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PetroCaribe: Le Venezuela annule 1,7 milliard$ de dette pour Haïti 

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Le Venezuela a décidé d’effacer plus de 1,5 milliard de dollars de la dette contractée par Haïti dans le cadre du programme PetroCaribe, selon la ministre de l’Économie et des finances Ketleen Florestal.

L’accord, finalisé en janvier, met fin à des années de négociations. Ketleen Florestal, la ministre de l’Économie et des finances, a confirmé l’information lors d’une interview sur la radio Magik 9, soulignant que cette initiative apporte un répit considérable aux finances du pays. 

Selon la ministre, Haïti versait chaque mois entre 9 et 10 millions de dollars pour le service de sa dette envers le Venezuela, mais cet argent était déposé sur un compte bloqué. Les mensualités accumulées ont ainsi permis de régler d’un coup 500 millions de dollars aux autorités vénézuéliennes. En retour, le Venezuela a annulé une dette de 1,7 milliard de dollars, ce qui signifie qu’Haïti ne doit plus 2,2 milliards de dollars au Venezuela.

Rappelons que le gouvernement haïtien, sous la direction de l’ex-Premier ministre Ariel Henry, a conclu cet accord quelques semaines avant la démission de ce dernier. Selon la ministre, Haïti a déjà remboursé 500 millions de dollars de cette dette, et le solde a été annulé. 

Le programme PetroCaribe, lancé en 2005 par l’ancien président vénézuélien Hugo Chavez, visait à fournir du pétrole à tarif réduit à des pays de la région. Environ 2,2 milliards de dollars avaient été empruntés par Haïti dans le cadre de ce projet, permettant un paiement partiel au moment de l’achat et un étalement sur 25 ans pour le reste. 

MENFP forme des formateurs pour les 4 nouvelles matières au 3e cycle

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Le Ministère de l’Education nationale et de la formation professionnelle (MENFP) a lancé, le 12 septembre 2024, une session de formation pour une centaine de techniciens en vue de l’introduction de quatre nouvelles matières dans le programme scolaire du 3ème cycle de l’école fondamentale. Ces matières sont : l’Éducation à la technologie et aux activités productives (ETAP), l’Éducation à la citoyenneté (EC), l’Éducation esthétique et artistique (EEA), et l’Éducation physique et sportive (EPS).

Selon le ministre Augustin Antoine, cette initiative s’inscrit dans une dynamique de transformation du système éducatif haïtien. « L’école traditionnelle, qui tient très peu compte de l’évolution du monde, mérite d’être repensée », a-t-il déclaré en soulignant l’importance de ces nouvelles matières pour former des citoyens responsables et engagés. 

Cette première phase de formation concerne des formateurs du Centre de formation pour l’école fondamentale (CFEF), qui transmettront ensuite leur savoir à 400 formateurs de proximité à travers les dix départements du pays. Ces derniers auront la responsabilité de former à leur tour environ 10.000 enseignants et 250 chefs d’établissements. À long terme, l’objectif est de couvrir l’ensemble des enseignants du 3ème cycle, tant dans le secteur public que privé, selon un communiqué du ministère. 

Selon le MENFP, cette réforme est en phase avec le Plan décennal d’éducation et de formation (PDEF) 2020-2030, qui place la formation continue des enseignants au cœur de la modernisation du système éducatif haïtien. Kendy Nicolas, directeur de l’Enseignement fondamental, a affirmé que « c’est un bon départ vers l’intégration effective de ces matières, qui feront partie des examens officiels dès 2025 ». 

Le ministère soutient que l’intégration de ces nouvelles disciplines vise à enrichir les compétences des élèves en leur offrant une éducation plus adaptée aux réalités contemporaines. Claudin St-Jour, de la direction de la formation et du perfectionnement (DFP), a exhorté les techniciens à faire preuve de créativité en salle de classe, conformément au Cadre d’orientation curriculaire récemment adopté.

Rappelons que le MENFP a lancé un appel à manifestation d’intérêt, mardi, pour le recrutement d’enseignants pour les 4 nouvelles matières introduites dans les classes de 9e année fondamentale. Il est demandé aux intéressés de passer aux Ressources humaines de DDE au cours de la période allant du 16 au 30 septembre 2024 pour déposer leur candidature. 

Le taux du jour de ce vendredi 13 septembre et autres titres de l'actu

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Le taux du jour de ce vendredi 13 septembre et autres titres de l'actu
Ravensley Boisrond
Fri, 09/13/2024 – 07:46

Campagne américaine: Trump intensifie ses attaques contre les migrants

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La campagne présidentielle se poursuit vendredi avec des déplacements de Kamala Harris et de Donald Trump dans des Etats décisifs, alors que le candidat républicain multiplie les diatribes, en partie mensongères, contre les migrants.

Le déplacement du milliardaire de 78 ans dans le Nevada (ouest) sera en théorie consacré à l’économie.

Mais jeudi, pour un meeting en Arizona censé être consacré au même thème, Donald Trump a, comme à son habitude, balayé toutes sortes de sujets, en insistant particulièrement sur l’immigration, une thématique récurrente de sa course à la Maison Blanche et une préoccupation de premier rang des électeurs selon les sondages.

Dans cet Etat de l’Ouest, frontalier du Mexique, il a une nouvelle fois évoqué une affirmation mensongère et raciste selon laquelle des migrants haïtiens voleraient des chiens et des chats pour les manger à Springfield, une petite ville de l’Ohio.

« C’était une magnifique communauté, c’est horrible ce qui s’est passé », a-t-il lancé à la foule, évoquant aussi, sans preuve, le cas de migrants s’en prenant à des « oies » ou « violant des jeunes filles américaines ».

Le candidat républicain promet en cas d’élection de lutter contre l’immigration illégale à coups d’expulsions massives.

Une activiste de droite radicale vue récemment dans son entourage de campagne, Laura Loomer, a pour sa part violemment attaqué Kamala Harris, dont la mère est indienne, en écrivant récemment sur X qu’en cas de victoire de la démocrate, la Maison Blanche « sentirait le curry. »

Kamala Harris sera vendredi dans le « swing state », l’Etat pivot, peut-être le plus crucial de la présidentielle du 5 novembre: la Pennsylvanie, avec ses 19 grands électeurs.

Théorie complotiste

La vice-présidente n’a jusqu’ici pas rebondi sur ces propos de son rival. Lorsque Donald Trump avait évoqué la théorie complotiste sur les animaux domestiques lors de leur débat télévisé mardi, elle avait réagi en secouant la tête avec véhémence et en arborant un air mi-amusé mi-scandalisé.

La campagne américaine se poursuit sur fond de diatribes de Trump contre les migrants

L’ancien président américain et candidat républicain Donald Trump pendant un meeting de campagne à Tucson (Arizona), le 12 septembre 2024 / Rebecca NOBLE / AFP

Cette fille d’une mère indienne et d’un père jamaïcain, première femme vice-présidente des Etats-Unis, n’a jamais embrayé sur les attaques visant son identité depuis le début de sa campagne, menée de manière très méthodique et avec un positionnement résolument centriste.

Jeudi, la démocrate de 59 ans a déroulé son discours déjà bien rodé en Caroline du Nord, un autre Etat pivot du Sud historique américain, sur la façade Atlantique.

« Il est temps de tourner la page » Trump, a-t-elle martelé, en promettant de défendre la classe moyenne et le droit à l’avortement.

A nouveau, Kamala Harris, arrivée avec fracas dans la course après le retrait du président Joe Biden il y a moins de deux mois, a martelé que l’élection serait « très serrée » et qu’elle n’était « pas donnée favorite ».

La candidate, qui de l’avis général a dominé son adversaire lors du débat de mardi, ne pourra pas compter sur une nouvelle confrontation de ce type pour lui donner de l’élan: Donald Trump s’est en effet opposé jeudi à un autre débat.

La campagne américaine se poursuit sur fond de diatribes de Trump contre les migrants

L’inflation aux Etats-Unis / Samuel BARBOSA / AFP

Dans une Amérique qui semble aujourd’hui irrémédiablement divisée sur le plan politique, les deux candidats sont au coude-à-coude dans les sondages.

Comme en 2016 et 2020 tout devrait donc se jouer sur quelques dizaines de milliers de voix d’électeurs indécis dans six ou sept Etats stratégiques, et ce quel que soit le total de voix à l’échelle du pays, puisque l’élection se déroule selon le principe du suffrage universel indirect.

Affaire des 100 millions à la BNC : confrontation reportée suite à l’absence de Raoul Pierre Louis

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L’affaire des 100 millions à la Banque Nationale de Crédit (BNC) continue de secouer le milieu politique en Haïti. Ce scandale majeur, qui implique des accusations de corruption, concerne notamment le conseiller président Smith Augustin et l’ex-président du conseil d’administration de la BNC, Raoul Pierre Louis, parmi d’autres personnalités. Les accusations portent sur une tentative d’extorsion de fonds à la Banque Nationale de Crédit, une affaire qui est actuellement sous enquête par l’Unité de Lutte contre la Corruption (ULCC).

La confrontation tant attendue entre Smith Augustin et Raoul Pierre Louis, prévue ce jeudi 12 septembre 2024 à l’ULCC, n’a finalement pas eu lieu. Raoul Pierre Louis a ignoré l’invitation de l’ULCC, entraînant ainsi le report de la séance, selon les avocats du Conseiller Président Smith Augustin. En conséquence, l’ULCC a rédigé un procès-verbal de carence pour formaliser l’absence et organiser une nouvelle rencontre.

Par ailleurs, Me Mario Delcy, l’avocat de Smith Augustin, a affirmé que son client reste disponible pour une future confrontation. Il a exprimé l’espoir d’une prochaine séance pour clarifier cette affaire complexe. En attendant, l’ULCC poursuit ses investigations pour élucider les accusations de détournement de fonds.

Ce scandale a provoqué un remous considérable au sein du Conseil Présidentiel de Transition qui risque d’être frappé de caducité selon des acteurs politiques si la solution à cette crise n’est pas trouvée avant le 7 octobre prochain, date à laquelle le Conseiller Smith Augustin devrait assurer la coordination de la présidence tournante du CPT pendant environ 5 mois.

Marvens Pierre


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Renfort caribéen à la MMAS : la sécurité toujours incertaine

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Plus de deux mois après l’arrivée des premières troupes kényanes, les efforts internationaux pour restaurer la sécurité en Haïti peinent à porter leurs fruits. Ce jeudi 12 septembre 2024, une délégation caribéenne composée de 22 policiers jamaïcains et 2 béliziens a débarqué à Port-au-Prince pour renforcer la mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS). Leur mission : appuyer les troupes déjà présentes et prêter main-forte à la Police Nationale d’Haïti (PNH) dans sa lutte contre l’insécurité grandissante.

Malgré ces déploiements successifs, les résultats escomptés tardent à se concrétiser. Jusqu’à présent, aucun des territoires sous contrôle des gangs n’a été repris par les forces de l’ordre, et les zones rouges continuent de s’étendre. Le chef de la mission, Godfrey Otunge, a précisé que ces renforts viennent accroître la capacité d’action des troupes sur place, tout en annonçant l’arrivée prochaine d’autres soldats pour compléter le dispositif.

Cependant, face à la persistance de l’insécurité, la question se pose : que peut-on réellement espérer de ces 24 nouveaux membres de la force multinationale ? Si leur arrivée est symbolique et bienvenue, de nombreux observateurs estiment que les moyens déployés jusqu’à présent sont insuffisants pour renverser la situation. De plus, la mission fait face à une grave crise de financement.

La mission, tout en renouvelant son engagement à soutenir la PNH, admet que le chemin vers la restauration de l’ordre est encore long et semé d’embûches. Alors que les attentes de la population et de la communauté internationale sont grandes, l’efficacité de ces renforts sera scrutée dans les semaines à venir.

Marvens Pierre


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Des soldats et des policiers jamaïcains arrivent en Haïti

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Deux douzaines de soldats et d’officiers de police jamaïcains sont arrivés en Haïti jeudi pour rejoindre une mission soutenue par l’ONU et dirigée par le Kenya pour lutter contre des gangs puissants. 

La Jamaïque est le deuxième pays à rejoindre la mission, qui a été approuvée par le Conseil de sécurité des Nations unies en octobre 2023 et qui a débuté lorsque le premier contingent de policiers kényans est arrivé en Haïti à la fin du mois de juin. Deux officiers supérieurs du Belize, pays d’Amérique centrale, se sont joints aux Jamaïcains, selon le gouvernement de ce pays. 

Les garde-côtes américains ont indiqué à l’Associated Press qu’un de leurs avions avait transporté les Jamaïcains et les Béliziens jusqu’à Haïti. 

En début de semaine, les autorités jamaïcaines ont annoncé le déploiement imminent et ont déclaré que les 20 soldats et les quatre policiers seraient chargés de fournir un soutien en matière de commandement, de planification et de logistique. 

Ils travailleront aux côtés de l’armée et de la police haïtiennes pour lutter contre les gangs qui contrôlent 80 % de la capitale, Port-au-Prince. 

La Jamaïque s’était engagée à fournir un total de 170 soldats et 30 policiers, mais le Premier ministre Andrew Holness a déclaré qu’il n’était pas possible de les déployer tous en même temps. 

Les Jamaïcains ont été déployés alors que les États-Unis mettent en garde contre le manque de ressources de la mission dirigée par le Kenya et qu’ils envisagent une mission de maintien de la paix de l’ONU pour obtenir plus d’argent et de personnel. 

Les États-Unis et l’Équateur ont récemment fait circuler un projet de résolution demandant aux Nations unies de commencer à planifier une opération de maintien de la paix pour remplacer la mission actuelle. Mais les experts ont déclaré qu’il était peu probable que le Conseil de sécurité de l’ONU l’approuve. 

La mission actuelle devrait compter un total de 2 500 personnes. Les Bahamas, le Bangladesh, la Barbade, le Bénin et le Tchad se sont également engagés à envoyer des policiers et des soldats, sans que l’on sache exactement quand cela se produirait. 

Springfield, sous tension de la rhétorique anti-migrants de Trump

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En apprenant que la mairie de sa ville était fermée après une alerte à la bombe, Mackenso Roseme, un Haïtien ayant immigré aux Etats-Unis, a eu la confirmation de la tension qui règne jeudi à Springfield.

Il a alors quitté son travail, dans un entrepôt Amazon de la ville voisine de Dayton, et s’est rendu à l’école primaire où est scolarisé son enfant.

Là, il est tombé sur une inscription mentionnant en anglais, espagnol et en créole que les élèves avaient été évacués jusqu’au lycée.

« Quand je suis venu ici (à Springfield), je n’avais pas de doutes. Mais le moment actuel, vraiment, est préoccupant », confie-t-il à l’AFP, en référence aux rumeurs infondées relayées par Donald Trump contre les migrants haïtiens qui vivent dans la commune.

« Je suis un peu stressé. Je pense que quelque chose peut arriver », ajoute-t-il.

Les autorités de Springfield ont annoncé avoir ordonné l’évacuation jeudi de la mairie. « En raison d’une alerte à la bombe adressée à divers organes de Springfield aujourd’hui, la mairie est fermée », peut-on lire sur le compte Facebook officiel de cette petite ville de 60.000 habitants située dans l’Etat de l’Ohio. Sur cette population, quelque 15.000 migrants sont arrivés ces dernières années, dont une partie importante d’Haïtiens.

« Racines racistes »

Springfield est depuis lundi au coeur d’une vive polémique, lancée par la droite radicale et attisée par Donald Trump, qui affirme faussement que ces migrants haïtiens s’y attaquent à des chiens ou des chats pour les manger.

Springfield, ville sous tension de la rhétorique anti-migrants de Trump

Un père de famille haïtien devant l’école primaire Fulton de Springfield qui a été évacuée, à Springfield (Ohio), aux Etats-Unis, le 12 septembre 2024 / ROBERTO SCHMIDT / AFP

La police locale a beau avoir catégoriquement démenti cette thèse, ainsi que de nombreux médias de vérification d’information dont l’AFP, le candidat républicain l’a répétée plusieurs fois depuis mardi, quand il l’avait déjà colportée lors de son débat télévisé contre Kamala Harris.

La Maison Blanche a de son côté dénoncé une « théorie conspirationniste (…) aux racines racistes ».

« Ce genre de propos, ce genre de désinformation est dangereux, car des gens vont y croire, aussi absurde et stupide que cela soit, et ils pourraient réagir sous une forme provoquant des blessés », a déclaré mardi John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de l’exécutif.

Jeudi, la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, a enfoncé le clou: « Ces propos immondes (…) mettent des vies en danger » dans « les communautés qui sont visées par ces tentatives de les salir ».

Parallèlement, sur place à Springfield, des initiatives tentent d’apaiser la tension et la confusion ambiantes. Un groupe de religieux de différentes origines ethniques a convoqué une conférence de presse jeudi. Ils se sont affichés priant ensemble, les mains jointes, et ont lancé un appel à l’unité.

Clergé solidaire

« Il y eu aujourd’hui des choses qui se sont produites, des menaces de violences », explique à l’AFP Wes Babian, un ancien pasteur d’une église baptiste locale. « Cela nous a poussés à appeler le clergé à se rassembler pour exprimer notre soutien à la population haïtienne et notre inquiétude pour leur bien-être ».

Les accusations anti-Haïtiens à Springfield semblent avoir émané d’un simple message sur Facebook, censé venir d’un habitant de Springfield, citant lui-même une amie de la fille de son voisin selon laquelle ses propres voisins — présumés haïtiens — tentaient de manger son chat.

Springfield, ville sous tension de la rhétorique anti-migrants de Trump

Des policiers devant la mairie de Springfield évacuée, à Springfield (Ohio), aux Etats-Unis, le 12 septembre 2024 / ROBERTO SCHMIDT / AFP

Malgré le caractère hautement douteux de la rumeur, Donald Trump et ses proches n’ont jusqu’ici montré aucune volonté de revenir sur leurs affirmations.

« L’Ohio est inondé de migrants sans papiers, la plupart originaires d’Haïti, qui s’emparent de villes et de villages à un rythme jamais vu », a encore écrit jeudi le candidat républicain sur son réseau Truth Social.

Donald Trump refuse de participer à un 2e débat avec Kamala Harris

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Il n’y aura pas de troisième débat », a déclaré le candidat républicain, qui inclut son échange télévisé face à Joe Biden en juin en plus de sa confrontation mardi face à la vice-présidente.

Après le premier débat face à Kamala Harris, le candidat républicain à la présidence Donald Trump ne savait pas encore s’il ressentait le besoin d’un second débat face à sa rivale démocrate, au lendemain d’un premier face-à-face entre les deux personnalités. « Je ne suis pas enclin à le faire, parce que j’ai largement gagné ce débat », a-t-il déclaré dans une interview accordée mercredi à Fox News.

« Les perdants demandent toujours une revanche »

Dans la foulée de l’émission diffusée sur ABC News, l’équipe de Mme Harris avait proposé à M. Trump de participer à un deuxième débat télévisé. Le milliardaire avait répondu presque immédiatement qu’il n’avait « aucun problème » avec cela, considérant cette proposition comme la preuve qu’il a « gagné » le débat, car « les perdants demandent toujours une revanche ».

Les médias américains sont toutefois d’avis contraire. Pour les téléspectateurs de CNN, c’est bien Kamala Harris qui a gagné le débat. Pour l’analyste politique de Fox News, une chaîne pourtant favorable à Donald Trump, il est « assez clair » que la vice-présidente s’en est mieux sortie que le milliardaire. Des républicains ont également déclaré au New York Times que l’ancien locataire de la Maison Blanche s’en était moins bien sorti que sa rivale démocrate.

Lors de son interview sur Fox News, Donald Trump s’est également plaint des journalistes d’ABC News qui modéraient le débat. Il avait affirmé au préalable, sans preuve, qu’ils seraient plus en phase avec les démocrates et qu’ils voulaient le présenter sous un mauvais jour. « C’était une affaire truquée, comme je l’avais présumé, quand vous regardez le fait qu’ils corrigeaient tout (ce que je disais) et qu’ils ne la corrigeaient pas elle », a-t-il dénoncé.

CNN a dénombré 30 contre-vérités de la part du républicain et une exprimée par sa rivale au cours du débat. De plus, selon NBC News, l’ancien président a eu plus de temps de parole que Mme Harris.

Le DG de la PNH rencontre l’Expert de l’ONU sur les droits humains

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Le Directeur général a.i de la Police nationale d’Haïti (PNH), Rameau Normil, a rencontré William O’Neill, Expert des Nations Unies sur la situation des droits humains en Haïti, le mercredi 11 septembre 2024, au siège de la DGPNH à Clercine, Tabarre.

Selon un communiqué de l’institution policière, les discussions ont porté sur plusieurs sujets concernant la situation des droits humains dans le pays. Le Commandant en chef de la PNH et l’expert onusien ont échangé sur les défis auxquels fait face l’institution policière, notamment en matière de maintien de l’ordre dans le respect des droits fondamentaux.

O’Neill a salué les efforts déployés par la PNH dans l’accomplissement de sa mission, félicitant particulièrement les avancées réalisées dans le domaine du respect des droits humains et soulignant l’importance de poursuivre ces efforts pour renforcer la sécurité et la justice en Haïti.

Par ailleurs, le numéro un de l’institution policière avait rencontré, un jour plus tôt, soit le 10 septembre, le sous-secrétaire général aux Affaires politiques des Nations-Unies, Miroslav Jenca, où les deus hommes ont discuté notamment sur la question sécuritaire du pays ainsi que du renforcement des capacités da la PNH.