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Blinken, appelle le premier ministre Henry et le (HCT) à engager un processus de dialogue sérieux

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L’administration américaine, par le truchement du secrétaire d’Etat, Anthony Blinken, appelle le premier ministre Ariel Henry et le Haut Conseil de Transition (HCT), à engager un processus de dialogue sérieux afin de sortir le pays du bourbier.

« Nous nous enjoignons nos partenaires pour encourager le Premier ministre Henry, le Haut Conseil de la transition et d’autres représentants politiques, économiques, religieux et de la société civile à lancer un processus sérieux », a tweeté le chef de la diplomatie américaine qui est revenu sur le sommet de Kingston qui, selon lui, doit se poursuivre.

Par ailleurs, Anthony Blinken estime que le déploiement d’une force multinationale ne doit pas être un substitut au dialogue politique.

« Nous continuons à croire qu’un processus politique mené par Haïti et appartenant à Haïti est le meilleur moyen de forger une résolution qui soit acceptée par le peuple haïtien et qui puisse durer », a renchéri M. Blinken.

Notons que la semaine dernière des acteurs politiques ainsi que le premier ministre  Ariel Henry étaient réunis à Kingston à la Jamaïque, dans le but de trouver une issue à  la crise politique.

Mais après trois jours de discussions les lignes n’ont pas bougé. Les différents protagonistes ne voulaient pas faire des concessions.

Le Premier Ministre M. Ariel Henry, reste attaché à la gouvernance actuelle, tandis que l’opposition  exige  un gouvernement bicéphale.

Le Chef du gouvernement poursuivre les discussions en Haïti avec les responsables de plusieurs partis politiques, après  l’échec de Kingston.

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La mission du Bureau est de convaincre les partenaires non présents sur le terrain, précise Sébastien Carrière

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L’annonce faite, le week-end écoulé, par la Ministre canadienne des Affaires Étrangère, Mélanie Joly, concernant l’installation en  République Dominicaine d’un bureau de coordination de l’aide internationale à Haïti, a crée des remous. Néanmoins, l’ambassadeur du Canada à Port-au-Prince précise que ce mécanisme est nouveau et va surtout dans le sens de rassembler les bailleurs potentiels sur un terrain hors de la crise afin de mieux coordonner l’aide à la PNH. Par ailleurs, des discussions sont en cours pour trouver un autre pays assez proche d’Haïti pour y installer le bureau, a fait valoir ce lundi, Sébastien Carrière.

D’entrée de jeu, le diplomate précise, en entrevue sur Métropole, que le bureau dont la Ministre Joly parlait ne va nullement remplacer les autres bureaux déjà en place pour soutenir les forces de Police en Haïti. C’est un bureau technique qui est déjà opérationnel en tant que mécanisme entre capitales. Son objectif est de  se rapprocher du terrain au niveau technique et collaborer de façon pratique et concrète avec des pays qui ne sont pas sur place en Haïti

Alors que le choix de la République Dominicaine semble poser problèmes pour des raisons historiques, l’ambassadeur Sébastien Carrière tient à préciser que ce territoire a été choisi non seulement en raison de sa proximité avec Haïti mais aussi parce que de nombreux partenaires internationaux qui ont des représentations en république voisine ne peuvent pas venir s’installer dans le pas afin de contribuer efficacement au renforcement de la PNH. Si le Bureau aura à coordonner l’aide internationale à la Police Nationale d’Haïti, il est évident qu’il soit dans un endroit pas très éloigné du pays. « Des discussions sont en cours et le lieu sera bientôt connu de tous.», a déclaré M. Carrière.

L’installation du nouveau bureau dans un autre pays qu’Haïti ainsi que l’envoi de 3 experts en sécurité à l’ambassade du Canada à Port-au-Prince – dont l’annonce a été faite en janvier dernier – ne sont que le sommet de l’iceberg concernant le plan élaboré pour renforcer les capacités cognitives et opérationnelles de la Police Nationale.

Malgré l’intervention de Sébastien Carrière, aucune précision n’a été apportée sur la raison pour laquelle la Ministre Mélanie Joly a désigné la République Dominicaine en tant que l’endroit où le bureau serait installé. Une installation qui coûterait une bagatelle de 20 millions de dollars. Avec la sortie des autorités dominicaines niant qu’elles ont accordé la permission au Canada pour une telle initiative, de nombreuses questions méritent d’être posées : Y avait-il une planification préalable ? Le Canada va-t-il forcer la main à la République Dominicaine ? Quelles sont les vraies intentions d’Ottawa ?

Alors que le flou persiste, il faudra attendre le weekend prochain pour avoir une idée de la suite des événements, a par ailleurs souligné le diplomate Carrière sans vouloir anticiper ou contredire ses supérieurs à Ottawa.

Marvens PIERRE

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Plus de 5 jours de dysfonctionnement du système de paiement

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L’infrastructure de sécurité. L’accès physique. L’accès logique. Duplication en temps réel du système. Traces d’audit.

5 jours après l’arrêt du système de paiement inter bancaire les autorité monétaires haitiennes n’avaient toujours pas fourni des détails sur les causes de la panne technique.
Des spéculations et intox sont diffusées sur les réseaux sociaux provoquant de grandes inquiétudes chez les opérateurs économiques.

Des sources bien informées font état de la visite de certains officiels, dont le grand argentier de la République, au siège de la BRH.
Selon les informations communiquées par les opérateurs du système bancaire, le service de paiement inter bancaire haïtien (SPIH) et le processus national de Paiement (Pronap) sont dysfonctionnels.

Toutefois le système de compensation est disponible mais avec un allongement du délai.
Il faut 5 jours dans la région métropolitaine et 10 jours en région pour compléter une transaction de compensation.

Les transferts de fonds vers l’étranger sont toujours fonctionnels.
Le système Swift avait été mis en place par les américains.

Des spécialistes sont dans l’attente d’une explication des autorités monétaires et financières.
On évoqué une éventuelle cyber attaque qui pourrait être à l’origine de l’arrêt du système de paiement géré uniquement par la BRH.

Les économistes font valoir que l’arrêt du système provoque un ralentissement des activités commerciales. Les petites et moyennes entreprises sont les plus impactées par le dysfonctionnement.

Il s’agit d’un revers pour les autorités monétaires qui récemment avaient encouragé les acteurs économiques à recourir aux transferts de fonds afin de limiter les pressions sur le dollar américain.

LLM / Métropole Haïti

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Le gouvernement dominicain s’oppose à un bureau pour Haïti

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Le gouvernement dominicain a cédé aux pressions des ultra nationalistes pour refuser l’implantation d’un bureau spécial du Canada.
La rhétorique anti haïtienne est reprise par des dirigeants politiques dominicains. Aucun d’entre eux n’ose prendre une position différente.

Le correspondant de radio Métropole à Santo Domingo, M. Jean Michel Carroit, estime que dans le même temps qu’il y a eu un certain cafouillage des autorités canadiennes qui ont annoncé l’installation du bureau sans avoir réalisé des négociations au préalable.

Le gouvernement de Luiz Abinader est sensible aux arguments de l’extrême droite qui dispose de leviers importants dans les médias.
Toutefois le petit parti d’extrême droite ne recueille qu’un pourcent des votes de l’électorat.

L’extrême droite cri au non respect de la souveraineté nationale.
Certains directeurs d’opinion ont regretté que le gouvernement d’Abinader qui réclame une assistance de la communauté internationale pour Haïti refuse de collaborer lorsqu’il y a une initiative en ce sens.
De l’avis de M. Carroit on exagéré les conséquences de l’immigration illégale Haïtienne.
Cependant les ressortissants haïtiens, qui ont immigré ces derniers mois, arrivent avec des ressources financières qu’ils investissent dans l’économie.

LLM / radio Métropole Haïti

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Le bureau canadien pour la coordination de l’aide internationale à Haïti en République Dominicaine, un sujet de controverse

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Les réactions fusent de toutes parts au lendemain de l’annonce faite par la Ministre canadienne des Affaires Etrangères, Mélanie Joly, concernant l’installation d’un bureau en République Dominicaine par le Canada afin de coordonner l’aide internationale à Haïti. Alors que les autorités dominicaines s’y opposent et nient avoir autorisé le gouvernement de Trudeau à prendre une telle initiative sur leur territoire, des experts haïtiens en relations internationales assimilent une telle démarche à une « mise sous tutelle ».

Réagissant à un article de Listín Diario sur Twitter, le maire de Santiago, Abel Martínez Durán rejette d’un revers de main la proposition canadienne. « La communauté internationale doit comprendre, une fois pour toutes, que les solutions à la crise en Haïti doivent être mises en œuvre sur son propre territoire et à l’intérieur de ses frontières. Nous rejetons les prétentions du Canada d’établir des bureaux en République dominicaine pour soi-disant coordonner l’aide au pays voisin. Qu’ils les installent en Haïti !», a-t-il fait savoir.

A un niveau plus élevé, le gouvernement dominicain a réagi et sa position a rejoint celle du maire de Santiago qui est également candidat à la prochaine présidentielle dominicaine. Le ministre des affaires étrangères de la République Dominicaine, Roberto Alvarez, a précisé que le gouvernement auquel il appartient n’a discuté, convenu ou accordé aucune autorisation pour l’installation sur son territoire d’un bureau de coordination du soutien à la Police Nationale d’Haïti, comme l’indiquent les informations d’un média canadien.

Alors que le gouvernement haïtien est avare de commentaires concernant ce dossier, des intellectuels haïtiens dont des experts en relations internationales assimilent l’annonce faite par le Canada à une mise sous tutelle. Pierre Antoine Louis, diplomate de carrière déclare que le pays vit des moments sombres et perd progressivement sa souveraineté avec les crises multiples qui ne cessent de s’aggraver. Selon lui, le Canada ne manifeste aucune volonté à aider Haïti à sortir de l’impasse. Pourquoi ne pas installer ce bureau à leur ambassade à Port-au-Prince , s’interroge le spécialiste. Il invite l’Etat haïtien à refuser cette assistance et appelle à une conscience patriotique. Les 20 millions de dollars prévus pour la mise en place de ce bureau pourraient servir la PNH autrement, a-t-il souligné, tout en demandant aux élites haïtiennes de prendre leurs responsabilités en créant une cagnotte au profit des Forces Armées d’Haïti (FAD’H) et de la Police Nationale.

Au milieu de ce tohubohu, la représentation diplomatique du Canada dans le pays ne veut pas élaborer sur ce dossier. « Je pense que nous avons mal expliqué hier ce que sera ce nouveau mécanisme. Ce bureau a pour objectif de renforcer la coordination de l’aide à la PNH, avec notamment des partenaires qui ne sont pas présents sur le terrain en Haïti et en complément de la coordination qui se fait déjà entre capitales, en y affectant de nouvelles ressources humaines à temps complet dédiés seulement à Haïti.», a-t-il fait parvenir par écrit à notre rédaction refusant de faire d’avantage de déclarations lorsque nous l’avions contacté par téléphone. Le travail de coordination qui a actuellement cours en Haïti va se poursuivre, incluant via notre équipe de liaison en sécurité de 3 personnes déployée à l’Ambassade du Canada à Port-au-Prince depuis janvier 2023, a-t-il poursuivi.

La question d’Haïti est devenue une patate chaude entre les mains de la communauté internationale, une peau de chagrin dont tout le monde fuit inévitablement. Malgré l’état de l’aggravation de la situation, les protagonistes de la crise multiforme refusent de dialoguer en vue de trouver une solution viable.

Marvens PIERRE 

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Le bureau canadien suscite des préoccupations

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De nombreuses interrogations sont soulevées après l’annonce de la création par le Canada d’un bureau de coordination de l’aide internationale à Haïti.
Moins de 24 heures après l’annonce de la ministre des affaires extérieures du Canada, le ministre dominicain des affaires étrangères a précisé qu’aucune autorisation n’avait été accordée en ce sens.

La création de ce bureau intervient après une nouvelle requête du Premier Ministre haïtien, M Ariel Henry, à l’Organisation des Nations Unies (ONU).
Le chef de l’exécutif haïtien avait expliqué quelques jours plus tôt qu’il n’avait pas sollicité une intervention militaire étrangère.

Le gouvernement haïtien avait sollicité un support sécuritaire.
Le bureau de coordination canadien devra ofrir une assistance dans les aspects financiers, de la formation et des équipements.

Le bureau semble répondre à la requête précise haïtienne.
Le gouvernement de Justin Trudeau annonce le décaissement de 20 millions de dollars durant l’été 2023 pour la mise en place du bureau.

Cependant l’installation du bureau en République Dominicaine témoigne d’une méfiance envers les autorités gouvernementales haitiennes.
Les forces haitiennes n’ont pas eu la capacité de protéger le consulat de la Jamaïque.
De plus des derniers jours des résidences de deux anciens sénateurs et une entreprise ont été saccagées par des bandits lourdement armés.

LLM / radio Métropole Haïti

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La diaspora mobilisée pour Haiti

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Les leaders protestants de la diaspora entendent oeuvrer pour rétablir un climat de paix en Haïti. De nombreux pasteurs dénoncent dans leurs sermons les crimes atroces perpétrés par les gangs.

L’évêque Gregory Toussaint, qui dirigé l’une des plus importantes églises protestante, exhorte les chrétiens à agir à l’instar du prophète Amos pour combattre l’insécurité en Haïti.

De l’avis du Bishop Toussaint les haïtiens vivant aux États Unis peuvent faire pression sur les autorités américaines. Il révèle que les présidents Obama et Trump l’avaient appelé au sujet de la communauté.

La communauté haïtienne est forte de 2 millions de personnes dont 60% ont pris la nationalité américaine.
Les haïtiens résident en majorité dans une dizaine d’état.
Les grandes concentrations haitiennes sont en Floride, à New York, au New Jersey et à Massachausset.

Des associations de pasteurs d’origine Haïtienne multiplient les séances de travail avec des élus Américains d’origine Haïtienne et avec les présidents des commissions affaires étrangères du Sénat et du Congrès afin de promouvoir un projet de loi favorable à Haïti.

Le projet de loi, qui sera soumis au vote des legislateurs en juin, préconise l’adiption de sanctions contre les financeurs des gangs.
Les Américains d’origine haïtienne peuvent faire basculer une élection présidentielle dans l’un ou l’autre camp, dit-il rappelant que la Floride est un swing state.

LLM / radio Métropole Haïti

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Crise en Haïti : L’ONU s’inquiète et  convoque une réunion spéciale ce vendredi

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Une réunion spéciale du Conseil économique et social des Nations-Unies (ECOSOC) sera organisée le vendredi 16 juin 2023 pour traiter de la crise alimentaire en Haïti et trouver une réponse internationale. Bob Rae, Ambassadeur du Canada à l’ONU et président du groupe consultatif ad hoc du conseil sur Haïti, a souligné que cette convocation vise à attirer l’attention sur les liens entre les différents problèmes rencontrés et à convaincre les pays de leur importance.

La réunion de haut niveau comprendra des discours du chef du Conseil économique et social, des premiers ministres de la Jamaïque et de Saint-Vincent-et-les Grenadines, du ministre haïtien de la planification, de la directrice exécutive du Programme alimentaire mondial, de la directrice exécutive de l’UNICEF et de l’Ambassadeur Bob Rae. Une table ronde avec des représentants de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international et de l’ONU en Haïti est également prévue. Cette réunion spéciale fait suite à d’autres rassemblements, notamment une réunion des ministres des Affaires étrangères organisée par la ministre canadienne des Affaires étrangères Mélanie Joly et trois jours de dialogue politique inter-haïtien en Jamaïque. La directrice exécutive de l’UNICEF, Catherine Russell, se rendra en Haïti pour évaluer les effets de la crise de première main et mobiliser le soutien international. Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a également prononcé un discours enregistré lors de la réunion des ministres, soulignant la nécessité d’une aide internationale et de mesures pour garantir la sécurité en Haïti.

D’après le diplomate canadien, la crise alimentaire en Haïti est aggravée par le changement climatique, les conditions météorologiques du pays et l’augmentation des prix des produits tels que le blé en raison de la guerre en Ukraine. La violence et l’instabilité politique actuelle ont également contribué à cette situation difficile. En avril 2022, l’ONU avait lancé un plan humanitaire exceptionnel de 719 millions de dollars pour Haïti, presque le double de ce qui avait été demandé initialement. C’était le montant le plus élevé depuis le tremblement de terre dévastateur de magnitude 7,0 en 2010, qui avait ravagé la capitale et les villes voisines. Malgré l’urgence des besoins, seulement 20% du plan ont été financés. Les récentes inondations dans 8 des 10 départements du pays, suivies d’un autre tremblement de terre meurtrier dans la région de la Grand’Anse, ont encore aggravé les besoins humanitaires. Les inondations ont entraîné la mort d’au moins 58 personnes, blessé 143 autres et détruit, endommagé ou inondé plus de 37 000 maisons, selon la Direction de la protection civile haïtienne.

Bob Rae a déclaré qu’il y avait une situation humanitaire urgente et que le groupe consultatif de l’ONU sur Haïti s’efforçait d’aller au-delà de la réponse humanitaire immédiate. Il a souligné la nécessité pour Haïti de devenir plus autonome en matière de production alimentaire, en développant la chaîne alimentaire agricole et en créant une industrie alimentaire dans le pays. La dépendance croissante aux importations alimentaires et l’aggravation de la faim ne sont pas propres à Haïti, comme cela a été évoqué lors de la récente réunion entre la vice-présidente Kamala Harris et les membres de la communauté caribéenne de 15 pays aux Bahamas.

La pénurie alimentaire en Haïti est aiguë et contribue à l’aggravation de la crise humanitaire. Selon les dernières statistiques du ministère des Finances haïtien, les prix du riz ont augmenté en moyenne de 59%, de la viande de 6,5%, du lait de 53% et de l’huile de cuisson de 77% entre mars 2022 et mars de cette année. Pendant ce temps, les coûts de transport ont plus que doublé. Les problèmes de sécurité en Haïti sont également une préoccupation majeure.

Marvens PIERRE

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La CNDDR menacée par les fournisseurs d’armes

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Les membres de la Commission Nationale de Désarmement Démobilisation et Réinsertion (CNDDR) sont dans la ligne de mire des fournisseurs d’armes, indique le porte parole de cette structure M. Jean Rebel Dorcenat.
Il révèle qu’au moins trois commissaires ont été l’objet de tentative d’assassinat ces derniers mois.

Le dernier incident en date est l’attaque d’individus armés contre le président de la commission. L’officier s’est défendu pour sauver sa peau, explique M. Dorcenat révélant que le véhicule a été touché de 13 projectiles.

Les membres de la CNDDR se sont mis à couvert compte tenu des menaces qui leur avaient été adressées.
M. Dorcenat soutient que la soumission d’une liste d’individus impliqués dans le trafic d’armes et de munitions au président Jovenel Moïse est à l’origine des menaces.

Les structures étatiques n’ont pas eu le temps d’agir sur ce dossier avant l’assassinat du président.
M. Dorcenat indique avoir évoqué le dossier récemment avec le juge Instructeur Walter Wesser Voltaire.

En ce qui a trait aux chefs des gangs, M. Dorcenat explique qu’il n’a été à aucun moment menacé par les bandits.

LLM / radio Métropole Haïti

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Un second round de discussions est prévu

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Il faut voir le verre à moitié plein, cest en quelque sorte la lecture de M. Rosny Desroches, dirigeant de l’initiative de la Société Civile sur la réunion de Kingston.
Il soutient qu’il y a eu une mise en commun des propositions de l’opposition, faisant valoir que les divergences concernent la gouvernance.

Regrettant que cette thématique ait été abordée tardivement, M. Desroches insiste sur la poursuite des discussions.
Il y aura un second round des négociations à Port-au-Prince, explique t-il.

Le groupe des eminentes personalités promet de réaliser de nouvelles rencontres dans un bref délai.

Rosny Desroches préconise que le débat soit centré sur le format de gouvernance. Des acteurs promotent un gouvernement bicéphale par le biais d’une présidence collégiale.

Si les diverses factions de l’opposition ne jurent que par le bicephalisme, le Premier Ministre, M. Ariel Henry, et ses alliés restent accrochés à un gouvernement monocephale.
Ils font valoir qu’il n’existe aucun mécanisme légal pour désigner un président provisoire.
Ils proposent un gouvernement de large consensus en vue de réaliser les élections dans un délai raisonnable.

LLM / radio Métropole Haïti

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