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Les gangs terrorisent les Port-au-Princiens

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Les forces de l’ordre n’ont fourni que peu de détails sur les événements de ce 25 avril 2023.
Le porte parole de la Police n’a pas fait état de l’identité des 10 bandits lynchés. au Canapé Vert.

Les policiers ont tout fait pour incarcérer les bandits, assure l’inspecteur divisionnaire Gary Desrosiers.

Des armes et munitions ainsi que des téléphones ont été saisis.
M. Desrosiers appelle à la poursuite de la collaboration avec la population sans violence.

Par ailleurs deux autres bandits ont été lynchés dans le quartier de Christ roi.

D’un autre côté des individus armés ont, à la mi journée, provoqué une fusillade au champ de Mars. Plusieurs passants ont été blessés. Les bandits ont pris la fuite avant l’intervention des forces de l’ordre.

Une psychose de peur plane sur la région métropolitaine . De nombreux habitants redoutent une offensive des gangs.

LLM / radio Métropole Haïti







Des bandits lancent des assauts synchronisés

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in Port-au-Prince, Haiti, Friday, May 31, 2019. ( Photo/Dieu Nalio Chery)

Les chefs de gangs ont adopté une nouvelle stratégie afin de se défaire de la répression de la Police. Les bandits ont lancé des assauts simultanés contre des quartiers de la région métropolitaine de Port-au-Prince.

Des habitants de Debussy, de Diègue et de Cité Soleil étaient la cible des gangs.
Les bandits ont imposé un climat de terreur afin de forcer les habitants à fuir.

Ils affichent leur détermination à conserver ces territoires conquis.

Les bandits de Canaan et de Village de Dieu ont poursuivi leurs exactions dans le quartier de Source Matelas.
Selon des résidents de la zone entre 40 à 80 personnes ont été tuées.
Les bandits, restés sur place, empêchent aux parents des victimes de récupérer les cadavres.

Des alertes étaient lancées à l’attention des forces de l’ordre en faveur des résidents qui s’étaient réfugiés dans des cachettes mais ne pouvaient quitter la zone.
Certains blessés, ne pouvant bénéficier de soins adéquats, risquent de mourir.

Dans le quartier de Canapé Vert une dizaine de bandits ont été lynchés par une foule en colère.
Les bandits étaient en route pour porter appui aux autres malfrats qui terrorisaient les résidents de Debussy.

Les bandits avaient utilisé un minibus de transport en commun pour échapper à la vigilance des agents de l’ordre.

LLM / Métropole Haïti







La Police confirme la mort du Chef de gang Ti Makak

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Le chef de gang Ti makak opérant à laboule 12 est mort des suites de blessures après une opération menée à Thomassin,a annoncé le porte-parole de la police Nationale, Garry Desrosiers, ce lundi, lors d’une conférence bilan.

Des fusils d’assaut ont été récupérés, ainsi que des véhicules et motocyclettes, ajoute le commissaire Desrosiers.

Le porte-parole affirme que les policiers continuent d’opérer dans ce quartier ainsi que dans d’autres occupés par des gangs ailleurs dans la région métropolitaine, a-t-il assuré.

Parallèlement 14 individus armés se retrouvant a bord d’un minibus ont été intercepté par des policiers du commissariat de Canapé-Vert puis brulé par des riverains, mettant en place des brigades d’auto-défense pour protéger leur zone.

Le porte-parole de la PNH décourage cette pratique. Garry Desrosiers appelle la population à garder son calme afin de collaborer pacifiquement avec la police pour combattre le banditisme.







Les gangs continuent d’étendre leurs tentacules

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La semaine a débuté à Port-au-Prince dans un contexte de tension dans plusieurs quartiers de la ville.

Bien qu’aucune information précise n’ait été communiquée, des habitants de ces zones munis d’armes blanches ont accompagné les policiers pour combattre les gangs armés qui semblent vouloir assiéger ces quartiers. Cependant, lors d’une conférence de presse, Garry Desrosiers n’a pas encouragé cette pratique.

À Meyotte, dans la commune de Pétion-Ville, les gangs ont déjà fait des victimes parmi la population. Les policiers sont sur place pour combattre les groupes armés.

La situation s’aggrave à Source Matelas, dans la commune de Cabaret, où plus d’une soixantaine de personnes ont été tuées en moins d’une semaine. De plus, les gangs armés ont incendié de nombreuses maisons, laissant de nombreux habitants sans abri. Le porte-parole a indiqué que des informations sont actuellement collectées et a évoqué plusieurs facteurs qui entravent l’action des policiers sur place.

Gary Desrosiers souligne qu’il ne s’agit que d’informations partielles et que les opérations policières se poursuivent dans toutes les zones occupées par les bandits armés. De plus, de plus en plus d’habitants des quartiers touchés se regroupent pour former des brigades d’autodéfense afin de faire face aux gangs.







Plus d’une dizaine d’individus lynchés

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Le lundi 24 avril 2023, la police a effectué une opération à Canapé-Vert, suite à une alerte lancée par le Centre de Renseignement et des Opérations (CRO) concernant la présence d’individus armés dans la région. Au cours de l’opération, la police a saisi des armes et d’autres matériels. Cependant, malheureusement, plus d’une dizaine d’individus ont été lynchés par des membres de la population locale.
Selon les informations recueillies, la police a mis en place des contrôles de véhicules dans la région pour vérifier les informations reçues du CRO. Au cours de l’une de ces fouilles, un minibus transportant des individus armés a été arrêté. Les forces de l’ordre ont confisqué des armes et d’autres matériels qui se trouvaient à bord.
Cependant, malheureusement, la fouille du véhicule a été suivie d’un acte de violence regrettable. Plus d’une dizaine d’individus ont été lynchés par des membres de la population locale. Cette réaction violente est probablement due à la tension et à la méfiance qui règnent actuellement dans la région en raison de la présence croissante d’individus armés.
La situation à Canapé-Vert est un rappel brutal des défis auxquels sont confrontées les communautés lorsqu’elles sont confrontées à des problèmes de sécurité. Bien que la police ait réussi à saisir des armes et d’autres matériels, l’acte de violence qui a suivi souligne la nécessité d’une meilleure communication et de confiance entre les autorités et la population locale.







Le gouvernement veut préserver l’aide de la diaspora

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Les autorités haitiennes veulent à tout prix conserver l’appui de la diaspora. L’économie haïtienne fonctionne au ralenti et les économistes ne cessent de faire valoir que l’économie haïtienne vit sous perfusion de la diaspora. Selon des statistiques fournies par les autorités monétaires environ 3.7 milliards de dollars sont transférés en Haïti par la diaspora.

Le gouvernement s’est réjouit de l’aide indispensable dans le secteur éducatif.
La taxe d’un dollar cinquante permet entre autres de mobiliser des ressources pour le Fonds national d’éducation (FNE).

En retour le ministre de la justice a promis que l’état s’engage à combattre la spoliation dans l’immobilier.
L’insécurité foncière s’est amplifié dans de nombreux quartiers de la région métropolitaine de Port-au-Prince.
De nombreux membres des classes moyennes, qui ont fui le pays, sont dans le désarroi en raison de l’expansion de nombreux gangs.

À l’occasion de la journée nationale de la diaspora hier les cérémonies officielles ont été réalisées au Cap Haïtien.
La ministre du tourisme a fait valoir que cette commémoration permet de booster le secteur touristique.
Cependant le gouvernement a voulu éviter l’insécurité dans la capitale.

Des leaders d’organisation de la diaspora ont séjourné au Cap Haïtien durant les activités liées à cette commémoration.
Un imposant dispositif sécuritaire était visible dans métropole du Nord.

LLM / radio Métropole Haïti







Fritz Jean dénonce une insécurité politique

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Le président de l’accord de Montana, M. Fritz Alphonse Jean, qualifie l’insécurité de politique arguant que la gouvernance actuelle est la cause principale de cette crise sécuritaire.
Il dénonce la collusion entre les responsables du gouvernement et les criminels qui font régner la terreur dans la quasi-totalité de la région métropolitaine de Port-au-Prince.

M. Jean critique la complicité des officiels avec les bandits et plaide pour un changement de gouvernance.
De l’avis de M. Jean, des membres du gouvernement, des acteurs économiques et des entrepreneurs politiques composent la gouvernance actuelle.

L’économiste insiste sur la nécessité de poursuivre le dialogue en vue de trouver un consensus suffisant pour changer de mode de gouvernance.

Cette semaine M. Jean effectue des déplacements au Canada et aux États Unis afin de faire la promotion des propositions des organisations membres de l’accord de Montana.

Il a eu hier des séances de travail avec des organisations de la diaspora au Canada ainsi que des officiels canadiens.

L’accord de Montana affiche son opposition à une intervention étrangère.
Pour s’attaquer au défi sécuritaire l’ex gouverneur de la BRH
plaide pour la création d’un task force et le support de la communauté internationale.
À son avis une solution durable passe par l’implication des experts nationaux connaissant le terrain.

LLM / radio Métropole Haïti







Plusieurs quartiers inondées après les averses

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Toutes les canalisations et tous les déversoirs sont obstrués par des tonnes de gravois, de fatras et des boues charriées par les ravins en crue au sud de la capitale.
L’érosion et la deforestration ainsi que les constructions arnarchiques constituent les causes fondamentales des inondations dans la région métropolitaine de Port-au-Prince.

Les avenues Bollosse et les quartiers du portail Leogane sont inondées depuis plusieurs jours.

Il s’agit d’inondations récurrentes pour ces habitants qui s’evertuaient à chasser la boue de leur résidences. Les alluvions sont entassés sur plus d’un kilomètre entre avenue Bolosse et portail Leogane.

Après plusieurs jours de fortes averses les résidents lancent des cris d’alarme pour éviter une catastrophe.

LLM / radio Métropole Haïti







Les bandits attaquent une zone industrielle

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Plusieurs habitants de Source Matelas ont été tués hier lors d’une attaque des bandits venant de Canaan et de Titanyen. Aucun bilan des morts et des blessés n’est disponible mais le Casec de la zone confirme de nombreux décès.

Les bandits ont également incendié de nombreuses maisons lors de l’offensive.
Les bandits, alliés du gang Village de Dieu, veulent prendre le contrôle de la zone de Lafiteau, habitation de Source Matelas.

Cette Zone industrielle compte de grandes entreprises dont Les Moulins d’Haiti, la Cimenterie Nationale (Cina), le Port de Lafiteau et une entreprise sucrière. Les bandits veulent prendre le contrôle de la région mais les habitants leur ont opposé depuis janvier une résistance farouche.

De nombreux habitants de Source Matelas, 4 ème section de Cabaret, et des autres sections rurales ont fui vers d’autres communes hier.
Les attaques des bandits contre les habitants paisibles de la zone ont également provoqué l’arrêt des activités économiques.

Les Moulins d’Haiti sont fermés et la Cina fonctionne au ralenti.
Outre les bandits des citoyens accusent des entrepreneurs d’être les instigateurs des violences dans la cadre d’une concurrence acharnée pour le contrôle de certaines filières comerciales.

LLM /Métropole Haïti







Le gang de Vitelhomme a fait régner la terreur à Meyotte

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Les bandits du gang Krazé Barrière ont fait régner la terreur dans le quartier de Meyotte à Pétion ville le mercredi 19 avril 2023. Au moins deux personnes ont été tuées lors de l’assaut des bandits qui s’apparente à des représailles. Un grand nombre de véhicules ont été incendiés ou endommagés.
Les bandits venaient du quartier de Morette. En fait les criminels sont partis de leur repaire de Doco, Torcel et Diègue, fiefs du chef de gang Vitelhomme Innocent.

L’assaut s’apparente à une expédition punitive. Les bandits reprochent aux habitants de Meyotte une franche collaboration avec les forces de l’ordre. Les habitants avaient récemment installé des spectateurs pour bloquer la route aux véhicules du gang.
De plus ils avaient réparer le sous sous commissariat de leur quartier qui avait été vandalisé par les malfrats. Une journée de terreur pour les habitants de Meyotte ont connu une journée de terreur puisque les renforts des policiers étaient arrivé sur place tardivement.

LLM / radio Métropole Haïti