La Police dans l’Artibonite a procédé à l’arrestation de Datilus Jean Gladson, alias Sache, âgé de 18 ans. Originaire de Mowo, une localité de la Commune de Liancourt, Datilus Jean Gladson jouait le rôle d’éclaireur au profit du gang Grif, opérant à Savien.
Il a été appréhendé en compagnie de Edouard Edva, âgé de 38 ans. Ce dernier est également membre du gang Gran Grif.
Parallèlement, Frito Aristil, âgé de 29 ans, et membre du gang dénommé » 57 Fòkè », allié du gang Gran Grif, a été arrêté par la Police, non loin du Commissariat de Verettes.
Assassinat, braquage, viol et détournement des camions de marchandises sont des infractions qui lui sont reprochées.
Selon des informations dont dispose la Police, il aurait donné la mort à un individu lorsqu’il était au Chili. Un mandat d’amener a été lancé à son encontre via l’Interpol.
Pour l’instant, ces individus sont tous gardés à vue en attendant les suites judiciaires nécessaires.
Parallèlement la coordination de presse et des Relations Publiques (CPRP) de la PNH, à travers son unité de production audiovisuelle « Allô la Police », annonce le renforcement de la présence policière au niveau du département de l’artibonite .
Désormais selon la police, des patrouilles policières sont visibles dans les zones reliant Désarmes à Pont-Sondé, situées dans le département de l’Artibonite.
Autrefois, ces zones étaient utilisées par des gangs armés pour commettre des actes criminels, dont des enlèvements.
Il faut souligner qu’après l’Ouest, le département de l’Artibonite est l’une des régions du pays, où les gangs terrorisent la population. Ce qui a de graves répercussions sur la production rizicole et les activités commerciales en générale.
Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé ce mercredi le projet Eau potable et assainissement rural, résilient, durable et décentralisé en Haïti, d’un montant de 80 millions USD.
Selon un communiqué de l’institution financière internationale, ce financement vise à accroître l’accès à des services d’eau potable inclusifs, résilients et durables à 250 000 personnes et l’accès aux services d’assainissement de base à 125 000 personnes, dont 50 % de femmes de petites villes et de communautés rurales à travers le pays.
« L’accès à l’eau potable et à l’assainissement est essentiel à la réalisation des objectifs de développement durable, car il stimule la croissance économique, soutient des communautés saines et est essentiel et fondamental pour la vie en elle-même. En Haïti, les résultats enregistrés dans ce domaine ont stagné au cours des dernières années et ce sont mêmes détériorées dans certaines régions en raison, entre autres, d’une instabilité prolongée, de l’augmentation de la violence et de l’insuffisance des investissements dans le secteur, » a dit Laurent Msellati, chef des opérations de la Banque mondiale en Haïti. « Ce financement de la Banque mondiale vise à soutenir Haïti dans ses efforts pour atteindre un accès universel et équitable à l’eau potable et à l’assainissement, en particulier dans les régions pauvres et reculées. »
En Haïti, l’accès à l’eau potable de base dans les zones rurales et les petites villes est faible et en déclin. En 2020, seulement 43 % de la population rurale d’Haïti avaient accès à l’eau potable, contre 48 % en 2015 et 50 % en 1990. Cette situation est en partie la conséquence d’un manque d’investissement et d’entretien des infrastructures connexes. Sur les 13 626 points d’eau améliorés enregistrés en 2022, seuls 51 % fonctionnaient et, sur les 1 041 systèmes d’approvisionnement en eau courante desservant les zones rurales denses et les petites villes, seuls 41 % étaient fonctionnels. En 2020, 31% de la population rurale pratiquait encore la défécation à l’air libre, ce qui pourrait affecter l’accès à l’eau potable.
Le projet Eau potable et assainissement rural, résilient, durable et décentralisé en Haïti vise à fournir des moyens de réponses immédiates au choléra, à renforcer l’assainissement et l’hygiène dans les communes touchées par la résurgence de l’épidémie et à donner aux autorités locales et aux communautés les moyens de planifier et d’exécuter des projets d’eau et d’assainissement. Le projet financera la construction, la réhabilitation et l’expansion des systèmes d’approvisionnement en eau potable et assainissement dans les zones ciblées. Il prendra en compte également des activités de renforcement institutionnel, y compris la consolidation de l’approche programmatique axée sur les résultats à l’échelle du secteur pour améliorer la planification, la budgétisation, l’établissement de rapports et la responsabilisation du secteur.
Le projet contribuera au double objectif du Groupe de la Banque mondiale de mettre fin à l’extrême pauvreté et de promouvoir une prospérité partagée, en augmentant l’accès aux services de base d’eau potable et d’assainissement pour les populations vivant dans les zones rurales et les petites villes. Le projet est aligné sur l’approche de développement vert, résilient et inclusif du Groupe de la Banque mondiale qui met l’accent sur la nature intersectorielle des politiques de développement, en se concentrant sur les interrelations de la pauvreté, des inégalités et des externalités environnementales.
Ils sont de plus en plus nombreux à réclamer des dispositions drastiques pour rétablir un climat de paix dans le pays. Professeur de droit à l’université de Louisiane aux États Unis, M. Nicolas Estiverne recommande un programme de nettoyage pour démanteler les gangs qui imposent la terreur en Haïti.
Les forces de l’ordre doivent être autorisées à stopper les bandits armés. Take no prisoners, dit il faisant valoir que cette campagne doit être réalisée par la Police et l’armée. Il insiste sur la nécessité de ne pas sous estimer les gangs. Il révèle que des membres de l’impitoyable gang MS 13 sont présents en Haïti. Ces criminels dangereux, sont présents dans tous les centres de détention aux États Unis. Ces criminels ont été déportés et sont en grand nombre dans les gangs haïtiens.
De l’avis de cet ancien candidat à la présidence, ce programme permettra une solution républicaine à la crise sécuritaire. Il se dit préoccupé par l’opération Bois Calé qui voit la population prendre la loi en main.
Il redoute des dérives pouvant conduire à l’anarchie. M. Estiverne insiste sur la nécessité pour que les forces de l’ordre soient chargées de rétablir la sécurité. Il se dit confiant que les institutions haitiennes peuvent s’acquitter efficacement de leur tâche.
C’est uniquement en cas d’échec qu’il envisagerait une force étrangère pour résoudre la crise.
Le juge Jean Wilner Morin ne désarme pas. Ce lundi 22 mai 2023 le magistrat avait prévu d’auditionner le ministre des affaires sociales, M. Jean Ricot Odné dans le cadre d’une investigation sur des cas de corruption à la caisse d’assistance sociale.
En poursuivant ses auditions le juge prouve ainsi qu’il entend pas lâcher prise. Réputé pour son intégrité, le magistrat refuse de capituler devant ceux qui veulent le réduire au silence. Après l’attentat de la semaine écoulée le juge instructeur planche à nouveau sur des dossiers sensibles.
Le magistrat avait eu la vie sauve miraculeusement. Moins de 24 heures avant l’attaque il avait reçu un véhicule blindé du Conseil Supérieur de la Police Nationale. Plus de 13 projectiles avaient touché son véhicule.
Dans le cadre de l’enquête sur les cas de corruption au CAS, le juge Morin a déjà écroué la directrice et le comptable en chef de cette institution chargée de venir en aide aux vulnérables.
Considéré comme un juge anti terroriste et anti corruption, le juge Morin devait le jour de l’attentat auditionner le Maire de Pétion ville dans le cadre d’une affaire de corruption. De plus il est chargé de l’instruction de l’affaire du chef de gang de Bolosse, Ezekiel.
Également journaliste et pasteur, le juge Morin s’était le mois dernier illustré en refusant de siéger avec le chef du Parquet, Jacques Lafontant, non certifié par le CSPJ.
L’ambassadeur de France à Port-au-Prince, M. Fabrice Mouriez, botte en touche les critiques qualifiant d’insignifiante, l’assistance de la communauté internationale à Haïti. Il fait remarquer que la situation haïtienne n’est pas comparable à celle de l’Ukraine.
Si l’Ukraine doit se défendre face à une agression étrangère, Haïti doit maintenir l’ordre public.
Le pays est confronté à la violence des gangs composés d’haitiens, a t-il laissé entendre . L’état doit récupérer le monopole de la violence, explique le diplomate faisant valoir que l’objectif est d’aider au rétablissement de cette prérogative par des moyens républicains.
Pour éviter les dommages collatéraux la communauté internationale n’envisage pas de livrer des chars d’assaut et des hélicoptères de combat à la Police. De plus le diplomate français rappelle que ce sont les leaders politiques haïtiens qui s’opposent à une intervention militaire étrangère. La majorité des dirigeants de partis politiques sont opposés au déploiement d’une force multinationale, a laissé entendre le diplomate rappelant qu’un consensus est un préalable au déploiement d’une force internationale. .
L’Ukraine a subi une agression étrangère mais Haïti doit résoudre un problème de sécurité intérieure. Pour cela l’ambassadeur de France juge qu’il revient à la Police de combattre les gangs.
Le président Joe Biden a nommé un diplomate de carrière pour être ambassadeur des États-Unis en Haïti, selon une publication du journal américain Miami Herald vendredi. Mais pour être effective, la nomination nécessite la confirmation du Sénat américain rapporte le Journal.
Dennis B. Hankins, qui a travaillé au Soudan et au Congo et a été ambassadeur au Mali et en Guinée, est actuellement conseiller en politique étrangère au Bureau de la Garde nationale au Pentagone. Il est dans le service extérieur des États-Unis depuis 38 ans. La nomination de Dennis Hankins, qui nécessite la confirmation du Sénat, intervient 19 mois après que la dernière ambassadrice du pays, Michele Sison, a mis fin à son service en octobre 2021.
L’ambassade des États-Unis a été dirigée par le chargé d’affaires EricStromayer, un ancien ambassadeur en République togolaise qui a travaillé en Haïti au début de sa carrière et deux autres chargé d’affaires dont l’ancien ambassade Kenneth Merthen.
Le fait qu’Haïti n’ait pas eu d’ambassadeur approuvé par le Congrès a été préoccupant compte tenu de l’escalade de la violence des gangs, de la paralysie politique et de l’aggravation de la crise humanitaire dans le pays, selon le Miami Hérald.
Au cours de sa carrière, le diplomate Hankins a servi à trois reprises en tant que chef adjoint de mission au Soudan, en Mauritanie et au Mozambique ; officier principal à Sao Paulo, au Brésil, et consul général à Riyad, en Arabie saoudite.
Le diplomate Dennis Hankins a également été conseiller politique et économique à l’ambassade des États-Unis au Portugal et chef de la section politique en République démocratique du Congo. Il a précédemment servi en Haïti en tant que chef du visa de non-immigrant et coordinateur des réfugiés.
À Washington, Dennis Hankins a été directeur adjoint du maintien de la paix, officier de garde supérieur et officier de bureau de l’Angola. Le diplomate a obtenu un baccalauréat à l’Université de Georgetown et une maîtrise au National WarCollege. Récipiendaire de nombreux prix de performance du Département d’État, le diplomate Dennis Hankins parle français, portugais et indonésien et notamment l’anglais sa lange première.
Dans le cadre de l’enquête ouverte autour de l’enlèvement suivi de la disparition du sieur Max Harry Titus, le lundi 10 mai 2023 près de son domicile, la CCE/DCPJ a procédé à l’interpellation du nommé Mondesir Evens le mercredi 17 mai 2023 pour son implication présumée dans la perpétration de cet acte après avoir été en possession du SIM du téléphone de la victime après son enlèvement.
Auditionné le même jour sur les faits, il a avoué que l’acte a été perpétré par le nommé Limond Toussaint accompagné de deux autres individus abord de son Véhicule de couleur noire.
Aussitôt informée, une opération a été menée par la Direction Centrale de la Police Judiciaire à Delmas au domicile de Limond Toussaint, le jeudi 18 mai 2023 aux fins de son interpellation.
Parallèlement le même jour, une autre opération a été réalisée dans sa deuxième résidence à Jacmel où un fusil d’assaut de calibre T65 de série 108439, a été confisqué. Présentement, les nommés Evens Mondesir et Limond Toussaint sont gardés à vue à la DCPJ pour enlèvement suivi de disparition et détention illégale d’arme de guerre en attendant les suites de l’enquête en cours
Le Premier ministre, Dr Ariel Henry, accompagné des membres de son Gouvernement et de hauts cadres de l’administration publique, a participé, le jeudi 18 mai 2023, aux cérémonies commémoratives des 220 ans de création du Bicolore national déroulées dans la ville du Cap-Haïtien, dans le département du Nord.
Cette série d’hommages dédiée aux illustres ancêtres et à l’Université a débuté au matin avec le Te Deum chanté à la cathédrale Notre-Dame du Cap-Haïtien, avec la participation du chef du Gouvernement, des membres du Cabinet ministériel, des membres du haut commandement de la PNH et du haut état-major des FAD’H, du Maire de la deuxième ville du pays, des membres de la société civile et des pouvoirs locaux.
Après avoir assisté à la cérémonie de la montée du Bicolore national à l’entrée principale de la mairie du Cap-Haïtien, le Premier ministre, sa délégation, les autorités civiles et policières et les nombreux invités à ces festivités se sont rendus à la tribune officielle au Boulevard du Cap-Haïtien pour assister au défilé et autres activités prévues pour la circonstance. « Fèt drapo a, se fèt tout Ayisyen. Kidonk, ke nou fete l Pòtoprens, ke nou fete l Gonayiv, ke nou fete l Akayè, se toujou menm Ayiti a, menm fèt drapo a. Nou ta renmen se nan tout vil nan peyi a, nan tout seksyon kominal nou rekomanse ak tradisyon bèl fèt sa a chak 18 me. », a rappelé le chef du Gouvernement qui a profité de l’occasion pour souligner l’importance de l’Université et la promesse de son Gouvernement de contribuer à son rehaussement. « Li lè li tan pou pitit pèp la ki vle antre nan yon inivèsite an Ayiti kapab jwenn yon plas. Li lè li tan pou yo ka jwenn yon fòmasyon dekalite, pou yo kapab konpetitif, nan tout peyi a. Gouvènman an ap fè sa l kapab pou inivèsite a gen yon lòt tretman. »
Dans son allocution, le Premier ministre Ariel Henry a une nouvelle fois réitéré son appel à la population afin qu’elle joue son rôle pour que les institutions puissent continuer à exister en vue de redonner l’espoir au pays. « 2023 est une année déterminante pour les Haïtiennes et les Haïtiens qui réalisent, encore plus qu’avant, qu’il est urgent de renforcer nos institutions afin qu’elles jouent leur rôle, qu’elles redonnent, à tous, confiance dans notre avenir et qu’elles nous aident à retrouver notre dignité. », a fait savoir le Dr Ariel Henry.
Selon la primature , la veille de la célébration du Bicolore, le Premier ministre Ariel Henry, accompagné des membres de son Cabinet, a eu une rencontre, à la mairie du Cap-Haïtien,avec des membres des collectivités locales, des représentants du pouvoir central, des représentants des organisations communautaires de base autour de la situation du département du Nord, notamment de la ville du Cap.
Les représentants des pouvoirs locaux et de la société civile du Nord en ont profité pour présenter au Chef du gouvernement leurs doléances qui concernent notamment les arriérés de salaire des collectivités locales, ainsi que des personnels de santé, les problèmes d’infrastructures routières, les services sociaux de base, l’assainissement. Un cahier de charge sur lequel le Premier ministre a promis de pencher en toute célérité.
Toujours le mercredi 17 mai 2023, jour des Enseignants, le Premier ministre, en présence du Ministre de l’Education nationale et de la Formation professionnelle, M. Nesmy Manigat, a procédé à l’inauguration de l’Ecole nationale Jean-Baptiste Dutty Boukman de Flavile, dans la 2e section communale de l’Acul-du-Nord. « Je profite de cette cérémonie pour présenter mes hommages aux valeureux enseignants en cette Journée nationale des enseignants. Cette école a été entièrement construite par le Fonds national de l’Education (FNE) à l’aide des frais prélevés sur les transferts d’argent et les appels internationaux. Cette inauguration traduit la détermination de mon gouvernement à tout mettre en œuvre pour répondre aux attentes du peuple haïtien. », s’est réjoui le Dr Ariel Henry.
L’ambassadeur de France à Port-au-Prince, Fabrice Mauriès a mis les points sur les i suite au tollé provoqué par le don de 17 motocyclette à la Police. Il a fait valoir que l’aide française, qui a été qualifiée d’insufisante, vient en fait suppléer au sous financement de la Police. L’etat haïtien ne mobilise pas assez de ressources dans le budget pour les forces de l’ordre.
Le diplomate note que l’enveloppe allouée en 2023 , 24 milliards de gourdes, est insuffisante pour que les forces de police répondent efficacement au défi sécuritaire. Il insiste sur la nécessité pour que les haïtiens paient plus d’impôts pour financer les forces de l’ordre.
De plus il s’étonne des critiques sur le don de 17 motos faisant valoir que ceux qui s’offusque du don de 17 motos, s’opposent également au déploiement d’une force étrangère pour appuyer la Police.
Le diplomate rejette également d’un revers de main les arguments faisant croire que cette aide, de moins de 20 000 dollars, pourrait être faite par des Haïtiens fortunés. Il fait remarquer que ces fortunés n’ont jamais fait ce geste préférant payer des agents spéciaux pour leur sécurité rapprochée. Statistiques à l’appui le diplomate français a renvoyé la balle dans le camp des élites et des dirigeants politiques haïtiens.
Il attire l’attention sur l’urgence d’augmenter l’effectif de la Police. Le ratio est de 0.7 policiers pour 1000 habitants tandis que le standard mondial est de 2.2 policiers pour 1000 habitants.
L’ambassadeur de France à Port-au-Prince a également expliqué que le don de 17 motos s’inscrit dans une série de dons en équipement à la Police. Une quinzaine de voitures seront prochainement livrées aux autorités policières. Il rappelle que le don d’une génératrice au commissariat de Port-au-Prince était la première étape de cette série.
L’ambassadeur de France à Port-au-Prince, Fabrice Mauriès, est peu bavard sur la coopération technique avec la PNH. Il explique que des experts français contribuent à la formation continue des unités d’élite de la Police. Il s’agit de formation de courte durée soit environs 15 jours.
Des équipes réduites d’une vingtaine de policiers prennent part à ces formations réalisées par des experts du RAID notamment dans la lutte contre le terrorisme et le kidnapping. Des policiers des unités d’élites telles BRI, SWAT et BLTS, sont déployés sur le terrain dans la guerre contre les gangs.
Interrogé sur le décès d’un policier et la destruction de deux blindés à Source Matelas le week-end écoulé, le diplomate français a considéré qu’il s’agit d’une tragédie.
C’est un échec, dit-il insistant sur la nécessité pour les forces de l’ordre de tirer des leçons de ces situations.
L’ambassadeur de France a assuré de la poursuite de cette coopération qui ne doit pas être médiatisée.