit dans le cadre d’une nouvelle dynamique. Après plusieurs revers, les forces de l’ordre semblent reprendre le dessus. Aucune nouvelle offensive des bandits n’a été enregistrée. La dernière exaction a été l’enlèvement de trois marins étrangers au Port de la capitale. Ce port considéré  comme sécurisé par les forces de polices haïtienne et multinationale.

Certaines informations font état de la libération de certains quartiers de Gressier. Les nouveaux matériels et équipements dont une trentaine de blindés ont grandement contribué à une reprise en main par les  forces de  l’ordre.

Toutefois dans  l’ensemble les gangs continuent d’exercer un contrôle sur la région métropolitaine. Il n’existe aucune présence policière à Carrefour notamment.

Le Premier Ministre M. Gary Conille, a  réalisé plusieurs déplacements au champ de Mars qui apparaît comme une priorité du gouvernement. 

LLM / radio Métropole Haïti


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Ligue des champions: la nouvelle ère débute avec des affiches à foison

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Conçue pour tuer le projet concurrent de “Super Ligue” dans l’œuf, la Ligue des champions nouvelle formule commence cette semaine avec trois soirées de mardi à jeudi, avec l’entrée en lice des quatre clubs français et des chocs à foison comme Monaco-Barcelone ou AC Milan-Liverpool.

. Un nouveau format à suspense

Désormais réunis dans une ligue unique à 36, les clubs de l’élite européenne vont batailler pour accrocher l’une des huit premières places directement qualificatives, ou à défaut un billet pour les barrages en se plaçant de la 9e à la 24e place.

Le tableau des tours à élimination directe, à partir des 8e de finale, procède des positions finales de cette “phase de ligue”, donc le suspense est garanti à tous les étages, jusqu’à la dernière journée.

Mais chaque club a son programme personnalisé de huit matches contre huit adversaires différents: deux dans chaque chapeau, un à l’extérieur, un à domicile. Une logique sportive qui ne fait pas l’unanimité chez les observateurs, comme ne le fera sans doute pas non plus la réorchestration du populaire hymne de la compétition.

. Des oppositions alléchantes

Le président de l’UEFA Aleksander Ceferin avait avec humour, dans un clip de présentation en août, coupé la chique à Zlatan Ibrahimovic quand le grand Suédois s’apprêtait à prononcer le nom de “Super Ligue”.

Car le but à peine voilé de ce nouveau format de la compétition reine de clubs est de couper l’herbe sous le pied des promoteurs d’une compétition limitée aux plus grands clubs européens.

Rien que pour cette première journée, exceptionnellement programmée sur trois soirées pour populariser la nouvelle formule, les affiches font saliver: AC Milan – Liverpool mardi, Manchester City – Inter Milan mercredi, Atlético Madrid – Leipzig et Monaco – FC Barcelone jeudi (21h00 pour les quatre).

Mais le fin gourmet pourra aussi choisir de suivre le Real Madrid de Kylian Mbappé contre Stuttgart (mardi 21h00), la Juventus de l’ancien Parisien Thiago Motta, désormais entraîneur, contre le PSV Eindhoven (mardi 18h45) ou encore l’impressionnant Bayer Leverkusen de Xabi Alonso en déplacement au Feyenoord Rotterdam (jeudi 18h45).

. Les clubs français dans le très grand bain

Quatre clubs de Ligue 1 vont parcourir la piste aux étoiles avec sans doute des destins très différents. Le PSG vise le top 8 mais a hérité d’un tirage parmi les plus difficiles. Mercredi au Parc des Princes (21h00), il pourra s’étalonner contre une équipe novice à ce niveau, Gérone, qui a pris l’eau contre Barcelone (4-1) dimanche.

Le géant catalan va défier Monaco jeudi (21h00) à Louis-II, un premier match costaud pour l’équipe entraînée par Adi Hütter. Brest, surprenant 3e de Ligue 1 la saison passée, commence par peut-être le plus abordable de tous ses matches, la réception de Sturm Graz jeudi (21h00).

Lille, qualifié in extremis après avoir passé deux tours d’accession à la C1, a d’emblée un déplacement difficile à Lisbonne (mardi 21h00) contre le Sporting Portugal, qui vient d’enchaîner cinq victoires lors de ses cinq premiers matches de championnat.

Le programme de la 1re journée:

Mardi:

(18h45) Juventus Turin – PSV Eindhoven

Young Boys Berne – Aston Villa

(21h00) Real Madrid – VfB Stuttgart

Bayern Munich – Dinamo Zagreb

Sporting Portugal – Lille

AC Milan – Liverpool

Mercredi:

(18h45) Bologne – Shakhtar Donetsk

Sparta Prague – RB Salzbourg

(21h00) Paris-SG – Gérone

Club Bruges – Borussia Dortmund

Celtic Glasgow – Slovan Bratislava

Manchester City – Inter Milan

Jeudi:

(18h45) Étoile Rouge Belgrade – Benfica

Feyenoord Rotterdam – Bayer Leverkusen

(21h00) Brest – Sturm Graz

Atalanta Bergame – Arsenal

Atlético de Madrid – RB Leipzig

Monaco – FC Barcelone

Le rappeur P. Diddy, accusé d’agressions sexuelles, a été arrêté

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Le rappeur américain Sean « Diddy » Combs a été arrêté tard lundi par la police à Manhattan, a annoncé la justice fédérale américaine, après le dépôt de plusieurs plaintes contre lui notamment pour agression sexuelle.

« Plus tôt dans la soirée (lundi), des agents fédéraux ont arrêté Sean Combs, sur la base d’une inculpation » du parquet fédéral de Manhattan, a déclaré le procureur Damian Williams, en précisant que les détails sur les charges retenues devraient être révélés mardi matin.

L’avocat de P. Diddy, Marc Agnifilo, a expliqué dans un communiqué envoyé à l’AFP que son client se trouvait « volontairement » dans la ville, où il a déménagé.

Son camp est « déçu de la décision du bureau du procureur des Etats-Unis de continuer ce que nous estimons être des poursuites injustes à l’encontre de M. Combs », a ajouté Me Agnifilo.

Le natif de New York « coopère à l’enquête » et « est impatient de pouvoir laver son nom au tribunal », selon ses conseils.

P. Diddy, 54 ans, artiste aux multiples surnoms et aux multiples casquettes dans le monde de la musique et des affaires, est décrit par ses victimes présumées comme un prédateur sexuel violent, qui utilisait alcool et drogues pour obtenir leur soumission.

Le rappeur américain P. Diddy, accusé d'agressions sexuelles, a été arrêté

Des agents de la Homeland Security Investigation à l’entrée de la maison du musicien américain Sean “Diddy” Combs à Star Island à Miami Beach, le 25 mars 2024 / GIORGIO VIERA / AFP/Archives

Le rappeur est visé depuis début juillet par une plainte d’une ancienne actrice de films X, Adria English. Elle accuse Sean Combs de s’être servi d’elle « comme d’un pion sexuel pour le plaisir et le bénéfice financier d’autres personnes » lors de soirées dans les Hamptons, dans l’Etat de New York, et en Floride, entre 2004 et 2009.

Au total, neuf plaintes été déposées contre le rappeur depuis novembre 2023.

« Inexcusable »

Dans l’une d’elles, déposée en novembre, son ancienne compagne « Cassie » Ventura l’accuse d’avoir eu un « comportement violent » et « déviant » durant une décennie.

Dans une vidéo publiée en mai datant de 2016, P. Diddy se déchaîne contre elle.

On y voit le rappeur, portant simplement une serviette autour de la taille, la rattraper dans un couloir d’hôtel, l’attraper brutalement et la projeter violemment au sol, avant de lui asséner plusieurs coups de pied.

« Mon comportement sur cette vidéo est inexcusable », avait déclaré le milliardaire dans une vidéo sur son compte Instagram.

L’affaire a été réglée “à l’amiable » selon un accord confidentiel.

Sean Combs a fait l’objet d’allégations de violences dès les années 1990, bien qu’aucune condamnation majeure n’ait jamais été prononcée contre lui.

Sous les sobriquets Puff Daddy, P. Diddy, Diddy et bien d’autres, il s’est imposé comme une figure du hip-hop venue de la côte Est, au micro ou à la production.

Il a fondé le label Bad Boy Records en 1993, prélude à son ascension jusqu’au sommet. Il a notamment produit feu Notorious B.I.G., mort en 1997, et Mary J. Blige. Son album « No Way Out » a reçu le Grammy du meilleur disque de rap en 1997.

Le rappeur américain P. Diddy, accusé d'agressions sexuelles, a été arrêté

Sean Combs, alias “P. Diddy”, au gala du Met à New York, le 7 mai 2018 / ANGELA WEISS / AFP/Archives

Celui qui s’efforçait de redorer son blason ces dernières années avec un énième surnom, « Brother Love », a amassé une fortune conséquente en plus de trois décennies dans le milieu de la musique avec une image bling-bling, exhibant diamants, yachts et costumes sur mesure.

En se lançant dans l’industrie de l’alcool, il s’est diversifié, cultivant une image de magnat des affaires et de roi de la nuit, lui qui a justement débuté dans l’organisation de fêtes.

Un match caritatif de basket avec des célébrités à New York, dont il était responsable de la promotion, a tourné au drame en 1991, avec neuf morts après une bousculade.

L’événement, organisé au City College de la ville, avait accueilli des milliers de participants en trop. Accusé d’avoir négligé la sécurité, Sean Combs a fait face à une série de procès.

La Digicel fait le point sur l’affaire “Paret Hospitality Group S.A” 

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La Digicel a réagi ce lundi dans une note de presse à la panne de câble sous-marin survenue le 14 septembre, suite à un différend avec le Paret Hospitality Group S.A. qui a empêché l’accès de ses techniciens à l’infrastructure. L’opérateur de télécommunications dément toute dette envers le groupe hôtelier et précise qu’une action judiciaire est pendante depuis 2021, sans qu’une décision des tribunaux n’ait encore été rendue. 

Ci-dessous l’intégralité de la note de la Digicel :

La note de presse de la Digicel

 

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Venezuela: l’opposition veut qu’USA annulent les licences pétrolières

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La principale coalition d’opposition du Venezuela a appelé lundi les États-Unis à annuler les licences qui permettent à Chevron et à d’autres entreprises énergétiques d’opérer dans le pays sud-américain afin de faire pression sur le président Nicolás Maduro pour qu’il négocie une transition du pouvoir.

L’appel a été lancé par un conseiller de la campagne d’Edmundo González Urrutia, qui a représenté la coalition de la Plate-forme unitaire lors des élections du 28 juillet, et de sa principale alliée, Maria Corina Machado, chef de file de l’opposition. M. González et Mme Machado affirment que leur campagne a remporté le scrutin avec une large marge, ce qui contredit la décision des autorités électorales nationales de déclarer M. Maduro vainqueur.

« Nous voulons qu’elles soient annulées […] c’est une bouée de sauvetage pour le régime », a déclaré le conseiller Rafael de la Cruz en faisant référence aux licences lors d’une table ronde organisée par un groupe de réflexion basé à Washington.

« Nous voulons que toutes les compagnies pétrolières aillent au Venezuela. Il ne s’agit donc pas des compagnies. Il s’agit de la situation qui appauvrit tellement le pays que la quasi-totalité de la population souhaite le départ de ce régime ».

La société californienne Chevron est la plus grande entreprise à avoir reçu une autorisation individuelle de l’administration du président américain Joe Biden pour faire des affaires avec la compagnie pétrolière publique vénézuélienne Petróleos de Venezuela S.A., mieux connue sous le nom de PDVSA. Le département du Trésor a sanctionné PDVSA en 2019 dans le cadre d’une politique punissant le gouvernement de Maduro pour ses activités corrompues, antidémocratiques et criminelles.

La licence de Chevron a été délivrée en 2022 après que M. Maduro et la coalition de l’opposition ont entamé un processus de négociation. En octobre, le département du Trésor a accordé au Venezuela un large sursis de sanctions après que M. Maduro et l’opposition ont accepté d’œuvrer à l’amélioration des conditions électorales en vue de l’élection présidentielle de 2024.

La Maison Blanche a laissé la possibilité aux entreprises de demander des licences les exemptant de ces restrictions, ce qui pourrait attirer des investissements supplémentaires dans le pays qui possède les plus grandes réserves prouvées de pétrole au monde. Des entreprises européennes ont bénéficié de licences individuelles.

M. de la Cruz a déclaré que la campagne de M. González-Machado souhaitait « trouver un terrain d’entente » avec les compagnies pétrolières. Mais, a-t-il ajouté, leur présence au Venezuela en ce moment donne à M. Maduro la possibilité d’essayer de « normaliser […] la dictature de facto qu’il essaie de mettre en place au Venezuela ».

Chevron n’a pas répondu immédiatement à une demande de commentaire envoyée par courriel par l’Associated Press.

Les autorités électorales vénézuéliennes ont déclaré M. Maduro vainqueur quelques heures après la fermeture des bureaux de vote le 28 juillet, mais contrairement aux élections présidentielles précédentes, elles n’ont jamais publié de décompte détaillé des voix pour étayer leur déclaration, arguant du fait que le site Internet du Conseil national électoral avait été piraté. À la surprise de leurs partisans et de leurs opposants, MM. González et Machado ont annoncé peu après que leur campagne avait non seulement obtenu les résultats de plus de deux tiers des machines à voter électroniques utilisées lors de l’élection, mais aussi qu’ils les avaient publiés en ligne pour montrer au monde entier que M. Maduro avait perdu.

La condamnation mondiale du manque de transparence a incité M. Maduro à demander à la Haute Cour du Venezuela, composée de loyalistes du parti au pouvoir, de vérifier les résultats. La cour a réaffirmé sa victoire.

Après l’élection contestée, une législation a été introduite au Congrès américain pour interdire les investissements américains dans le secteur pétrolier vénézuélien et pour imposer des restrictions en matière de visas aux responsables actuels et anciens du gouvernement Maduro. Des résolutions reconnaissant la victoire de M. González ont également été présentées à la Chambre des représentants et au Sénat.

M. González, ancien diplomate, s’est exilé en Espagne au début du mois après qu’un mandat d’arrêt a été émis à son encontre dans le cadre d’une enquête sur la publication des feuilles de décompte des voix.

La semaine dernière, le département du Trésor a imposé des sanctions à 16 alliés de M. Maduro, les accusant d’avoir fait obstruction au scrutin et d’avoir commis des violations des droits de l’homme. Parmi les personnes visées figuraient le président de la Haute Cour du pays, des responsables des forces de sécurité de l’État et des procureurs.

En 2023, Trinité-et-Tobago a obtenu une licence spécifique modifiée de l’OFAC autorisant le gouvernement de Trinité-et-Tobago, la National Gas Company of Trinidad and Tobago Limited (NGC), Shell PLC et leurs filiales à faire des affaires avec le Venezuela et PDVSA en ce qui concerne le champ gazier Dragon au Venezuela, jusqu’au 31 octobre 2025.

En avril, le Premier ministre Keith Rowley a assuré que Trinité-et-Tobago ne serait pas affectée par les sanctions américaines contre le Venezuela.

Par REGINA GARCIA CANO Associated Press 

Venezuelan opposition wants US to cancel oil licenses to target Maduro

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Venezuela’s main opposition coalition on Monday called on the US to cancel the licenses that allow Chevron and other energy companies to operate in the South American country to pressure President Nicolás Maduro to negotiate a transition from power.

The appeal came from an adviser to the campaign of Edmundo González Urrutia, who represented the Unitary Platform coalition in the July 28 election, and his main backer, opposition leader Maria Corina Machado. González and Machado claim their campaign won the vote by a wide margin, contradicting the decision of national electoral authorities to declare Maduro the winner.

“We want them cancelled … this is a lifeline to the regime,” adviser Rafael de la Cruz said in reference to the licenses during a panel discussion hosted by a Washington-based think tank.

“We want all the oil companies to go to Venezuela. So, it’s not about the companies. It’s about the situation that is impoverishing the country so badly that practically the whole population wants this regime gone.”

California-based Chevron is the largest company to have received an individual permission from the administration of US President Joe Biden to do business with Venezuela’s state-owned oil company Petróleos de Venezuela S.A., better known as PDVSA. The Treasury Department sanctioned PDVSA in 2019 as part of a policy punishing Maduro’s government for corrupt, anti-democratic and criminal activities.

Chevron’s license was issued in 2022 after Maduro and the opposition coalition jumpstarted a negotiation process. In October, the Treasury Department granted Venezuela a broad reprieve from sanctions after Maduro and the opposition agreed to work to improve electoral conditions ahead of the 2024 presidential contest. But as hopes for a democratic opening faded, the Biden administration clawed back the relief.

The White House left open the possibility for companies to apply for licenses exempting them from the restrictions, which could attract additional investment to the country with the world’s largest proven oil reserves. European companies have benefited from individual licenses.

De la Cruz said the González-Machado campaign wants “to find common ground” with oil companies. But, he said, their presence in Venezuela at the moment give Maduro the ability to try to “normalize … de facto dictatorship that he is trying to set up in Venezuela.”

Chevron did not immediately respond to an emailed request for comment from The Associated Press.

Venezuela’s electoral authorities declared Maduro the victor hours after polls closed on July 28 but unlike previous presidential elections they never released detailed vote tallies to back up their claim, arguing that the National Electoral Council’s website was hacked. To the surprise of supporters and opponents, González and Machado shortly afterward announced not only that their campaign had obtained vote tallies from over two-thirds of the electronic voting machines used in the election but also that they had published them online to show the world that Maduro had lost.

Global condemnation over the lack of transparency prompted Maduro to ask Venezuela’s high court, stacked with ruling party loyalists, to audit the results. The court reaffirmed his victory.

After the disputed election, legislation was introduced in the US Congress to prohibit American investments in Venezuela’s oil sector and to impose visa restrictions on current and former Maduro government officials. Resolutions recognizing a González victory were also introduced in the House and Senate.

González, a former diplomat, earlier this month departed for exile in Spain after a warrant was issued for his arrest in connection with an investigation into the publishing of the vote tally sheets.

Last week, the Treasury Department imposed sanctions against 16 allies of Maduro, accusing them of obstructing the vote and carrying out human rights abuses. Those targeted included the head of the country’s high court, leaders of state security forces and prosecutors.

In 2023, Trinidad and Tobago was granted a Specific Amended OFAC licence authorizing the Government of Trinidad and Tobago, the National Gas Company of Trinidad and Tobago Limited (NGC), Shell PLC and their affiliates to conduct business with the Venezuela and PDVSA with respect to the Dragon Gas Field in Venezuela, until October 31, 2025.

In April, Prime Minister Dr Keith Rowley assured that Trinidad and Tobago would not be affected by US sanctions against Venezuela.

By REGINA GARCIA CANO Associated Press 

Haïti parmi les plus grands pays de transit ou production de drogues

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Dans un mémorandum adressé au secrétaire d’État américain Antony Blinken ce dimanche 15 septembre 2024, le président Joe Biden a classé une vingtaine de pays, principalement en Amérique latine et dans les Caraïbes, dont Haïti, comme de “grands sites de transit ou de production de drogues illicites”. 

“En vertu de l’autorité qui m’est conférée en tant que président par la Constitution et les lois des États-Unis, y compris l’article 706(1) de la loi sur l’autorisation des relations étrangères, exercice financier 2003 (loi publique 107-228) (FRAA), j’identifie par la présente les pays suivants comme principaux pays de transit de drogue ou principaux pays producteurs de drogues illicites (y compris les pays qui sont une source directe importante de précurseurs chimiques utilisés dans la production de certaines drogues et substances affectant considérablement les États-Unis) : Afghanistan, Bahamas, Belize, Bolivie, Birmanie, République populaire de Chine (RPC), Colombie, Costa Rica, République dominicaine, Équateur, El Salvador, Guatemala, Haïti, Honduras, Inde, Jamaïque, Laos, Mexique, Nicaragua, Pakistan, Panama, Pérou et Venezuela”, peut-onlire dans le mémorandum publie sur le site internet de la Maison Blanche. 

Le président Biden a également critiqué la Bolivie et le Venezuela pour ne pas avoir respecté les accords internationaux contre le trafic de drogues au cours des 12 derniers mois. Une douzaine d’autres pays d’Amérique latine ont été identifiés comme principaux lieux de transit ou de production de drogues, parmi lesquels la République dominicaine est mentionnée. 

Conformément au Foreign relations authorization act, le président américain doit chaque année rendre compte des pays considérés comme importants producteurs de drogues ou de points de transit. Pour établir cette liste, une combinaison de facteurs géographiques, commerciaux et économiques est prise en compte, même si un gouvernement a mis en œuvre des mesures strictes de contrôle des stupéfiants. 

Le mémorandum précise que la présence d’un pays sur cette liste “ne reflète pas nécessairement les efforts antidrogue de son gouvernement ou le niveau de coopération avec les États-Unis” et souligne qu’il ne s’agit pas “d’une sanction”. 

Selon le mémorandum, la Bolivie, le Venezuela et la Birmanie sont les trois seuls pays jugés avoir “ manifestement échoué au cours des 12 derniers mois à respecter leurs obligations en vertu des accords internationaux antidrogue”.  

“Conformément à l’article 706(2)(A) de la FRAA, je désigne par la présente la Bolivie, la Birmanie et le Venezuela comme ayant manifestement manqué au cours des 12 derniers mois à leurs obligations en vertu des accords internationaux de lutte contre les stupéfiants et à prendre les mesures requises par l’article 489(a)(1) de la FAA. Cette détermination comprend les justifications des désignations de la Bolivie, de la Birmanie et du Venezuela, comme l’exige l’article 706(2)(B) de la FRAA. J’ai également déterminé, conformément aux dispositions de l’article 706(3)(A) de la FRAA, que les programmes américains qui soutiennent la Bolivie, la Birmanie et le Venezuela sont essentiels aux intérêts nationaux des États-Unis”, declare Joe Biden. 

Le mémo ajoute que, selon les données provisoires du Center for Disease Control and Prevention (CDC), aux États-Unis, il y a eu environ 107 543 décès par surdose en 2023, soit une baisse de 3 % par rapport à 2022. Biden s’est félicité de cette première diminution annuelle des décès par surdose depuis 2018, qu’il attribue aux efforts de son administration. Cependant, il tient à souligner que la résolution du problème est un effort mondial nécessitant une réponse internationale coordonnée. Selon lui, il est impératif d’établir une relation solide et durable avec des alliés « cruciaux » comme le Mexique pour lutter efficacement contre l’épidémie de fentanyl et démanteler les organisations criminelles qui en profitent. 

“Nous poursuivrons notre étroite collaboration avec le Mexique pour empêcher le détournement de précurseurs chimiques et d’équipements liés à la drogue, améliorer la prohibition, les enquêtes et les résultats de la justice pénale et (…) faire progresser l’intégration frontalière”, indique la note. Biden a décrit la Colombie comme un partenaire solide et a souligné qu’il continue de travailler en étroite collaboration avec ce pays pour réduire la production de cocaïne. Il considère également le Pérou comme un partenaire engagé dans ce travail.  

Son mémo fait largement référence à la Chine, qu’il décrit comme ayant pris des mesures significatives l’année dernière pour réduire le flux de précurseurs chimiques vers les producteurs de drogues illicites. Cependant, il estime qu’une action réglementaire soutenue est nécessaire pour réduire considérablement son rôle en tant que source de précurseurs chimiques. 

Rappelons que début août, les États-Unis ont pris la décision d’imposer des sanctions à Michel Martelly, ancien président d’Haïti, en raison de son implication présumée dans le commerce mondial de drogues illicites, selon une annonce du Département d’État américain. Il a exercé la présidence du pays entre mai 2011 et février 2016. Durant son mandat, marqué par les conséquences du séisme dévastateur de 2010, la violence des gangs et le trafic de drogue ont augmenté de manière significative. Haïti a également été secoué par l’un des plus grands scandales de corruption de son histoire, avec le détournement allégué de près de 2 milliards de dollars d’aide issue du programme pétrolier vénézuélien PetroCaribe. 

Consultez le mémorandum via ce lien

Drame à Miragoane, le bilan pourrait s’alourdir

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Plus de 20 morts et 53 blessés, bilan partiel d’un drame à Miragoane. La panne d’un camion citerne rempli de carburant a tourné au drame dans la localité de Callebassier à Miragoane (Nippes).

Parmi les victimes figurent un grand nombre de personnes qui s’étaient précipitées sur  place afin de recueillir du carburant. De grandes quantité de carburant s’écoulait en raison de l’accident.

Selon des survivants une étincelle provoquée par une motocyclette serait la cause du drame.

Le Premier Ministre Haïtien, M. Gary Conille, s’était rendu sur place rapidement. Il s’est dit alarmé par une scène horrible et a demandé aux services sanitaires d’accorder la priorité aux victimes de ce drame.

Le chef du gouvernement avait permis de transférer par hélicoptère 6 victimes vers des structures hospitalières de la région métropolitaine de Port-au-Prince.

De nombreux voyageurs ont été également blessés ou tués. Ils avaient été pris au piège en raison de la configuration de ce tronçon de cette route, le long d’une colline.

Une dizaine de victimes, des grands brûlés, avaient été évacués vers l’hôpital de fond des Blanc par les ambulances de médecins sans frontières  (MSF) et du centre ambulancier National (CAN).

En décembre 2021, un drame similaire avait fait plus de 90 morts au Cap Haïtien. Dans les deux cas la majorité des victimes étaient des gens qui voulaient récupérer le carburant qui s’écoulait du camion.

LLM / radio Métropole Haïti


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Un commissaire de police soupçonné de complicité avec des gangs

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Les enquêteurs de la Police judiciaire haïtienne  poursuivent leur investigation sur la connivence entre un commissaire principal et des gangs. Le commissaire Livenson Gauthier, est en isolement depuis le samedi 14 septembre 2024.

 Il a été appréhendé suite à une plainte faisant état de sa participation à une exécution sommaire. Les faits se seraient déroulés dans la zone de l’hôpital des Petit Frères et Soeurs, à Tabarre.

Le porte parole adjoint de la Police, M. Lionel Lazare, indique que, selon  les premiers éléments de  l’enquête, le commissaire se trouvait sur place à bord de son véhicule de service. Il était accompagné d’un inspecteur de police et de deux autres personnes. Toutes les personnes accusées sont détenues par la police judiciaire. 

M. Lazare rappelle que les policiers sont tenus de respecter les règlements de l’institution policière. Les forces de l’ordre veulent mettre en lumière les relations entre le commissaire Gauthier et les chefs de gang de la commune de Tabarre.

M Lazare explique que le chef de la Police, M. Normil Rameau, s’évertue à épurer l’institution policière. Il a remis en selle le service de renseignement qui aide à identifier les policiers complices des bandits.

Au moins une dizaine de policiers ont été arrêtés aux cours des deux derniers mois.

Le porte parole annonce une intensification de ces activités visant à améliorer l’efficacité des forces de l’ordre.

En août 2024  plusieurs policiers, complices des chefs de gang de Bel Air avaient été appréhendés.

Des organismes de défense des droits humains appellent à la reprise du vetting permanent au sein des forces de l’ordre. 

LLM / radio Métropole Haïti


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