A 87 ans et en dépit du Covid, Franck Étienne, icône de la culture haïtienne, est toujours alerte. Dans son dernier ouvrage, cordes et miséricorde, il exprime sa gratitude envers Dieu. Pour lui Dieu est la divine intelligence de l’énergie universelle, laquelle est parfaite mais inaccessible et imprévisible. Franck Étienne ne se considère pas comme un religieux. Il n’est pas chrétien mais plutôt christique afin de prendre ses distances vis à vis de ceux qui ont causé beaucoup de torts à l’humanité.
Les cordes sont les crimes, les violences et les vices tandis que la miséricorde est le partage et la générosité.
Frank Étienne a souffert, pas uniquement du covid, mais aussi des difficultés de ses enfants et de la disette liée à la crise de la culture. Il rend publiquement hommage à ses bienfaiteurs qu’il qualifie d’anges.
Dans son 60 ème ouvrage, Frank Étienne lève le voile sur sa vie et ses cinquantes ans de carrière. Une vie d’artiste proliphique. Il a réalisé environ 6 000 toiles.
Une vie de militant politique également sous la dictature des Duvalier. C’est un écrivain, un artiste atypique. Sa singularité lui avait valu le qualificatif de fou.
Après deux ans de silence forcée, Franck Étienne revient au devant de la scène boosté par une formidable énergie.
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Le nouveau commissaire du gouvernement près le tribunal de Première instance de Port-au-Prince, M. Elder Guillaume, se retrouve dans une posture inhabituelle. Lors de la cérémonie d’installation, le chef de la poursuite a dû promettre qu’il lancera une investigation pour faire la lumière sur les vols recurents de corps du délit. C’est un énième cambriolage qui a fini par emporté l’ex chef du Parquet déjà décrié.
Le directeur des affaires judiciaires avait publiquement précisé que le ministère est dans l’attente d’explications claires. Le chef du Parquet pourrait lancer des poursuites contre ses substituts.
Des organisations de défense des droits humains dénoncent un commerce de mandat d’amener. Ces défenseurs des droits de l’homme plaident pour un processus de certification des substituts.
L’ex commissaire Jacques Lafontant n’avait pas été certifié par le CSPJ.
Le commissaire Guillaume devra faire oeuvre qui vaille et il est attendu au tournant. Tenant compte de l’ampleur de la corruption nombre d’acteurs estiment que le chef de la poursuite devra laver les linges sales publiquement afin de donner les gages d’un changement de cap.
La Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSCCA) a lancé, lundi, une série d’activités pour commémorer ses 200 ans de création. Des conférences-débats à but pédagogique sur des thèmes spécifiques à l’histoire de l’institution et à ses attributions seront organisées, a révélé le vice-président du conseil de la Cour, Pierre Volmar Demesyeux. L’occasion pour le Tribunal administratif de faire un rebranding en lançant un concours de logo.
Le bicentenaire de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif sera célébré le 27 juin prochain. Malgré les interruptions au fil de l’histoire dues aux différents régimes politiques, les conseillers de la Cour souhaitent remonter à l’origine de cette institution. Selon Pierre Volmar Demesyeux, vice-président de la CSCCA et président de la commission commémorative, il convient de se référer à la loi de 1823 qui a créé la Chambre des Comptes, ancêtre de l’actuelle CSCCA. Cette chambre, mise en place par le président Jean-Pierre Boyer, avait pour mission de vérifier les recettes et les opérations financières de l’État.
D’après le conseiller Demesyeux, la Cour des Comptes a parfois survécu à des troubles politiques. Elle a été mise en veilleuse à plusieurs reprises, notamment pendant la période des Duvalier, pour des raisons obscures. Le vice-président considère que ces événements constituent une raison supplémentaire de célébrer le bicentenaire de manière grandiose. Ainsi, diverses activités seront organisées sur une période d’environ trois semaines en préparation de la journée du 27 juin. Des conférences-débats, des journées portes ouvertes et un concours sont prévus par les responsables de la CSCCA. Les conférences-débats permettront aux participants de mieux connaître l’histoire et le rôle de la Cour des Comptes dans l’Administration Publique. Différents thèmes seront abordés, tels que « l’histoire du Contentieux Administratif à la CSCCA » et « la reddition de comptes, une revendication de justice ». En plus des conférences-débats, la Cour entreprendra une refonte de son image en réalisant un rebranding. Certains aspects de la communication visuelle de l’institution seront revisités à cette occasion. Un concours a été lancé pour que des graphistes présentent des logos, qui seront ensuite évalués par un jury. Le meilleur logo sera sélectionné et attribué le 27 juin 2023, jour de la commémoration du bicentenaire. Pour assurer le succès des activités, de nombreuses décisions ont été prises par les conseillers de la Cour. Bien qu’étant une entité autonome de l’État, la Cour a invité le gouvernement actuel à participer à la célébration afin de lui donner une dimension solennelle. Pierre Volmar Demesyeux précise qu’une commission interministérielle a été mise en place, comprenant notamment le Ministère de la Culture et de la Communication (MCC), le Ministère de l’Économie et des Finances (MEF), ainsi qu’une équipe de la Primature représentée par la commission nationale des marchés publics (CNMP). Des institutions telles que l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) et l’Inspection Générale des Finances participeront également à l’événement. Le thème central choisi pour commémorer les 200 ans de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif est « La justice administrative et la reddition de comptes ». Au cours des semaines précédant le 27 juin 2023, des journées portes ouvertes seront organisées dans le but d’informer le grand public sur les missions de la CSCCA.
Me Jean Elder Guillaume a été installé à la tête du parquet de Port-au-Prince lundi 29 mai 2023. Il remplace à ce poste Me Jacques Lafontant non-certifié par le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ).
Le directeur des affaires judiciaires du Ministère de la Justice et de la Sécurité Publique JeanNesly Elie a procédé ce lundi à l’installation du nouveau commissaire du gouvernement de Port-au-Prince Jean Elder Guillaume. Cette cérémonie s’est déroulée en présence du doyen a.i du tribunal de première instance de Port-au-Prince , juge Chavannes Etienne, de plusieurs avocats entre autres.
Dans son discours de circonstance, le directeur des affaires judiciaires du MJSP, Jean Nesly Elie a fait le point sur la situation catastrophique qui évolue au niveau de la prison civile de Port-au-Prince. Il invite » le nouveau commissaire du gouvernement à gérer ce problème avec intelligence suivant le vœu de la loi et les infractions mineures » .
Me Jean Nesly Elie appelle “ également le chef du tribunal de première instance de Port-au-Prince à faire de son possible pour freiner les actes de cambriolage au sein du parquet qui se font à répétition » .
Il dit croire qu’à partir d’aujourd’hui que ces actes ne se reproduiront plus.
Par ailleurs, il a salué » le professionnalisme du commissaire sortant Jacques Lafontant durant on passage à la tête du parquet de Port-au-Prince » .
Le nouveau commissaire du gouvernement de Port-au-Prince Jean Elder Guillaume de son côté a » remercié le premier ministre Ariel Henry, la ministre de la justice Emmelie Prophète Milcé pour leur confiance placée en lui » .
Il promet » d’administrer une justice sereine et équitable au cours de son passage au parquet en vue de projeter une meilleure image du systèmre judiciaire haïtien « .
Me Jean Elder Guillaume a affirmé » sa volonté de lutter contre la prévention détentive prolongée, la corruption, les actes banditismes entre autres.
Dans le cadre de la poursuite de l’enquête sur la cargaison d’armes et de munitions impliquant l’Église Épiscopale d’Haïti (EEH), la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) a émis un avis de recherche à l’encontre du nommé Johnny Docteur.
Trafic d’armes à feu, blanchiment des avoirs, fausse monnaie, fraude fiscale, évasion fiscale, contrebande et association de malfaiteurs sont les infractions qui lui sont reprochées.
À noter que la DCPJ a déjà procédé à l’arrestation de plusieurs individus pour leur implication présumée dans cette affaire.
Notons que de nombreuses personnes dont des prêtres épiscopaliens sont déjà arrêtées dans le cadre de cette enquête relative au scandale de trafic d’armes et de munitions qui a éclaboussé l’eglise épiscopale.
La population du bas Artibonite s’est résolue à se défaire de l’étreinte de terreur du gang Base Grand Griffe.
Le week-end écoulé, pendant deux jours, les citoyens, avec l’appui du groupe d’auto défense de Jean Denis, ont attaqué le repaire du gang.
Des informations font état de 4 ou 5 blessés dans chaque camp. <br><br>
Les bandits ont enregistré de lourdes pertes matérielles lors de l’assaut de la coalition de Jean Denis.
Plusieurs maisons, utilisées comme lieu de séquestration, ont été incendiées. Les bandits ont pris l’habitude d’infliger des tortures atroces aux personnes enlevées. <br><br>
Une foule immense munie d’armes blanches s’était lancée à l’assaut des bandits.
Les habitants ont compris qu’ils doivent seuls se défaire des bandits qui ont transformé la zone en enfer. <br><br>
Les policiers sont partis depuis le drame de Liancourt. Ils justifient leur départ par l’absence des matériels nécessaires pour démanteler le gang. <br><br>
Les habitants sont déterminés à en finir avec les bandits de Savien.
En représailles les bandits ont enlevé hier plusieurs résidants de Jean Denis. <br><br>
La coalition de Jean Denis de Ti Mépris est le seul groupe pouvant tenir en respect les bandits de Grand Griffe. Ce gang est spécialisé dans les enlèvements collectifs de passagers sur la route nationale. <br><br> LLM / Métropole Haïti
L’argentin Calderon, le nouveau sélectionneur national, inscrira son action dans la continuité de l’oeuvre de Pierre Jean Jacques. Une liste de 35 joueurs a été publiéé le week-end écoulé.
Ce groupe participera à un stage de deux semaines en Floride afin de préparer la Gold Cup. Les grenadiers présents en 2019 devraient être à nouveau de la partie. Entre autres Placide, Donald Guerrier, Derrick Étienne, Nazon, Pierrot, Carlens, Adé etc.
Danley Jean Jacques est sur le point de devenir un pion important pour la sélection nationale. Il est titulaire dans son club Metz, qui est sur le point de remonter en Ligue 1.
Des bi nationaux et des expatriés composent cette sélection 2023. Parmi les binationaux Fabrice Pico. Vieux routier de la MLS, Fabrice avait disputé deux rencontres amicales pour la sélection américaine. Non sélectionné depuis 5 ans, Fabrice peut enfin apporter son expérience aux jeunes.
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Il faut restaurer l’autorité morale du Parquet, explique l’un des dirigeants de la Fondation Jé kleré (FJKL), Mme Marie Yolene Gilles. L’organidation de défense des droits humains qualifie le Parquet de repaire de bandits qui multiplie les exactions.
Entre autres la vente des mandats d’amener, un commerce qui attire de nombreux clients. Les parquetiers sont également impliqués dans les spoliations de terrain.
La FJKL n’y va pas avec le dos de la cuillère en critiquant l’ex commissaire du gouvernement. M. Jacques Lafontant n’avait pas l’intégrité morale pour diriger le Parquet, tranche Madame Gilles.
Elle presse le nouveau chef du Parquet, M. Jean Elder Guillaume, a rendre effective la lutte contre le blanchiment des avoirs. Il faut que des juges spécialisées aient la charge des dossiers de blanchiment.
En outre la FKKL appelle les parquetiers à ne plus intervenir dans les dossiers traités par les juges d’instruction. Dans un autre registre la FJKL rappelle que le cambriolage des corps du délit était reçurent ces dernières années. En ce sens l’organisme recommande la création d’une commission spéciale chargée de sécuriser les corps de du délit.
Nous attendons pour voir le commissaire à l’oeuvre, a dit Mme Gilles réclamant un processus de certification des substituts.
La Police Nationale a déjoué une tentative d’enlèvement et a libéré la victime, ce dimanche 28 mai 2023, au niveau de la zone de Lilavois 14 (Bon Repos).
Les auteurs du rapt ont été pris en chasse par des Agents de la brigade d’intervention(BI) du Sous-Commissariat de Bon Repos ce qui leur a contraint à abandonner le véhicule à bord duquel ils se trouvaient, une Toyota Hilux pickup de couleur Beige enregistré au nom de la Conférence Épiscopale D’Haïti.
Pour s’échapper de l’intervention policière, les bandits qui étaient lourdement armés, ont braqué un chauffeur de taxi moto et ont aussi volé un véhicule de marque Hummer H3 de couleur grise.
Selon la Police , Pour l’instant le véhicule que les bandits utilisaient pour commettre leurs forfaits a été conduit au Sous-Commissariat de Bon Repos pour les suites nécessaires.
Notons que les taux d’enlèvements ont diminué considérablement au niveau de la région métropolitaine de Port-au-Prince , depuis le lancement du mouvement Bwa Kale, qui a déjà fait plus de 160 morts, selon le directeur exécutif du centre d’analyse et de recherche en droits humains le CARDH Me Gédéon Jean.
Une délégation de haut niveau de la Banque Mondiale conduite par Ayat Soliman, Directrice Régionale des Stratégies et Opérations ; et incluant Lilia Burunciuc, directrice pour les pays Caraïbes ; Maria Marcela Silva, directrice régionale du secteur Infrastructure ; et Carolina Cardenas, Représentante Résidente pour Haïti de la Société Financière Internationale ; a visité Haïti du 22 au 24 mai 2023.
Selon un communiqué de la Banque Mondiale, au cours de son séjour, la délégation a eu le privilège de rencontrer le Premier ministre haïtien,. Ariel Henry, pour renouveler l’engagement continu du Groupe de la Banque mondiale (GBM) à soutenir le développement socio-économique du pays et discuter des actions actuelles et futures.
La délégation a initié des sessions de consultations avec des membres du Gouvernement, des partenaires de développement et des représentants du secteur privé sur le nouveau Cadre de partenariat pays (CPF en anglais) qui guidera le soutien du GBM aux efforts de développement d’Haïti au cours des cinq prochaines années (2024-2028) en s’appuyant sur les réalisations et les enseignements tirés des programmes d’appui en cours.
« Grâce à l’appui technique et financier du Groupe de la Banque mondiale, nous avons réalisé des progrès remarquables dans les domaines de l’agriculture, de la gouvernance, de l’éducation, de la couverture sanitaire, de la gestion des risques et des catastrophes, et de l’accès aux infrastructures de base telles que le transport en milieu rural, l’eau et l’assainissement », a déclaré Michel Patrick Boisvert, ministre de l’Economie et des finances. « Ce nouveau cadre de partenariat devra permettre à la Banque mondiale de continuer à s’engager efficacement avec le pays pour les cinq prochaines années. Pour nous, au gouvernement, ces consultations garantissent que le nouveau cadre de partenariat correspond aux besoins du pays et avec les priorités définies par le gouvernement ».
Haïti fait face à d’énormes défis structurels, difficiles à résoudre dans le contexte d’une crise politique et institutionnelle prolongée. La détérioration actuelle de la situation politique, économique, sociale et sécuritaire en Haïti nécessite un effort important et concerté entre les principales parties prenantes pour remédier aux déficits urgents de gouvernance et améliorer la transparence ; améliorer les services clés et les opportunités économiques ; et restaurer un certain degré de stabilité macroéconomique et de sécurité publique, tout en identifiant des points d’entrée pour des engagements stratégiques à plus long terme afin de s’attaquer aux moteurs fondamentaux de la fragilité.
« La combinaison des crises politiques, de l’escalade de la violence des gangs, des catastrophes naturelles successives et des épidémies au cours des dernières années a aggravé la fragilité d’Haïti. Ce dialogue entre les autorités haïtiennes et les partenaires de développement est une étape nécessaire pour explorer les voies permettant de sortir le pays du piège crise-fragilité », a dit Lilia Burunciuc, directrice de la Banque mondiale pour les pays Caraïbes. « Ensemble, nous devons identifier les opportunités pour aider Haïti à relever ses défis au profit de son peuple. »
L’objectif primordial du Cadre de Partenariat Pays est de soutenir Haïti à ce moment critique de son histoire en identifiant les voies pour restaurer une gouvernance efficace, maintenir les services publics de base et reprendre la croissance.
« Une importante priorité à court terme dans le contexte fragile actuel est de préserver les moyens de subsistance des groupes vulnérables, tout en aidant le gouvernement à lancer des réformes pour s’attaquer aux principaux facteurs de fragilité et autres contraintes au développement et à la croissance », a dit Ayat Soliman, directrice régionale des stratégies et des opérations, dont Haïti a été le premier pays qu’elle a visité depuis la prise de ses nouvelles fonctions. « Le rétablissement de la stabilité en Haïti est une première étape essentielle d’un processus de transition plus large visant à rétablir la confiance entre la population et le gouvernement, à briser le cycle des crises et des troubles chroniques et à engager la société civile, les jeunes et le secteur privé à faire bouger le pays vers un avenir plus stable et plus prospère. Soutenir le développement d’Haïti et améliorer les moyens de subsistance des plus vulnérables est une priorité pour le vice-président régional de la Banque mondiale pour la région Amérique latine et Caraïbes. »
La délégation a également lancé un appel aux partenaires internationaux pour qu’ils soutiennent le Gouvernement dans le rétablissement de la sécurité, dont l’absence est aujourd’hui le principal défi auquel sont confrontés les Haïtiens dans leur vie quotidienne, et qui engendre des coûts incalculables pour le pays sous la forme de décès violents, d’enlèvements contre demande de rançons, de pertes d’emplois et de départ vers l’étranger d’un grand nombre de professionnels qualifiés.
Cette visite a également été l’occasion pour la Banque mondiale de signer l’accord de subvention pour le projet Eau potable et assainissement rural, résilient, durable et décentralisé en Haïti, d’un montant de 80 millions USD. Ce projet vise à accroître l’accès à des services d’eau potable inclusifs, résilients et durables et à accroître l’accès aux services d’assainissement de base dans les petites villes et les communautés rurales du pays
« Le soutien de la Banque mondiale au secteur des infrastructures est primordial en Haïti, car il contribue à améliorer l’accès aux services et aux biens essentiels, à une connectivité par tous les temps et à une croissance durable », a dit Rosemond Pradel, ministre des Travaux publics, transports et communications. « La construction et la réhabilitation des infrastructures routières et aéroportuaires, l’amélioration de l’accès à l’eau et à l’assainissement, les énergies renouvelables et le développement numérique, font partie des actions prioritaires soutenues par la Banque mondiale et ce sont des secteurs clés de transformation pour la revitalisation de l’économie locale. »
L’appui de la Banque mondiale au développement des infrastructures demeure un axe majeur et stratégique en Haïti. Au cours des vingt dernières années, la Banque mondiale a apporté un soutien essentiel au pays dans l’amélioration de ses infrastructures, y compris des investissements dans des domaines clés tels que les transports, l’eau et l’agriculture. Ces investissements sont cruciaux pour un développement intégré visant à améliorer la résilience des communautés rurales les plus vulnérables en offrant un meilleur accès aux services de base et aux opportunités.
En mai 2023, le port folio de la Banque mondiale en Haïti comprend 18 projets actifs pour un montant total de 1,25 milliard USD dont 38% sont alloués au secteur des infrastructures, visant à soutenir l’équilibre territorial et l’adaptation au changement climatique.