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Lamothe rejette les sanctions américaines et annonce une action en justice  

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Dans un communiqué de presse datant du samedi 3 juin 2023, l’ancien premier ministre Laurent Lamothe a rejeté les sanctions qui lui ont été imposées par les Etats-Unis. Dans la foulée, l’homme d’affaires annonce qu’il va saisir les tribunaux compétents comme il l’a fait pour le Canada.

L’annonce des sanctions prises à l’encontre de Lamothe par le gouvernement américain a enflamme la toile. Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a en effet annoncé des sanctions assorties d’une interdiction d’entrer aux USA contre l’ex-Premier ministre Laurent Salvador Lamothe « pour avoir détourné à des fins privées au moins 60 millions de dollars des fonds Petro Caribe ».

Quelques heures après, l’ancien ministre des affaires étrangères et ancien premier ministre réagi. Dans un communiqué il rejette vigoureusement cette sanction. Laurent Lamothe estime que « la décision du Secrétaire d’État Anthony Blinken ne repose pas sur des preuves factuelles, mais sur des rumeurs recyclées datant de son mandat en tant que Premier ministre de 2012 à 2014 ».

« En réalité, le Département d’État, dans son rapport de novembre 2022 au Congrès américain (conformément à la section 107 de la loi sur l’initiative de développement, de responsabilité et de transparence institutionnelle d’Haïti) a souligné qu’aucune « disparition spécifique de fonds » n’avait été identifiée dans un rapport sur PetroCaribe », a rappelé l’ancien chef du gouvernement de Michel Joseph Martelly.

Selon Laurent Lamothe, à travers la nouvelle sanction imposée, les USA ne veulent que répondre aux souhaits de certains de ses adversaires politiques de longue date en Haïti. Il ajoute que quand il était Premier ministre, « ces mêmes opposants ont manœuvré pour saper sa capacité à gouverner en suscitant des troubles civils et des manifestations violentes ». 

De plus, selon Lamothe, ces mêmes forces ont abouti à un rapport « douteux et politiquement motivé  sur PetroCaribe que le Département d’État américain a négligemment utilisé pour cibler M. Lamothe »« Au cours des neuf dernières années, cinq audits indépendants de la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif (CSCCA) d’Haïtide l’Unité de lutte contre la corruption (ULCC) et du gouvernement vénézuélien (PDV CARIBE) ont examiné minutieusement la gestion financière de M. Lamothe et n’ont conclu à aucun acte répréhensible de sa part », a soutenu Lamothe dans ce communiqué.

L’ancien Premier Ministre se montre comme « un membre exemplaire de la communauté de Miami depuis ses années d’université, contribuant à l’économie locale grâce à ses entreprises et à la création d’emplois ».Dans un souci de montrer l’impact majeur de ces sanctions sur sa personne, Laurent Lamothe dit avoir été contraint de se séparer de sa famille et ses deux enfants qui résident aux Etats-Unis.

Selon des informations véhiculées par le Miami Hérald, Laurent Lamothe a été informé de la sanction pendant qu’il était aux USA. Il a été obligé de quitter le pays. Et après, les autorités ont annoncé la sanction.

Laurent Lamothe se dit prêt à saisir « toutes les voies légales qui lui sont offertes pour contester la désignation du Département d’État, afin de rétablir son honneur de s’engager en faveur de la vérité et par-dessus tout de retrouver sa famille ». Joint au téléphone, Lamothe fait savoir qu’il n’a jamais résidé aux USA et qu’une demande en ce sens était en cours. Donc, l’ancien premier ministre voyageait avec un visa. 

Avec cette sanction, Laurent Lamothe vient s’ajouter à la liste des personnalités haïtiennes sanctionnées par les Etats-Unis.  

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USA-Sanctions : L’ex premier Ministre Laurent Lamothe Interdit d’entrée sur le sol américain

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Les États-Unis ont imposé des sanctions à l’ancien Premier ministre haïtien, Laurent Lamothe, en le tenant responsable du détournement de dizaines de millions de dollars d’aide vénézuélienne destinée à la reconstruction d’Haïti après le séisme de 2010, selon le quotidien floridien Miami Herald.

Cette décision a entraîné une interdiction d’entrée aux États-Unis pour Lamothe, qui aurait quitté le pays à la fin du mois dernier. Tout au long de sa carrière, Lamothe, qui a occupé des postes de haut rang dans le gouvernement haïtien, a été confronté à de multiples accusations de corruption.

Cette mesure intervient alors que l’administration Biden fait face à des critiques concernant sa gestion des sanctions à l’encontre des personnalités politiques haïtiennes, et elle vise à renforcer la lutte contre la corruption en Haïti. Selon les États-Unis, Lamothe aurait détourné au moins 60 millions de dollars provenant du fonds PetroCaribe, initialement destiné à des projets d’infrastructures et de protection sociale.

Lamothe a vigoureusement nié toute implication dans ces actes répréhensibles, malgré sa précédente sanction par le gouvernement canadien. Cette décision de sanctionner Lamothe envoie un message fort de la part de l’administration Biden, démontrant sa détermination à faire face aux accusations de détournement de fonds et à son engagement ferme contre la corruption en Haïti.

Marvens Pierre

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Renforcer la sécurité climatique en Haïti : une urgence, selon l’ONU

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– Placer l’environnement comme élément inclusif et rassembleur pour créer des espaces-vie de réflexions et de dialogues intercommunautaires, et valoriser les initiatives citoyennes collectives visant à renforcer la sécurité climatique en Haïti pour la protection de l’environnement, l’épanouissement et le bien-être de ses filles et fils.

Chaque année, le 5 juin célèbre la Journée Mondiale de l’Environnement et inaugure en Haïti le mois de l’environnement. Une occasion essentielle pour rappeler l’urgence de la crise planétaire que constituent le dérèglement climatique, l’effondrement de la biodiversité et la déforestation, et les pollutions. La question environnementale est presque devenue anxiogène, alors qu’elle est le fondement même de la vie sur terre et de nos sociétés humaines. Les Objectifs du Développement Durable consacrent ainsi le caractère indissociable de l’environnement au côté de l’économie et du social comme piliers de notre résilience, de notre développement et de notre prospérité.

Dans ce contexte de crises multiples, il convient donc de rappeler plus que jamais que l’économie et la société haïtiennes dépendent de l’environnement, de conditions climatiques stables, de cycles biogéochimiques  équilibrés, d’écosystèmes en bonne santé pour fournir l’eau, les sols, la biodiversité qui sous-tendent l’extraction de bois, de fibre, de sable, la production alimentaire, la transformation, le transport et toute autre activité de service qui constituent le quotidien des Haïtiennes et des Haïtiens. La « Perle des Antilles » a ainsi été forgée et façonnée dans son environnement nacré, et son avenir y reste intimement lié.

Le dérèglement climatique bouleverse profondément ce jeu de risques et d’opportunités pour Haïti. Il est déjà une réalité quotidienne pour les Haïtiennes et les Haïtiens. Ouragans, inondations, sécheresses : les événements extrêmes qui se multiplient, ajoutés à la dégradation de l’environnement et aux profondes divisions sociales, mettent en péril l’économie, les infrastructures et les moyens de subsistance des communautés. La récurrence et la persistance de ces problèmes constituent une menace et un facteur aggravant de l’instabilité du pays, déjà confronté à des niveaux sans précédents de violence et d’incertitudes.

Il est aujourd’hui impératif que tous les acteurs de développement du pays s’unissent pour prendre en compte les impacts des changements climatiques dans les propositions de solutions susceptibles de sortir le pays et sa population de la crise actuelle et de les mettre sur la voie d’une paix et d’un développement durable. Haïti doit renouveler son pacte historique avec l’optimisme au sens d’Antoine de Saint Exupéry : « Un pessimiste fait de ses occasions des difficultés, et un optimiste fait de ses difficultés des occasions ».

Ainsi la considération de l’environnement dans tous les secteurs de développement contribuera à l’apaisement social en Haïti : les tensions sociales et politiques sont souvent exacerbées par des facteurs environnementaux, tels que la raréfaction des ressources naturelles, les pressions sur les terres agricoles, la vulnérabilité face aux catastrophes naturelles… Une gestion participative et une gouvernance inclusive des ressources naturelles, leur accès équitable, l’éducation environnementale, la sensibilisation aux enjeux climatiques et la connaissance et la mise en valeur systématique des multiples solutions fondées sur la nature et les services écosystémiques favorisent l’échange d’informations et la collaboration, contribuant ainsi à la médiation, l’apaisement et la prévention ou la résolution des conflits.

C’est pourquoi en tant que priorité nationale, l’environnement est constitutif du Cadre de Coopération signé par le gouvernement et les Nations Unies en avril. À travers ce document, les Nations Unies, en collaboration avec le Gouvernement et les autres partenaires, contribueront à réduire les risques multidimensionnels, à répondre aux causes structurelles des déficits de développement, à renforcer les institutions étatiques et à soutenir les réformes nécessaires. Et ce, afin de favoriser un changement transformateur aux niveaux économique, politique et social, une transition vers une stabilité, une cohésion et une paix sociales ainsi qu’un développement durable et digne pour toutes et tous en Haïti. C’est aussi pourquoi le Gouvernement Haïtien renforce son engagement sur les questions climatiques et environnementales, et s’apprête à le porter haut à l’occasion des prochaines échéances mondiales, particulièrement au Sommet des Objectifs du Développement Durable en septembre et à la COP28 de la Convention Climat en décembre.

L’environnement et les enjeux climatiques ne peuvent plus être considérés comme des facteurs marginaux. Haïti dépend de ses écosystèmes pour la sécurité humaine de ses communautés, sa sécurité alimentaire et sa prospérité économique, avec des implications multiples et profondes sur la stabilité même du pays. Dans le contexte du dérèglement climatique, seules des communautés résilientes seront capables de garantir le maintien des fonctions et services vitaux rendus par les écosystèmes, et ainsi briser le cycle de vulnérabilité, d’instabilité et de dégradation que connaît le pays.

Cette réalité est confirmée par une grande étude collaborative et multisectorielle impulsée par le ministère de l’environnement sur la sécurité climatique en Haïti, dont le rapport est en cours de finalisation. Ses conclusions préliminaires soulignent l’urgence que tous les secteurs du pays répondent au défi que représentent les changements climatiques en mettant un accent explicite sur le climat et la paix, avec une démarche axée sur l’inclusion, en accélérant la décentralisation et en plaçant les communautés locales au cœur des projets, et en adoptant des approches d’intervention et des mécanismes de financement à plus long terme, plus ambitieux et plus flexibles.

Il en revient donc aujourd’hui à tous les secteurs d’intégrer les enjeux climatiques et environnementaux dans leurs politiques et plans de développement, et de donner ainsi les outils nécessaires à nos communautés pour assurer à Haïti un avenir digne, durable et apaisé.

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Haïti intempéries : Le bilan s’alourdit à plus de  30 morts.

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Environ trente personnes sont mortes, neuf autres sont portées disparues, suite aux dernières pluies qui se sont abattues sur le pays, selon un dernier bilan provisoire de la protection civile. Plus de 7 mille familles sont sinistrées.

Les départements les plus touchés par les intempéries sont l’Ouest, le Nord-Ouest, les Nippes, le Centre, la Grand ’Anse, le Sud ’Est selon le Dr Jerry Chandler.

Ces cas de mortalité sont recensés que dans 3 départements comme L’Ouest, le Sud-Est et le Nord-Est. Il s’agit d’un bilan proviso ire.

Le Directeur Général de la Protection dit craindre une flambée des cas de Choléras dans ces zones  à cause de ces intempéries.

Mais l’acheminement de l’aide aux personnes sinistrées se révèle encore plus difficile en raison de l’insécurité, de l’inaccessibilité des routes sont coupées par les eaux, les éboulements et des glissements de terrains.

Au moins sept personnes ont été tuées dans le naufrage d’une petite embarcation à Jacmel dans le Sud’Est,  selon notre correspondant sur Place.

Notons que suite aux fortes averses qui ont secoué plusieurs départements du pays le week-end dernier, le Premier ministre, Dr Ariel Henry, accompagné des ministres des Travaux publics, Transport et Communications (MTPTC), de la Défense, de l’Environnement, s’était rendu, le samedi 3 juin 2023, au Centre d’opération d’urgence national (COUN).

 Lors des déclarations faites à  la presse, il a annoncé que  les mesures nécessaires seront prises, afin de venir en aide en toute urgence aux populations touchées par ces inondations.

Le chef du Gouvernement  qui trouvait encore dans la matinée de ce dimanche 4 juin au local du COUN.

Il a fait remarquer que son gouvernement, de concert avec les institutions nationales et internationales, adopte des mesures urgentes en vue de faire face aux exigences de l’heure. 

 Le Ministère des Travaux publics, Transport et Communications (MTPTC) a  annoncé qu’il a effectué des interventions le dimanche 4 juin pour décongestionner la route nationale #3, à Joumou, zone Péligre (Route Boudon) ainsi que d’autres tronçons qui ont été obstrués par des tonnes de gravats.

Les responsables ont indiqué que  d’autres interventions similaires sont enregistrées dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince et dans d’autres régions du pays pour permettre le déblocage des routes afin de faciliter la circulation des véhicules.

Par ailleurs, la Direction générale de la Protection civile, de concert avec ses différents partenaires, se mobilise à travailler pour coordonner la réponse aux dégâts causés par les intempéries des 2 et 3 juin

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Pluies torrentielles en Haïti : Dévastation causée par la tempête tropicale Arlène

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Depuis les dernières 24 heures, Haïti fait face à des conditions météorologiques extrêmes, avec des pluies torrentielles qui se sont abattues sur le pays. Ces intempéries sont le résultat de la présence de la tempête tropicale Arlène, située au large des côtes de Cuba dans la zone côtière. Les fortes précipitations ont causé d’importants dégâts à travers le pays, entraînant des inondations, des naufrages et des déplacements de population.

Les rivières sont sorties de leur lit, provoquant des crues dévastatrices. Dans le sud-est du pays, un bateau a fait naufrage, entraînant la perte d’une vie, mais heureusement, 14 personnes ont pu être évacuées et secourues. Les ponts ont également été endommagés, compliquant davantage les efforts de secours et de déplacement des personnes touchées. Dans le nord-ouest du pays, de nombreuses villes sont inondées, laissant de nombreux habitants sans abri.

La capitale, Port-au-Prince, n’a pas été épargnée par les conséquences des pluies torrentielles. Les rues sont jonchées de débris, d’immondices et de déchets en plastique. Certaines voies de circulation sont devenues impraticables, rendant les déplacements difficiles voire impossibles. Les hôpitaux et les centres de santé de la région de Léogâne, notamment à Sainte-Croix, ont également été inondés, mettant en péril la fourniture de soins médicaux aux populations affectées.

Face à cette situation critique, le Service Maritime et de Navigation d’Haïti (SEMENAH) a lancé un appel à la vigilance et a émis des directives pour venir en aide à la population.

Il est important de noter que la tempête tropicale Arlène a fait son apparition seulement deux jours après l’ouverture de la saison cyclonique, le 1er juin. Cette situation souligne l’urgence pour les résidents d’Haïti de se préparer aux conditions météorologiques dangereuses et de suivre les consignes de sécurité émises par les autorités.

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Assassinat de Jovenel Moïse: Rodolphe Jaar condamné à perpétuité 

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L’homme d’affaires Rodolphe Jaar a été condamné à perpétuité par le juge fédéral José E. Martínez, pour son implication dans l’assassinat du Président Jovenel Moïse. La sentence a été prononcée ce vendredi, lors d’une audience déroulée dans un tribunal fédéral de Miami.

Rodolphe Jaar, qui a la double nationalité haïtienne et chilienne, avait plaidé coupable en mars d’un complot en vue de commettre un meurtre ou un enlèvement en dehors des États-Unis et d’avoir fourni un soutien matériel entraînant la mort.

Monsieur Jaar a reçu la peine maximale à laquelle il a dû faire face malgré sa promesse de coopérer avec les enquêteurs dans l’espoir de recevoir une peine plus légère.

L’homme d’affaires, qui était un informateur de la Drug Enforcement Administration (DEA) et qui avait été reconnu coupable de trafic de drogues il y a dix ans, est l’une des 11 personnes arrêtées et inculpées aux États-Unis pour le meurtre de Moïse, et la seule à plaider coupable.

Rapelons que le Président Moïse a été tué le 7 juillet 2021, lorsque des assaillants ont fait irruption dans sa maison privée à Port-au-Prince. Il avait 53 ans.

En plus de Jaar, les autres accusés de Miami sont : les anciens soldats colombiens Mario Palacios et Germán Alejandro Rivera García ; l’ancien sénateur haïtien John Joel Joseph ; les Haïtiens-américains James Solages, Joseph Vincent et Christian Emmanuel Sanon ; l’Américain Federick Joseph Bergmann ; l’Arcangel colombien Pretel Ortiz ; le Véné

Le gouvernement haïtien a également arrêté plus de 40 personnes pour leur rôle présumé dans le meurtre, dont 18 anciens soldats colombiens.

Jaar est arrivé dans le sud de la Floride en janvier 2022 après avoir été arreté en République dominicaine.

Selon les documents d’accusation, les conspirateurs ont d’abord prévu d’enlever le président haïtien, et ont ensuite changé le plan pour le tuer à la place. Les complotistes avaient espéré récolter des contrats lucratifs sous une nouvelle administration une fois que Moïse serait à l’écart, selon les rapports de police.

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4 présumés bandits lynchés à Carrefour

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L’opération Bois Calé est véritablement en cours à Carrefour. Au moins 4 personnes, accusées d’être des antennes de bandits, ont été lynchés et leur corps brûlés.
Les deux dernières victimes en date ont été capturées par des habitants de la zone Waney. Ils étaient à la recherche de ces personnes reconnues comme des alliés du gang de Ti Bois. Les présumés bandits ont été capturés tandis qu’ils tentaient de prendre la fuite dans la zone de la Piscina.

La traque des bandits est réalisée au mètre près. De nombreux barricades ont été dressées par les groupes d’autodefense.

Il faut avoir une pièce pour prouver son identité et ne pas avoir en sa possession de matériels pouvant tuer.
Les fouilles sont systématiques sur les barricades et dans le même temps des groupes tentent de localiser les bandits.

Connus sous le nom d’antenne, les bandits qui résident dans les quartiers, ont pour mission de dénoncer leurs voisins.

De nombreux bandits ont fui le centre ville de Carrefour qui leur est hostile.
Les rues sont désertes et la circulation automobile est très difficile. Des barricades avaient été installées notamment à Côte Plage qui donne accès au commissariat Oméga.

Les véhicules ne peuvent s’aventurer à Fontamarra, réputé pour être le bastion du gang de Ti Bois.

En raison des barricades les commerçants ne parviennent pas à acheminer les produits vers les quartiers. Les prix ont grimpé fortement. En outre de nombreux commerçants ont été pris au piège des routes bloquées. Nombre d’entre eux n’ont eu d’autres choix que de vendre leurs produits sur place.

LLM / radio Métropole Haïti

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Le RDNP réclame justice pour Éric Jean Baptiste

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Les dirigeants du Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP) commencent à s’impatienter en ce qui a trait à l’enquête sur l’assassinat de leur secrétaire général, M. Éric Jean Baptiste.
7 mois après le crime crapuleux, à Laboule, les autorités judiciaires et policières gardent le silence.

M. Wagner Édouard, responsable des affaires financières du RDNP, est toujours sous le choc de cette disparition brutale. Il s’étonne du silence de la DCPJ et du Parquet. L’entrepreneur a été tué à bord d’un véhicule blindé.

M. Édouard est d’autant plus attristé et avec lui tous les membres du RDNP qu’aucun signe de justice ne soit disponible le 9 mai lorsque le parti commémorait son 44 ème anniversaire.

Le RDNP et le PDCH semblent être les seules formations politiques quadragénaires et toujours actives.
Quoique installé sur l’ensemble du territoire national depuis plusieurs décennies, le parti est également l’un des plus modernes.

M. Édouard exhorte les autorités judiciaires à adopter toutes les dispositions utiles pour faire la lumière sur le meurtre d’Eric Jean Baptiste.
Même si le parti devrait lors de la prochaine convention désigner un successeur à M. Jean Baptiste la mobilisation pour obtenir justice pour Éric ne s’essouflera pas.
Il menace de recourir à d’autres moyens pour forcer les autorités à trouver et punir les coupables.

LLM / radio Métropole Haïti

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Calme précaire à Carrefour – METROPOLE

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Un calme précaire régnait à Carrefour ce jeudi 1 juin 2023 au lendemain des affrontements entre policiers et bandits. Les habitants avaient apporté un appui fort aux policiers menacés.

En dépit de leurs armes automatiques les bandits ont du fuir face à la détermination de la population.
Rassemblés devant le commissariat des habitants avaient annoncé le début de l’opération Bois Calé dans leur commune.

Les Les bandits ont essuyé deux revers en moins de 48 heures. La veille les policiers de la Marine Haïtienne avaient repoussé un assaut des bandits de Ti Bois.

Selon des spécialistes les confrontations entre les policiers et les bandits résultent d’un volte de face de certains agents de l’ordre. Le policier Frandy Oxile avait été un allié du chef de gang de Ti Bois, Kris la.
Les policiers de la Caravane qui veulent prendre leur distances avec Kris la sont qualifiés de traîtres.

Les affrontements de ces trois derniers jours ont provoqué des déplacements internes. Des familles fuient pour échapper aux représailles des bandits.
Les écoles sont fermées et le commerce informel fonctionne au ralenti.

Les résidents de Carrefour redoutent un nouvel assaut des bandits.

LLM / radio Métropole Haïti

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Article précédentL’ex ministre Nader salue la détermination du juge Voltaire


L’ex ministre Nader salue la détermination du juge Voltaire

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Si on met des moyens adéquats à la disposition du juge on aura un minimum de justice, a dit l’ex ministre Joiséus Nader après son audition par le magistrat en charge de l’enquête sur l’assassinat du président Jovenel Moïse.
Il n’est pas confortable dans son environnement ni mentalement, confie l’ingénieur Nader évoquant le bureau du magistrat Walter Wesser Voltaire.

Réputé proche du président Moïse, l’ingénieur Nader est plutôt optimiste après son audition.
Toutefois il regrette que les autorités n’aient pas mis les moyens logistiques et matérielles nécessaires à la disposition du juge.

L’ex ministre fonde son optimisme sur la détermination du magistrat à faire la lumière sur le crime.
Il ma posé des questions pertinentes, dit il espérant que ces questions soient aussi adressées aux opposants farouches du président Moïse.
Il faut interroger ceux qui disaient qu’il ne verra pas un autre novembre , laisse entendre M Nader.
Il faut que tous répondent aux convocations du juge.

L’ex ministre souhaite que le juge approfondisse son enquête sur le service de renseignement et sur les membres de la sécurité rapprochée du Palais national.

Une fois de plus l’ingénieur Nader insiste sur la nécessité de la justice dans ces aspects judiciaire et sociale.
La justice sociale est l’achèvement et la mise en service des projets d’infrastructures réalisées sous la présidence de Jovenel Moïse.

LLM / radio Métropole Haïti

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