Le mercredi 7 juin dernier, les autorités douanières ont fait savoir qu’elles avaient effectué une nouvelle saisie d’une cargaison d’armes et de munitions provenant des États-Unis d’Amérique.
Pendant la vérification d’un conteneur, les agents douaniers ont fait une découverte troublante. Ils ont mis la main sur plusieurs éléments, dont des parties de fusils d’assaut M4, cinq chargeurs pour fusils M4, une crosse de fusil, une jumelle, trois parties de crosse Glock, 340 cartouches de calibre 5.56, 115 cartouches de calibre 9 mm, un casque de champ de tir, une crosse de calibre M4, deux boîtes vides d’armes à feu de marque Glock et d’autres accessoires connexes.
L’identité d’une personne arrêtée dans le cadre de cette affaire n’a pas été divulguée par l’Administration générale des douanes (AGD).
Selon les informations publiées par les autorités douanières, les objets saisis ont été remis à la police. Cette action témoigne de l’engagement des douanes et des forces de l’ordre à contrôler le trafic d’armes illicites et à prévenir les conséquences potentiellement dangereuses de telles activités.
Le Canada a pris des mesures de sanction à l’encontre de Gracia Delva et Victor Prophane, deux anciens représentants du département de l’Artibonite à la Chambre des Députés et au Sénat, dans le cadre d’une série de sanctions visant des personnalités haïtiennes accusées d’avoir contribué à l’insécurité en Haïti. L’annonce a été faite par la ministre des Affaires étrangères du Canada, Mélanie Joly, lors d’une réunion ministérielle sur Haïti, le jeudi 15 juin 2023, a révélé l’ambassadeur du Canada en Haïti, Sébastien Carrière, sur son compte Twitter.
En conséquence, ces deux hommes politiques se voient interdire l’entrée sur le territoire canadien, et leurs avoirs ont été gelés au Canada. Gracia Delva avait été élu député de Marchand Dessalines lors de la 50e législature, avant de devenir sénateur sans avoir terminé son mandat de député, tandis que Victor Prophane avait été député de Petite Rivière de l’Artibonite au sein de la même législature.
Le Canada a déjà sanctionné plusieurs anciens parlementaires, démontrant ainsi son engagement ferme à mettre en application la Résolution 2653 des Nations Unies. Parmi les personnalités visées figurent Joseph Lambert, ancien président du Sénat, ainsi que Youri Latortue, Hervé Fourcand, Rony Célestin et Gary Bodeau, tous anciens sénateurs ou députés. Ces sanctions témoignent de la volonté du Canada de prendre des mesures concrètes contre ceux qui sont soupçonnés d’être impliqués dans des activités contraires aux intérêts de la démocratie et de la sécurité en Haïti, selon Mélanie Joly.
Notons que le département de l’Artibonite est devenu le terrain de jeu de plusieurs gangs dont « Gran Grif » de Savien et « kokorat San Ras » de La Croix-Périsse. Le gang de Savien, opérant dans la région de l’Artibonite en Haïti, sème la terreur en commettant des actes de violence tels que meurtres, pillages et enlèvements de personnes. Ce gang notoire a pris le contrôle de plusieurs zones de la région, mettant ainsi en danger la vie quotidienne des habitants et perturbant gravement la stabilité de la communauté. Ainsi, la « Coalition de Jean Denis » qui est un groupe d’hommes armés a été créée pour s’opposer aux exactions des bandits de Savien.
Lors de sa rencontre avec le secrétaire général de l’Organisation des États Américains (OEA), Luis Almagro, le mercredi 14 juin 2023, l’ex-Première dame Martine Moïse a sollicité l’aide de l’organisation pour demander à l’ONU de créer un tribunal spécial international similaire à celui établi après l’assassinat du Premier Ministre libanais Rafiq Hariri. L’épouse du président croit parallèlement que la résolution de la crise haïtienne doit passer par le choix d’un nouveau Premier Ministre et d’un Gouvernement de consensus.
Le 7 juillet marquera le deuxième anniversaire de l’assassinat de Jovenel Moïse, et sa veuve estime que l’affaire n’a pas avancé comme il aurait dû, elle invite donc le chef de l’OEA à exercer davantage de pression tout en souhaitant une meilleure collaboration des Nations Unies, des États-Unis, de la Colombie et de la République Dominicaine pour appréhender les principaux assassins du président Moïse, qui courent toujours.
Cette réunion qui s’est tenue au siège de l’institution à New York a également été l’occasion pour Mme Moïse d’aborder d’autres sujets concernant Haïti. Elle estime, par exemple, que si les forces armées d’Haïti et la police disposent d’équipements militaires et d’armes appropriées, elles seront en mesure de démanteler les gangs qui sévissent sur le terrain. Elle insiste sur le fait qu’Haïti n’a pas besoin d’une intervention militaire étrangère, faisant référence à la précédente intervention qui a duré treize ans (2004-2017) et qui a été catastrophique. Selon Mme Moïse, la résolution 2653 sur les sanctions n’a jusqu’à présent touché que 5% des oligarques et politiciens responsables de la création des gangs depuis 2017.
Martine Moïse est d’avis que l’application de la résolution 2653 et des sanctions bilatérales ne doit pas être motivée par des règlements de comptes et des luttes d’influence. Elle affirme que la résolution de la crise haïtienne passe par la nomination d’un nouveau Premier ministre et d’un gouvernement de consensus, dont les membres ne sont pas impliqués dans l’assassinat du président Jovenel Moïse et les activités des gangs.
En raison de l’absence du parlement, la constitution d’Haïti interdit la nomination d’un président provisoire avant les élections. Elle demande également un renforcement des dispositifs de l’OEA en prévision de la saison cyclonique mouvementée de 2023, car le peuple haïtien aura besoin d’assistance. Elle suggère que l’OEA renforce sa stratégie pour faire face aux catastrophes naturelles dans les Caraïbes.
Malgré l’absence d’un consensus lors des assises de Kingston entre le gouvernement et les autres acteurs, le Premier ministre Ariel Henry persiste à vouloir organiser les prochaines élections et à engager une réforme constitutionnelle. À son retour dans le pays le 14 juin, il appelle les parties concernées à poursuivre le dialogue et envisage la possibilité de faire des changements au sein du gouvernement. Selon lui, le dialogue doit se poursuivre après les discussions qui ont eu lieu en Jamaïque en début de semaine.
Après avoir passé près de 72 heures en Jamaïque, le Premier ministre Ariel Henry est rentré au pays en soulignant qu’aucune déclaration commune n’a été signée. Bien qu’il estime qu’il y a davantage de points de convergence entre les souhaits de son gouvernement et les demandes des participants aux discussions, les débats animés du dernier jour n’ont abouti à aucun résultat concret. Alors que les autres parties signataires demandent la mise en place d’un exécutif bicéphale avec un collège présidentiel et un Premier ministre, le chef actuel du gouvernement préfère promouvoir son programme via le Haut Conseil de Transition et invite les autres à se joindre à sa table de discussion.
Pour Ariel Henry, il est hors de question d’accepter des propositions qui prolongeraient la période de transition. Alors qu’il est seul à la tête de l’exécutif depuis près de 2 ans, le Premier ministre estime qu’il est temps de passer le flambeau aux élus. Selon lui, mettre en marche le processus électoral est la solution, tout en tenant compte de certains paramètres essentiels tels que le rétablissement de la sécurité dans le pays.
Comme il l’a annoncé lors de son discours d’ouverture des assises en Jamaïque, le Dr Henry n’a pas l’intention de signer un nouvel accord. Bien que la communauté internationale lui demande d’obtenir un consensus plus large afin de lancer le processus électoral, le chef de la Primature se dit prêt à étudier la possibilité d’un remaniement de l’équipe gouvernementale.
Au fil des jours, les accords semblent de moins en moins utiles. Alors que de nombreux observateurs étaient optimistes quant au dialogue de Kingston, le pays semble encore une fois stagner. Combien de temps durera cette période de transition ? Sommes-nous au bord d’une nouvelle crise dans la crise ? Ou peut-être que la poursuite des discussions permettra de trouver une solution aux problèmes du pays ?
À la lumière des positions exprimées par les acteurs, en particulier ceux du gouvernement, le pays est loin de sortir de l’impasse.
Le premier ministre Ariel Henry est de retour au pays ce mercredi, après sa participation à la réunion de Kingston.
Le Chef du gouvernement a donné une conférence de presse au salon diplomatique à son arrivée à Port-au-Prince.
D’entrée de jeu, Il a remercié tout le monde, ainsi que les pays qui ont apporté leur soutien matériel et logistique, pour la réalisation de la rencontre.
« Ces consultations nous ont permis de constater que, sur plusieurs sujets d’importance, nos points de convergence sont plus nombreux que nos divergences », a précisé le premier ministre.
Monsieur Henry a annoncé que le Groupe des Éminentes Personnalités demeure mobilisé sur la question et devrait venir bientôt à Port-au-Prince pour rencontrer le HCT et un éventail plus large d’acteurs haïtiens qui n’ont pas pu être à la Jamaïque.
« Les consultations de Kingston constituent une étape dans le dialogue avec l’ensemble de nos compatriotes », a déclaré le premier ministre.
Selon lui, le dialogue initié à la Jamaïque doit se poursuivre en Haïti.
Il a fait remarquer que le gouvernement avait souhaité parvenir à une déclaration commune avec tous les participants sur quelques sujets autour desquels que les acteurs politiques pouvaient facilement trouver des consensus.
Il faut souligner que les acteurs politiques haïtiens n’ont pas pu trouver une entente lors de la réunion de Kingston.
Les discussions ont achoppé sur le format de l’exécutif.
Les deux parties campent sur leurs positions initiales.
Le Premier Ministre M. Ariel Henry, reste attaché à la gouvernance actuelle avec un Premier Ministre aux commandes tandis que l’opposition ne jure que par le bicéphalisme.
De l’avis de M. Henry, c’est le conseil des ministres qui joue le rôle de président provisoire.
Tel n’est pas l’avis des partis politiques de l’opposition qui envisagent de transformer le HCT en une sorte de présidence collégiale.
C’est la pomme de discorde entre les acteurs. Le Premier Ministre ne serait plus seul aux commandes et les décrets devront être signés par la présidence et la Primature.
Apres 3 jours de discussions, les acteurs politiques haïtiens n’ont pas pu trouver une entente, lors de réunion de Kingston à la Jamaïque. Les deux parties ne voulaient pas transiger sur leurs positions initiales.
Plusieurs dirigeants de partis politiques haïtiens font grise mine. Ils sont attristés par l’incapacité des autorités et des leaders de formations politiques ä trouver une entente pour sortir de la crise.
Le dirigeant de l’Unir, M. Clarens Renois, a présenté des excuses à la population. Il n’y a pas de solution et le Premier Ministre M. Ariel Henry n’a fait qu’une déclaration à l’issue des trois jours de discussions.
Une déclaration que M. Renois qualifie de laconique. Le journaliste regrette que le Premier Ministre n’ait pas inflechi sa position de départ.
Au début des séances de travail le Premier Ministre avait indiqué qu’il n’était pas là pour signer un accord. M. Renois continue de plaider pour la poursuite des discussions indispensables dans la recherche d’une solution.
Toutefois des membres de l’accord du 21 décembre envisagent l’application de l’agenda précédemment défini. De l’avis dr M. Renois les acteurs sont à la recherche d’un équilibre afin de s’assurer de la réalisation d’élections honnêtes, crédibles et transparentes.
L’ex ministre de l’intérieur, M. Reginald Delva, s’interroge sur le message du chef de gang Vitelhomme innocent aux forces de l’ordre et au gouvernement. Il croit que le gang Krazé barrière veut profiter de l’insuffisance des ressources de la Police.
Les forces de l’ordre ont mobilisé d’importants matériels et équipements pour maintenir l’étau sur le gang de Village de Dieu.
M. Delva est préoccupé par la capacité de ce gang à perpétrer des exactions spectaculaires dans toute la région de Torcel, Frères et Tabarre . Au cours des dernières semaines les résidences de deux anciens sénateurs Evaliere Beauplan et Carl Murat Cantave et de la journaliste Marie Lucie Bonhomme, ont été saccagées par ce gang.
M. Delva reste perplexe sur les revendications de ce groupe armés. À maintes reprises le chef du gang a dénoncé des promesses non tenues par des officiels.
Les assauts prouvent que le gang a repris confiance après l’opération Bois Calé. L’ex ministre déplore que les forces de l’ordre n’aient pas utilisé le momentum pour lancer des opérations contre les gangs.
L’incendie de la Sun Auto peut provoquer la fermeture des nombreuses entreprises dans cette zone. Les résidents de ces quartiers notamment des anciens parlementaires et des policiers sont sur le qui vive. L’état doit se réveiller pour relever le defi que représente le kidnapping à domicile, a laissé entendre M. Delva.
Les acteurs politiques, de la société civile et du secteur privé des affaires qui se sont rendus à la Jamaïque le weekend écoulé n’ont pas réussi le pari. Après 3 jours de discussions sur la crise qui sévit en Haïti, aucune entente n’a été trouvée, aucune déclaration commune n’a été signée lors de la séance plénière au cours de la dernière journée entre les autres partis et le gouvernement en place. Alors que l’une des propositions exigeait le départ du Dr Ariel Henry du pouvoir, ce dernier promet néanmoins de remanier son gouvernement à l’issue de des assises, le mardi 13 juin.
Malgré l’optimisme prudent manifesté par de nombreux participants aux discussions à la Jamaïque, la dernière journée a été l’objet d’un débat houleux. Alors que le premier ministre Ariel Henry s’était excusé de son comportement à l’égard des autres protagonistes lors de l’ouverture des assises, il est pourtant resté attaché à l’idée de ne signer aucun nouvel accord car, selon lui, l’accord du 21 décembre 2022 mérite seulement d’être élargi. Ainsi, le chef du gouvernement a pris l’engagement de procéder à un remaniement ministériel en vue de la mise en place d’un gouvernement d’ouverture.
Si l’annonce du vandalisme du consulat honoraire jamaïcain à Port-au-Prince a gêné la plupart des acteurs qui se trouvaient autour de la table de discussion, l’incident n’a pas aidé à rendre flexible la position de certains. Le groupe Montana, tenant de l’Accord du 30 Aout 2023 a assoupli sa position, selon Clarens Renois. Le leader du Parti UNIR soutient que la représentante du groupe Montana, Magalie Comeau Denis, a fait valoir un point de vue assoupli concernant la position du groupe. Attachée à la mise en place d’un Exécutif bicéphale, Mme Denis a proposé qu’un collège présidentiel soit constitué, soit en complétant le Haut Conseil de Transition soit en créant une structure à vocation présidentielle sont les pouvoirs s’assimileront à ceux d’un chef d’Etat. Ce collège présidentiel peut avoir entre 3 et 5 membres, ont précisé les porteurs de la proposition.
De façon plus radicale, l’ex premier ministre Claude Joseph et ses alliés ont exigé l’éviction pure et simple du Dr Ariel Henry de la Primature. Selon lui, aucune avancée significative ne peut être obtenue en ayant le Dr Ariel Henry dans la composition du gouvernement de Transition. Malgré les plaidoyers du leader du parti « les Engagés pour la Développement », la proposition de l’ancien chef de la diplomatie haïtienne.
Les signataires de l’accord du 21 décembre ont, de leur côté, qualifié les différentes propositions de plaisanteries. Qu’il s’agisse de former un collège présidentiel afin de restaurer un Exécutif bicéphale avec ou sans le Dr Ariel Henry à la Primature, qu’il s’agisse d’écarter purement et simplement le neurochirurgien du pouvoir, aucune des propositions ne semble avoir plu aux tenants de l’accord du 21 décembre, du pouvoir par ricochet. Toutefois, ils soutiennent la position de l’actuel chef du gouvernement qui serait prêt à revoir la composition du Haut Conseil de Transition (HCT) en le faisant passer de 3 à 5 membres ainsi que la volonté du Dr Henry de remanier le gouvernement.
Pour des participants aux assises ainsi que pour de nombreux citoyens qui ont suivi de près l’évolution des discussions qui se sont déroulées à la Jamaïque, ne pas signer une déclaration commune est synonyme d’échec cuisant de la classe politique. D’aucuns pensent que la solution à la crise haïtienne peut ne pas venir des acteurs haïtiens eux-mêmes, ou du moins de ceux qui sont sur la scène sociopolitique présentement. Parallèlement rien n’empêche que le dialogue se poursuive à domicile.
Si aucune entente n’a été trouvée entre les tenants du pouvoir en place et les autres acteurs politiques, il faut toutefois souligner que le groupe des 8 et EDE de Claude Joseph ont réussi à parapher la « Déclaration de Kingston », avec les propositions suivantes :
1-Le rétablissement d’un Pouvoir Exécutif avec un Collège Présidentiel et un Gouvernement d’unité nationale dirigé par un Premier Ministre.
2- Le gouvernement devra satisfaire les priorités définies dans une feuille de route tenant lieu de termes de référence pour la transition. Il s’attèlera à respecter les prescriptions constitutionnelles concernant la participation des femmes.
3- Le gouvernement devra créer les conditions nécessaires pour inspirer confiance à la population, instaurer un climat de sécurité favorable à la reprise des activités économiques, aux réformes et à la tenue d’élections crédibles et inclusives.
4. La mise en place d’un Comite de suivi constitué entre autres des représentants de la CARICOM.
Alors que des acteurs politiques, de la Société civile et des membres du gouvernement se trouvent en Jamaïque pour tenter de trouver une issue à l’impasse sociopolitique et sécuritaire que connait le pays, la représentation diplomatique de ce petit pays des Caraïbes a été victime de vandalisme, mardi 13 juin. Une situation qui a obligé les autorités jamaïcaines à suspendre ses services consulaires en Haïti indéfiniment.
L’information a été confirmée par la ministre jamaïcaine des Affaires étrangères, Kamina Johnson Smith, quelques heures après que des individus armés ont attaqué dans la nuit du 12 au 13 juin 2023, les locaux de la Sun Auto, située à Tabarre. Le bâtiment du concessionnaire automobile abrite aussi le consulat honoraire de la Jamaïque qui a également été vandalisé.
« Nous attendons plus de détails et déclarons suspendus indéfiniment les services consulaires de la Jamaïque.», a déclaré la ministre Smith.
Cette situation crée un malaise diplomatique entre Haïti et la Jamaïque, alors que le Premier ministre Ariel Henry et un groupe de plus de 40 personnalités haïtiennes se trouvent en Jamaïque pour trouver une solution à la grave crise que traverse le pays depuis près de deux ans. Selon les informations dont nous disposons, les discussions ont été suspendues après que les protagonistes ont été informés de l’acte qui a été produit. Parallèlement, le pays attend le résultat des assises qui doivent prendre fin ce 13 juin.
Notons qu’à la suite des forfaits, les agents de sécurité de Sun Auto sont portés disparus et des véhicules ont été volés, selon les informations obtenues par HPN.
L’incident qui s’est produit remet en question la capacité de l’Etat haïtien à réagir face aux exactions des gangs armés. Ce qui peut relancer le débat concernant le besoin d’une force spéciale internationale d’intervention dans le pays afin de mettre les bandes armées hors d’état de nuire.
Les leaders politiques, membres de la coalition gouvernementale et les opposants, poursuivent, ce lundi 12 juin 2023, les discussions autour de la crise haïtienne. Le forum, organisé par la Caricom, rassemble une trentaine d’acteurs politiques ä Kingston, Jamaïque.
Lors de la première journée le Premier Ministre, M. Ariel Henry, et les dirigeants d’une vingtaine d’organisation avaient présenté leurs points de vue sur la crise.
Certains dirigeants politiques se disent confiant qu’une entente sera trouvée à l’issu des séances de travail. L’ex député, M. Antoine Rodon Bien Aimé, du compromis historique, est du nombre des acteurs déterminés à faire des concessions afin de définir une feuille de route. Les partis membres du compromis ne réclament plus le départ du Premier Ministre.
Interrogé sur l’attitude des acteurs politiques, M. Bien Aimé explique qu’il y a une ambiance cordiale. Il juge que les dirigeants de la Caricom ont voulu leur donner une leçon sur le vivre ensemble.
Les participants au forum sont arrivés à Kingston à bord du même avion et sont logés au même hôtel.
Un autre acteur, M. Georgemi Jean Baptiste, du Mouvement pour la transparence, est également optimiste. Il croit qu’un nombre réduit d’acteurs affichent des positions extrémistes. Il rappelle que c’est la première fois que l’ensemble des acteurs sont rassemblés pour rechercher un consensus sur la crise.