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L’Etat vole au secours de l’EDH

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Le gouvernement s’évertue à mobiliser des fonds pour sortir la compagnie publique d’électricité de l’impasse.

L’EDH est en faillite et le ministre des travaux publics, M. Rosemond Pradel, envisage fortement un partenariat public / privé afin de mobiliser les ressources financières nécessaires pour redresser l’entreprise en faillite.
Le ministre des travaux publics, l’ingénieur Pradel, n’a pas précisé les contours de ce partenariat à venir. A son avis c’est la seule issue possible puisque le gouvernement ne dispose pas de fonds suffisants pour réaliser des investissements de grande envergure.

M. Pradel fut lui-même directeur de l’EDH en 1991. Il explique que c’est à cette époque que les investissements de grande envergure ont pris fin.

Le délestage est incontournable et a de beaux jours devant lui n’en déplaise aux habitants de la région métropolitaine de Port au Prince, privés d’électricité depuis plus d’un mois.

L’ingénieur Pradel promet, sans préciser de date, un retour de l’énergie dans les foyers.

Actuellement la compagnie est privée d’une quarantaine de mégawatts de la centrale hydro électrique de Péligre. Les employés sont en grève pour exiger le paiement de 5 mois d’arriérés de salaire.
La compagnie ne peut payer ses employés puisque la majorité des clients ne paient pas leurs factures.

En outre les gros clients ont totalement disparus des radars.
Ces entreprises sont fermées en raison de l’insécurité.
La crise sécuritaire empêche également aux employés de réaliser des travaux de réfection indispensables sur un réseau désuet.

Pour le moment l’EDH ne peut miser que sur un seul poste de recouvrement des dettes, celui des entreprises publiques. Le ministre assure avoir reçu l’appui du Premier Ministre pour obtenir cette bouffée d’oxygène.

LLM / radio Métropole Haïti

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Deux  présumés trafiquants d’armes arrêtés par la Police

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Appréhendés récemment à Jacmel pour avoir retrouvé en leur possession un fusil d’assaut, de marque et de série falsifiées, et respectivement âgés de 32 et 37 ans, les nommés Odelson Dossou et Réus Chrisnel, se spécialisent dans le trafic d’armes. Ils sont originaires de Port-au-Prince et d’Anse-à-Pitres.

Selon les informations dont disposent les enquêteurs de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ), ces individus entretenaient des relations avec le bandit notoire Bougòy, chef d’un gang opérant à Gran Ravin, situé dans le département de l’Ouest.

Selon la Police, ils avaient également l’habitude d’utiliser la zone du cimetière de Port-au-Prince pour effectuer les activités de la livraison d’armes avec leurs acolytes.

À noter que lors de leur audition, Réus Chrisnel avait lui-même avoué que le fusil lui avait été confié par un dominicain, membre du réseau de trafiquants.

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Les cas de meurtres, et de kidnappings ont augmenté de plus de 28% en Haïti, Selon l’ONU

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Au cours du premier trimestre de l’année 2023, la violence des gangs s’est accrue en fréquence et en intensité. Les cas de meurtres, de blessures et de kidnappings ont augmenté de plus de 28% par rapport au trimestre précèdent. De nombreux établissements médicaux ont fermé et des écoles sont actuellement utilisées comme bases par des gangs.

« Haïti a besoin d’une assistance immédiate pour contrer l’augmentation de la violence des gangs armés et développer sa police » constate la Représentante Spéciale. Elle souligne « le besoin urgent du déploiement, autorisé par le Conseil de sécurité, d’une force internationale spécialisée ».

Dans leur dernier rapport trimestriel sur les droits de l’homme, couvrant la période de janvier à mars 2023, le BINUH et le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) ont documenté des attaques d’une extrême cruauté contre la population, faisant au moins1,634 victimes qui ont été tuées, blessées ou enlevées par rapport aux 674 victimes dans la même période en 2022. Tous les quartiers de la capitale, y compris des quartiers auparavant considérés comme sûrs, ainsi que le département de l’Artibonite sont désormais affectés. Les violences sexuelles continuent d’être utilisées par les gangs comme une arme pour terroriser, punir et soumettre les populations. En l’espace de quelques jours du mois d’avril, au moins 49 femmes ont été brutalement violées lors d’une attaque de gangs contre le quartier de Brooklyn, Cité Soleil.

Dans certains cas, des membres de gangs ont fait irruption dans des zones et ont tiré à vue pour tuer le maximum de personnes. Des jeunes garçons et des jeunes filles ont été aussi victimes de balles perdues alors qu’ils se trouvaient dans leur salle de classe ou chez eux. Au moins, 42 enfants ont été tués, blessés ou enlevés au cours de la période considérée. Le rapport fait également état d’incidents au cours desquels les gangs ont utilisé des « snipers » pour cibler sans distinction des personnes se trouvant dans les rues ou leurs habitations. D’autres personnes ont été brûlées vives dans les transports publics.

Le rapport souligne aussi la recrudescence des actes de lynchages contre des présumés éléments de gangs par des groupes d’individus. Des messages diffusés par certaines personnalités sur les médias sociaux ou dans les radios ont également appelé les citoyens à s’armer pour répondre à la violence des gangs.

La violence ne fait que croitre. Depuis le début du second trimestre, plus de 600 personnes, ont été tuées lors d’une nouvelle vague de violence extrême qui a touché plusieurs quartiers de la capitale, notamment Cabaret, Cité Soleil et Pétion Ville. Certaines personnes ont été mutilées ou égorgées, tandis qu’au moins 49 femmes ont été victimes de viols collectifs dans la seule commune de Cité Soleil.

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Inquiétudes sur une éventuelle rareté de gourdes

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Des files d’attente sont remarquées devant les succursales des bureaux de transfert de la région métropolitaine de Port-au-Prince ce vendredi 5 mai 2023.
De nombreux clients s’interrogent sur les causes de cette rareté de numéraire.

Le gouverneur de la BRH, M. Jean Baden Dubois, avait nié une pénurie de papiers de monnaie.
Toutefois de nombreux économistes sont circonspects. Ils évaluent les causes possibles de cette rareté.

L’économiste M. Thomas La Lime, attire l’attention sur une forte détérioration de l’économie haïtienne au cours des trois dernières années.

L’économie haïtienne survit sous perfusion de la diaspora.
Les haïtiens vivant à l’étranger supportent le déficit de la balance des paiements à hauteur de 3.7 a 4 milliards de dollars annuel.

Cependant les statistiques de la BRH en 2019, indiquaient que seulement 316 millions de dollars parvenaient en numéraire dans l’économie haïtienne.

En outre les banques privées ne peuvent plus importer du dollar. Ce privilège est strictement réservé à la Banque Centrale.

Toutefois les autorités monétaires redoutant les rigueurs du Gafic placent les commandes de dollars avec parcimonie.

Le gouverneur de la BRH a confirmé à radio Métropole que des stocks de dollars ont été récemment livrés par la federal Reserve des Etats Unis.

LLN / radio Métropole Haïti

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La Police hésite à lancer l’assaut contre les gangs

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Les autorités policières haïtiennes sont la cible de critiques acerbes depuis le début de l’opération Bois Calé. Des commentaires désobligeants affligent les autorités qui ont mis du temps à supporter la révolte populaire.

Les forces de l’ordre ont enfin lancé hier des opérations contre les bandits de Village de Dieu et de Savanne Pistache.

L’assaut a été donné plus d’une semaine après le déploiement du dispositif sécuritaire spécial.
De nombreux spécialistes s’attendaient à une offensive le week end écoulé.
Sur les réseaux sociaux des lanceurs d’alerte avaient critiqué le laxisme des autorités policières appelant les policiers à se rebeller.
Les accusations évoquant une certaine connivence entre les autorités policières et les chefs de gangs sont considérées comme inacceptables par le chef de la police.
M. Frantz Elbe menace d’engager des poursuites judiciaires contre les contempteurs de la Police.

Aucune information n’est disponible sur les affrontements d’hier.
Entre temps c’est une véritable guerre psychologique entre les chefs de gangs et les forces de l’ordre.

LLM / radio Métropole Haïti

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Visite du ministre Manigat et de hauts responsables des Nations-Unies à l’école nationale République des Etats-Unis

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Accompagné de la Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général des Nations-Unies en Haïti, Ulrika Richardson ; du Représentant de l’UNICEF en Haïti, Bruno Maes ; du Directeur départemental de l’Éducation de l’Ouest, Etienne Louisseul France ; de plusieurs agents de la police communautaire éducative (Edupol) et de deux membres de l’Association haïtienne de psychologie (AHPSY), le ministre Nesmy Manigat a visité, ce vendredi 5 mai 2023, l’école nationale République des Etats-Unis, sise au Bois-Patate, au Canapé-Vert.

Il s’agit d’une visite de soutien à cet établissement scolaire public lourdement affectée par les dernières scènes de violence enregistrées au Canapé-Vert et dans la zone du Haut-Turgeau.

« Je suis venu encourager la direction de l’école, les enseignants, les enfants, et à travers les enfants les parents », a déclaré le titulaire du ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle (MENFP) qui a rappelé comment l’année académique 2022-2023 est, à plusieurs reprises, perturbée par des actes de violence, principalement dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, et dans certaines localités de l’Artibonite.

Tenant compte de cette réalité, le ministère s’active à boucler un programme d’accélération et de compensation des apprentissages afin que les enfants puissent récupérer les heures de cours perdues, a rassuré le ministre Nesmy Manigat qui, dans la foulée, soutient qu’en partenariat avec l’Association haïtienne de psychologie (AHPSY) un mécanisme d’accompagnement psychologique se met en place progressivement dans l’objectif d’aider les élèves à se débarrasser du traumatisme subi depuis quelques temps.

« Pour les Nations-Unies, il est primordial que les écoles fonctionnent», a fait savoir la Représentante spéciale adjointe du Secrétaire Général des Nations-Unies en Haïti, qui a tenu à revenir sur le rôle de l’école comme institution de socialisation, comme espace de convivialité communautaire ; comme lieu de cohésion et de réconciliation.

« L’école doit demeurer un havre de paix. Elle peut aider dans la transformation vers la stabilité sociale », a enchainé Ulrika Richardson qui a salué, au passage, le travail d’accompagnement de la Police communautaire éducative (Edupol) aussi que le partenariat développé entre le MENFP et l’AHPSY.

Quant au Représentant de l’UNICEF en Haïti, une nouvelle fois, il a plaidé en faveur de la continuité de l’apprentissage. « Il faut que la violence épargne les écoles afin que les enfants puissent terminer l’année scolaire », a-t-il soutenu.

« Le Fonds des Nations-Unies pour l’enfance est aux côtés du ministère de l’Education nationale », a lâché Bruno Maes qui a complimenté les responsables d’école – comme Magalie Georges, directrice de l’école nationale République des Etats-Unis -, qui se dévouent corps et âme à la protection des droits des enfants.

Suivant les termes du partenariat avec l’AHPSY, des sessions de soutien psychologique aux élèves ont déjà débuté dans certaines écoles dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. Il est prévu de démarrer, sous peu, des séances de formation à l’intention d’enseignants et d’élèves qui auront, à leur tour, à encadrer d’autres enseignants et d’autres élèves, a fait savoir Rodginie Dorcent qui était, à l’occasion, accompagnée de son collègue Bendy Mathieu, tous deux membres de l’AHPSY.

La directrice de l’école nationale République des Etats-Unis a dit apprécier cette visite de soutien. Pour Magalie Georges, des initiatives pareilles répondent à un besoin psychosocial surtout quand elle considère qu’en majorité les élèves de son établissement vivent dans des quartiers difficiles, fragilisés par les actes de violences des deux dernières semaines.

Elle a déclaré miser sur les effets positifs multiplicateurs de ce genre d’accompagnement.

Depuis la récente remontée des actes de violence, seulement 50% des 1400 élèves sont de retour à l’école.

Ils vivent en majorité à Cité-Gabriel, Cité-Georges, Cité-Melery et Cité-Meriken, réparties entre Canapé-Vert et Haut-Turgeau.

Une distribution de kits scolaires et de kits récréatifs a été faite à l’occasion de cette visite.

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Arrestation par la DCPJ de 5 fugitifs dominicains

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Le détachement du BLTS/DCPJ basé à l’aéroport a procédé, le vendredi 5 mai 2023, à l’interpellation de Cinq (05) ressortissants Dominicains à l’Aéroport International Toussaint Louverture, alors qu’ils se rendaient aux Bahamas.

Selon la Police, ces derniers, qui étaient activement recherchés par les autorités dominicaines pour trafic de stupéfiants, faux et usage de faux, sont identifiés au nom de :

1- Eustate Santos Rafael

2- Velez Taveras Lincoln Americo

3- Rivera Burgos Jorge Luis

4- Caseres Vasquez David

5- Flores Carrasco Claudio Ernesto.

Présentement, ils sont gardés à vue à la DCPJ en attendant qu’ils soient extradés vers la République Dominicaine.

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Pas de rareté de gourdes selon le gouverneur

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Le gouverneur de la Banque de la République d’Haïti (BRH), M. Jean Baden Dubois, dément les rumeurs de rareté de gourdes sur le marché haïtien.
Intervenant au journal du matin de radio Métropole, M. Dubois a expliqué que la BRH dispose de stock de gourdes pour les deux prochaines années. De plus il précise que de nouveaux stocks arriveront bientôt.

De la pièce de 5 gourdes au plus gros billet tout est disponible, assure le gouverneur s’étonnant des rumeurs de rareté.
Interrogé sur les causes de ces rumeurs le gouverneur estime que des succursales de banques peuvent être confrontés à des problèmes en raison des difficultés de convoyer les billets.
Il est de plus en plus difficile d’acheminer les billets vers les succursales en raison de la forte présence des gangs sur les axes routiers.
Certaines compagnies refusent d’assurer les transporteurs.

Le gouverneur révèle que des transporteurs sont obligés de se rendre d…

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Les gangs affrontent les groupes d’auto défense

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L’implication des groupes d’auto défense apporte une nouvelle dimension dans la crise sécuritaire en Haïti.
Depuis une semaine de nombreux résidents de la zone métropolitaine de Port-au-Prince refusent de fuir devant les gangs.

Les résidents de Solino, bidonville de Delmas, ont été les premiers à se révolter. La semaine écoulée les résidents de Canapé Vert et de Turgeau ont repoussé un assaut du gang de Village de Dieu.

Depuis Samedi les résidents de Savanne Pistache et de Carrefour feuilles opposent une résistance héroïque à une nouvelle offensive de Village de Dieu.

D’un autre coté les bandits lancent des représailles suite à l’opération dénommée Bois Calé.
A Fort Jacques au moins 3 personnes ont été tuées lors d’une contre-offensive des bandits de Kraze Baryè.
À Fermathe une dizaine de personnes ont été tuées.

En province notamment à Liancourt des groupes d’auto défense s’efforcent de repousser les bandits trop entreprenants.

A Chandelle, quartier de Liancourt et à Savien, 3 eme section communale de Petite Rivière, les habitants affichent une ferme détermination. Des affrontements ont eu lieu hier.
Au moins deux membres du groupe d’auto défense de Chandelle ont été tués hier.

Les bandits ne sont plus confortables dans leurs exactions. Ils savent que les citoyens n’entendent plus se laisser faire.

LLM / radio Métropole Haïti

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