Les autorités régionales du sud-est tirent la sonette d’alarme à cause d’une forte poussée du choléra. À Jacmel plus d’une dizaine de décès ont été enregistrés dans le plus grand centre hospitalier. Plus de 70 personnes ont été hospitalisées.
En moins de 24 heures les autorités sanitaires ont fait état d’une hausse de plus de 100% des décès et des infections. Les malades sont allongés par terre, l’hôpital Saint Michel ne disposant pas d’assez de lits pour recevoir les malades.
De plus le personnel médical ne peut prendre en charge efficacement les malades. Les malades viennent des quartiers de Meyer et Mayard à Jacmel.
Les autorités locales redoutent une forte propagation de l’épidémie et appellent aux respect des principes d’hygiène. Les responsables du département sanitaire insistent sur la vulgarisation des mesures pour éviter des contamination par des cadavres. Le premier cas de contamination a été enregistré dans le quartier de Mabriole avant les inondations. Toutefois les inondations peuvent avoir contribué à la propagation rapide du choléra.
Les autorités locales souhaitent que l’état d’urgence sanitaire soit décrété sur la région.
Les départements de l’Ouest, du Sud-Est et du Nord-Est sont parmi les plus touchés, avait indiqué la Protection Civile. Toutefois » le département de l’Ouest et la commune de Léogâne notamment sont les plus impactés pour les intempéries“.
Entre temps, la situation des habitants de Léôgane se révèle catastrophiques et se dégrade, selon l’ancien sénateur de la République, Patrice Dumont, qui lance un appel à l’aide pour les victimes des dernières intempéries qui ont causé d’énormes dégâts dans la Ville.
Dans une note publiée dimanche la mairie de Léogâne avait annoncé la fermeture provisoire des institutions scolaires durant cette semaine suite aux nombreux dégâts enregistrés le 3 juin dernier,
À Léogâne, au moins 20 morts, 6 mille familles sinistrées, 7 mille 700 maisons inondées et 2 mille 500 têtes de bétails sont emportées par les eaux, selon le bilan partiel des inondations ayant frappé la cité d’Anacaona.
Notons que le Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH) a indiqué dans un tweet , que les Nations Unies sont aux côtés des autorités haïtiennes pour venir en aide aux communautés touchées par les récentes intempéries et le tremblement de terre ayant frappé la côté Sud du pays.
En outre, la Représentante spéciale du Secrétaire général des nations unies Maria Isabel Salvador a exprimé “son émotion et sa solidarité aux victimes des récentes intempéries et du tremblement de terre en Haïti“.
Soulignons que le dernier bilan encore provisoire des intempéries qui se sont abattues sur Haïti reste inchangé : 51 morts, 140 blessés, 18 disparus, 820 maisons détruites, 1625 endommagées, 31 591maisons inondées ont été recensés par la Protection Civile.
Dans un mémorandum publié le 1er juin dernier, le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) rappelle qu’il n’y a aucune possibilité de recours pour les juges non certifiés. Me Gédéon Jean, directeur exécutif du Centre d’Analyses et de recherches en droits de l’Homme (CARDH), estime que le CSPJ devrait réexaminer certains dossiers en raison des erreurs potentielles lors du processus de vérification. Il souligne également que le Conseil est déjà revenu sur une décision précédente, créant ainsi un précédent. De son côté, Rosy Auguste Ducénat, directrice de programme au Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), affirme que l’exécutif devrait exclure les juges non certifiés du système conformément aux demandes du CSPJ afin de mettre fin à l’impasse qui entrave le système judiciaire.
Alors que le gouvernement actuel tente de trouver une solution aux différends opposant les membres du CSPJ et les magistrats non certifiés, le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire a récemment publié un mémorandum précisant qu’il n’existe aucun recours concernant la décision d’écarter les juges du système judiciaire pour des motifs peu favorables. Selon Me Gédéon Jean du CARDH, il est essentiel que la Commission de vérification réexamine les dossiers de certains magistrats qui, selon lui, méritent une nouvelle évaluation.
Le défenseur des droits humains salue le processus de vérification effectué par la commission mandatée par le CSPJ, mais souligne qu’il existe des magistrats frappés par cette mesure disciplinaire qui n’ont jamais été impliqués dans des scandales au sein du secteur. Ces cas, bien qu’ils soient rares, méritent une autre considération.
La loi du 20 décembre, qui établit le CSPJ, précise dans son article 16 qu’en cas d’avis défavorable du Conseil concernant une requête initiale d’un juge, le mandat du juge prend fin à son terme. L’intéressé peut faire un recours gracieux contre la décision dans un délai de trente (30) jours à compter de sa réception. Ce recours est déposé auprès du Conseil. Au cours de la procédure, le juge concerné a accès au dossier sur lequel repose la décision et peut être assisté par un avocat ou toute autre personne de son choix. La procédure est soumise aux principes généraux de la procédure civile, en particulier le principe de la contradiction. Dans un délai de quinze (15) jours, le Conseil prendra une décision définitive à une majorité d’au moins deux tiers de ses membres. Les délibérations du Conseil ont lieu à huis clos, sauf si le juge concerné demande que l’audience soit publique.
Bien que cet article n’ait pas été mentionné, l’avocat soutient sa position en soulignant l’existence d’un précédent où le Conseil est revenu sur une décision après avoir consulté des associations de magistrats.
Alors que les deux responsables des organisations de défense des droits humains ont des opinions divergentes sur la suite des événements, un juriste anonyme souligne qu’il est normal, selon les principes démocratiques modernes, qu’une personne frappée par une décision de justice et se sentant lésée ait droit à un recours. Cependant, cet appel devrait être porté devant une autre instance que celle qui a rendu la décision.
Le dernier bilan encore provisoire des pluies torrentielles qui se sont abattues sur le pays le week- end écoulé continue de s’alourdir.
Les conséquences de ces intempéries sont considérables, principalement dans les départements de l’Ouest, de l’Artibonite, du Sud-Est, du Nord-Ouest, de la Grand ‘Anse, des Nippes et du Centre.
Le bilan humain est encore en cours d’évaluation. À l’heure actuelle, les structures locales de protection civile dénombrent environ 51 décès, 18 personnes disparues et 140 blessés. Les pertes en vies humaines sont particulièrement signalées dans le département de l’Ouest, notamment dans la commune de Léogâne où 19 personnes ont perdu la vie. Dans les départements touchés, plus de 13 500 maisons ont été inondées, affectant un total de 12 779 familles et entraînant l’évacuation de 6 334 personnes.
Des infrastructures essentielles telles que des ponts et des routes ont été endommagées, notamment dans les départements du Grand Sud et du Nord-Ouest. Une partie du pont provisoire érigé après la destruction partielle du Pont Dumarsais Estimé lors du séisme du 14 août 2021 a été submergée par la crue de la rivière de la Grand’Anse.
Dans les départements de l’Ouest, du Nord-Est et du Nord-Ouest, les principales rivières étaient en crue. Au moins cinq communes du département de l’Ouest ont enregistré des inondations et des dégâts importants, notamment à Arcahaie, Carrefour, Ganthier (y compris Fonds-Parisien), Gressier et Léogâne. Les crues spectaculaires et les débordements de la rivière Grise et de la Rouyonne ont durement frappé les communautés riveraines. Dans plusieurs communes, des habitants ont été contraints de quitter leurs maisons et de chercher refuge dans des abris provisoires préalablement mis en place par la protection civile.
Dans le Sud-Est, un bateau reliant Anse-à-Pitres et Marigot a coulé au large de Côte-de-Fer dans la matinée du samedi 3 juin. Quatorze survivants ont été secourus, tandis que deux rescapés dans un état grave ont été évacués vers l’hôpital de référence du département pour y recevoir des soins.
Les équipes de la Protection civile, de la Croix-Rouge haïtienne et du Semanah sont mobilisées depuis samedi pour mener des opérations de sauvetage. Les premiers rapports en provenance des communes et des départements touchés font état de jardins dévastés et de tronçons de routes endommagés ou coupés.
La coordination des actions de réponse se poursuit au Centre d’Opérations d’Urgence National (COUN), qui est officiellement activé depuis samedi afin de soutenir les centres d’opération des départements touchés. Aux côtés de la Protection civile, les secteurs touchés et les acteurs humanitaires internationaux ont lancé des interventions pour évaluer les dégâts et répondre aux besoins identifiés.
C’est par le biais des directions départementales que le ministère des travaux publics intervient afin de réparer les dégâts causés par les récentes intempéries. C’est la péninsule du sud et le Nord Oeust qui ont été les plus touchés par des pluies diluviennes.
Le fonds d’urgence, disponible dans chaque région, a été activé par le ministère des finances et doit permettre de réaliser les premières interventions, a révélé le ministre des travaux publics l’ingénieur Rosemond Pradel.
Afin d’évaluer les dégâts un task force a été mis en place. La première étape consistant à enlever les alluvions a démarré notamment à Jérémie et à Port de paix. Toutefois des fonds supplémentaires sont nécessaires pour intensifier les travaux.
Une deuxième étape doit permettre de curer les canalisations de la région métropolitaine de Port-au-Prince. C’est un véritable défi qui nécessite des flottes d’ équipements, explique M. Ptadel. Il y a urgence pour curer les canaux dans la zone de l’aéroport pour éviter une inondation de l’aéroport international Toussaint l’ouverture.
Ensuite le ministre indique qu’il faudra traiter les bassins versants.
LLM / radio Métropole Haïti
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Le séisme d’intensité modérée de 5.5 sur l’échelle de Richter, qui a touché la péninsule sud ce matin, soulève beaucoup d’interrogations . Le directeur du bureau des Mines et de l’énergie, l’ingénieur géologue M. Claude Prepti, indique qu’il faudrait des études pour savoir si la secousse s’était produite sur la faille de la péninsule du sud. Deux séismes modérés ont été enregistrés en moins de 48 heures dans cette zone. La première d’intensité 4.2 n’avait pas fait de victime.
Pour l’instant le spécialiste estime que la première secousse a pu provoquer le second. Les sismographes ont enregistré plus de 1000 secousses en 21 mois dans la péninsule du sud. Il s’agit essentiellement de répliques résultant du tremblement de terre du 14 août 2021.
Tandis que ces secousses avoisinaient les 3 points sur l’échelle de Richter la nouvelle secousse a atteint 5.5. Les deux dernières secousses ont été enregistrées dans la même zone à moins de 5 kilomètres de distance.
Les autorités locales font état de 4 personnes tuées lors de l’effondrement de leurs maisons dans le quartier se Sainte Hélène.
Un séisme d’une magnitude de 5,5 sur l’échelle de Richter a secoué, ce mardi 6 juin, la presqu’île du Sud, notamment la ville de Jérémie dans le département de la Grand Anse, causant la mort de trois personnes, de nombreux blessés et la destruction de plusieurs maisons, selon un bilan partiel. Le tremblement de terre s’est produit ce matin vers 5h15, avec son épicentre situé à 14 km de Jérémie. Les blessés sont actuellement pris en charge dans un centre hospitalier de la région.
Selon l’ingénieur-géologue Claude Prepetit, directeur du Bureau des Mines et de l’Énergie (BME), la presqu’île du Sud, en raison de la présence de failles tectoniques, connaît une intensification des activités sismiques depuis août 2021. Depuis le puissant tremblement de terre du 14 août 2021 qui a fait plus de 2200 morts dans les départements de la Grand-Anse, du Sud et des Nippes, près de 1000 séismes de faible magnitude ont été enregistrés dans la Grand’Anse et les Nippes, et environ 400 dans le département du Sud.
Claude Prepetit rappelle qu’un premier tremblement de terre d’une magnitude de 4,2 avait été enregistré dimanche. Selon les autorités locales de la Protection civile, le séisme de ce jour a fait au moins 4 morts et 36 blessés, en plus de l’effondrement de deux maisons. Il s’agit du deuxième séisme enregistré en deux jours dans la région de la Grand-Anse, avec une magnitude de 5,5 sur l’échelle de Richter et un épicentre en mer entre les Abricots et Jérémie.
Les autorités de la ville de Jérémie sont mobilisées pour porter secours aux victimes en collaboration avec les organisations humanitaires, et des actes de solidarité ont permis d’extraire certaines personnes des décombres. Selon le sismologue Claude Prepetit, la région de la Grand-Anse a enregistré plus d’une vingtaine de mini-séismes entre avril et mai.
Face à cette situation, le directeur du Bureau des Mines et de l’Énergie souligne l’importance de renforcer les anciennes constructions et de construire de nouveaux bâtiments conformes aux normes. Il recommande également de sensibiliser la population sur les mesures à prendre avant, pendant et après un tremblement de terre, et demande aux autorités de se préparer à fournir une réponse adéquate après un séisme. Selon lui, il est essentiel de se préparer à différents niveaux pour faire face à de telles situations.
Les autorités haitiennes peinent à planifier la réponse aux intempéries des 2 et 3 juin sur l’ensemble du territoire. Le directeur de la Protection Civile, Docteur Jerry Chandeler, admet que les membres du gouvernement, réunis au sein du Centre d’opération d’urgence Nationale (COUN), n’ont pas encore lancer les opérations humanitaires à l’attention des régions.
L’aide doit partir de la capitale, explique M. Chandeler puisque plusieurs centres de prepositionnement avaient été détruites lors des troubles.
De plus les autorités doivent prendre en compte le défi sécuritaire puisque les importants axes routiers sont controlés par des gangs.
Par ailleurs les volontaires de la DPC doivent recevoir les ressources matérielles nécessaires pour contrôler l’assistance humanitaire.
Entre temps les bureaux départementaux des ministères des travaux publics et de la santé sont à pied d’oeuvre.
La direction de la Protection Civile discute avec les partenaires étrangers en vue de bénéficier d’une assistance pour voler au secours des communautés durement touchées par les intempéries.
Les techniciens de la DPC continuent d’évaluer les pertes humaines et matérielles ainsi que les dégâts dans le secteur agrixole.
La réactivation du Coun et du système national de gestion des risques et désastres, réalisée samedi dernier, permet de mobiliser des ressources financières pour la réponse aux intempéries.
Le juriste Frandley Denis Julien affirme que la sentence de la prison à perpétuité infligée par un juge américain à M. Rodolph Jaar ne permet pas de comprendre la trame du complot contre le président Jovenel Moïse. Le texte de la sentence est court et ne fourni que des détails sur le jugement.
Il soutient que M. Jaar a collaboré avec les autorités judiciaires américaines mais ceci ne lui a pas permis d’obtenir une sentence faible. Les américains veulent donner un signal puisqu’il s’agit d’un président qui a été assassiné.
De plus M. Julien croit que le condamné n’avait peut être pas assez d’informations pertinentes sur le complot.
Jusqu’à présent les autres accusés ont plaidé non coupable.
De l’avis du juriste les 10 autres accusés plaideront coupable afin d’éviter un procès.
Il recommande aux autorités américaines de donner un signal fort en lançant des poursuites contre les auteurs du crime qui sont toujours en cavale. Pour lui ces 10 personnes ne sont que des comparses.
Rodolphe Jaar sera incarcéré au sud de la Floride afin d’être proche de sa famille.
Des pluies diluviennes se sont abbatues sur l’ensemble du territoire notamment sur la péninsule du sud et l’ouest le week-end écoulé. Le métérologue de radio Métropole, M. Rudy Victor, révèle qu’il y a eu en certains endroits plus de 300 millimètres de pluies. Les orages ont débuté mercredi dans la Grand anse et se sont amplifiés jusqu’à samedi.
C’est un phénomène imprévisible que M. Victor qualifie de rivière atmosphérique. Ceci est provoque par la conjonction de plusieurs phénomènes dont deux creux.
Pareil phénomène peut se produire à n’importe quelle période de l’année. Un orage était stationnaire sur le territoire haïtien et a provoqué des averses pendant environ deux jours. Le météorologue explique que les phénomènes ont interagi entre eux.
Les deux systèmes se sont désagrégés et le climat est redevenu normale à partir d’aujourd’hui. La rivière atmosphérique est bel et bien fini. Il peut y avoir des pluies secondaires liées aux averses précédentes.
Le nercredi 7 juin 2023 la brume de Sahara arrivera dans la région caraibeenne et l’air sera plus sec. Cette année est sous l’influence d’El Nino généralement la caraïbe est protégé contre les ciclones, cependant il apporte plus de sécheresse. À la mi juin on entrera dans le période sèche de l’été.