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USA-Humanitarian Parole : Plus de 580 mille dossiers en attente de traitement pour les haïtiens

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humanitarian parole application – approved

Des documents internes des Services de Citoyenneté et d’Immigration des Etats-Unis d’Amérique (USCIS) obtenus par CBS révèlent que les États-Unis sont confrontés à plus de 1,5 million de demandes de parrainage de migrants en provenance de Cuba, d’Haïti, du Nicaragua et du Venezuela. Les demandeurs haïtiens se trouvent en tête de liste dans le cadre de l’exécution du programme de libération conditionnelle par l’administration Biden-Harris.

L’augmentation massive des demandes a créé un arriéré et une pression considérable sur les agents de l’USCIS. Pour faire face à cette situation, l’USCIS a mis en place un système de loterie pour traiter la moitié des demandes mensuellement, tandis que l’autre moitié sera traitée selon le principe du premier arrivé, premier servi.

Les chiffres montrent qu’il y a plus de 580 000 cas en attente pour les Haïtiens, plus de 380 000 pour les Cubains, près de 120 000 pour les Vénézuéliens et plus de 20 000 pour les Nicaraguayens à la fin d’avril. Bien que le programme ait contribué à réduire les passages illégaux de la frontière, le flux de demandes dépasse le plafond mensuel fixé à 30 000, ce qui constitue un défi pour fournir une alternative légale aux passages illégaux.

Le Département de la Sécurité intérieure reconnaît les temps d’attente importants et n’a pas encore annoncé de plans pour augmenter le nombre d’admissions mensuelles. Cependant, le programme de parrainage est confronté à des défis juridiques de la part d’États dirigés par des républicains qui remettent en question l’autorité de l’administration à utiliser la libération conditionnelle pour l’admission de migrants en dehors du système de visa régulier.

Si le programme est bloqué devant les tribunaux, cela pourrait affecter la volonté du Mexique de continuer à accepter le retour de migrants. Bien que les passages illégaux aient atteint des niveaux record, ils ont diminué récemment en raison de divers facteurs, notamment la levée de certaines restrictions de santé publique, des critères d’asile plus stricts et la coopération des autorités mexicaines et guatémaltèques dans la gestion de la migration vers la frontière américaine.

Notons que le programme permet aux citoyens américains et aux résidents de parrainer financièrement des migrants, qui reçoivent ensuite des permis de travail de deux ans.

Marvens Pierre

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Les forces de l’ordre essuient des revers

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Grave échec c’est en ces termes que l’ambassadeur de France avait réagi à l’assassinat d’un policier et l’incendie de deux blindés à Canaan la semaine écoulée.

De plus hier lundi 22 mai 2023, les forces de l’ordre ont enregistré un nouvel échec. Une excavatrice, impliquée dans la démolition des maisons utilisées par les bandits, a été incendiée.
La perte de l’excavatrice risque de retarder les efforts visant à lancer une offensive contre le repaire du gang de village de Dieu.

Ces pertes peuvent avoir un impact négatif sur les agents de l’ordre, ont fait valoir des directeurs d’opinions. Ces revers publiés sur les réseaux sociaux sont de nature à renforcer la position des chefs de gang.

Le dispositif autour de village de Dieu est toujours en place et contraint les bandits à se terrer dans leur repaire. Toutefois les bandits ont repris confiance et recommence à percevoir les droits de passage aux automobilistes.

De plus les syndicats de transport en commun ont mis fin à leur interdiction de fréquenter la zone.
Les syndicalistes disent comprendre les chauffeurs qui continuent à utiliser la route de Martissant.

LLM / radio Métropole Haïti

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Les risques demeutes font baisser le dollar croit Eddy Labossiere

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Le dollar a perdu 14 points par rapport à la gourde en moins d’un mois. Ce constat surprend les économistes qui ne peuvent expliquer les causes de cette appréciation de la monnaie locale.

L’économiste Eddy Labossiere, propose une explication extra économique.
Il croit que les menaces d’émeutes constituent la principale cause de la dépréciation du billet vert.

Au cours des trois dernières semaines des foules ont lynché de nombreux bandits et ont annoncé des attaques contre les financeurs des gangs et ceux qui provoquent la vie chère. Les oligarques ont lâché du lest, a laissé entendre l’économiste.
Il en veut pour preuve une réaction similaire du marché en décembre 2020.
A l’époque le président Jovenel Moise avait lancé des menaces à l’encontre des oligarques qui avaient provoqué une forte hausse du taux de change.
En quelques semaines le taux était passé de 150 à 70 %.
De l’avis de l’économiste ce sont les spéculations qui provoquent la hausse vertigineuse du taux de change.
Il fait remarquer que les fondamentaux de l’économie n’ont pas changé. Donc rien ne peut justifier la baisse de 14 point du dollar.
M. Labossiere rejette également d’un revers de main les argumentaires faisant croire que la dernière injection de 40 millions de dollars ait pu ralentir la hausse du taux de change.

LLM / Métropole Haïti

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Les haïtiens doivent payer plus pour leur sécurité estime l’ambassadeur de France

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Les haïtiens ne paient pas assez pour leur sécurité, c’est le constat de l’ambassadeur de France a Port au Prince, M. Fabrice Mouriez.

En 2020 l’enveloppe consacrée à la Police était de 11 milliards de gourdes. Toutefois les fonds alloués en 2021 avoisinaient les 24 milliards de gourdes. Le diplomate constate une hausse de 50 % mais presse les acteurs de faire plus. L’effort doit continuer dans ce sens, fait-il remarquer.

En réclamant la hausse du budget pour les forces de sécurité il promet que la France continuera à investir dans le secteur de la sécurité.
C’est le sujet majeur dit il appelant les autres membres de la communauté internationale à agir dans le même sens.

Le diplomate révèle que le budget de la coopération française a été multiplié par 10 comparé à l’année dernière.
Insistant sur la nécessité pour que les uns et les autres fassent des efforts supplémentaires, il note que la communauté internationale avait interrompu l’assistance à la police croyant que les problèmes étaient résolus.

Le problème d’effectif est la question fondamentale.
Seulement 9 000 policiers sur les 13 000 sont effectivement impliqués dans la sécurité publique.
L’aide de la France doit être la bienvenue parce qu’elle est précieuse
pour la sécurité publique. Il rejette les critiques sur une aide insignifiante faisant remarquer que les fortunés haïtiens préfèrent investir dans leur sécurité rapprochée au lieu d’aider les forces de l’ordre.

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3 présumés membres du gang de Savien arrêtés par la Police dans l’Artibonite

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La Police dans l’Artibonite a procédé à l’arrestation de Datilus Jean Gladson, alias Sache, âgé de 18 ans. Originaire de Mowo, une localité de la Commune de Liancourt, Datilus Jean Gladson jouait le rôle d’éclaireur au profit du gang Grif, opérant à Savien.

Il a été appréhendé en compagnie de Edouard Edva, âgé de 38 ans. Ce dernier est également membre du gang Gran Grif.

Parallèlement, Frito Aristil, âgé de 29 ans, et membre du gang dénommé  » 57 Fòkè », allié du gang Gran Grif, a été arrêté par la Police, non loin du Commissariat de Verettes.

Assassinat, braquage, viol et détournement des camions de marchandises sont des infractions qui lui sont reprochées.

Selon des informations dont dispose la Police, il aurait donné la mort à un individu lorsqu’il était au Chili. Un mandat d’amener a été lancé à son encontre via l’Interpol.

Pour l’instant, ces individus sont tous gardés à vue en attendant les suites judiciaires nécessaires.

Parallèlement  la  coordination de presse et des Relations Publiques (CPRP) de la PNH, à travers son unité de production audiovisuelle « Allô la Police », annonce  le renforcement de la présence policière  au  niveau du département de l’artibonite .

Désormais selon la police, des patrouilles policières  sont visibles dans les zones reliant Désarmes à Pont-Sondé, situées dans le département de l’Artibonite.

Autrefois, ces zones étaient utilisées par des gangs armés pour commettre des actes criminels, dont des enlèvements.

Il faut souligner qu’après l’Ouest, le département de l’Artibonite  est l’une des régions du pays, où les gangs terrorisent la population. Ce qui a de graves répercussions  sur la production rizicole et les activités commerciales en générale.

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La Banque mondiale approuve 80 millions USD pour améliorer l’accès à l’eau dans les zones rurales d’Haïti

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Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé ce mercredi le projet Eau potable et assainissement rural, résilient, durable et décentralisé en Haïti, d’un montant de 80 millions USD.

Selon un communiqué de l’institution financière internationale, ce financement vise à accroître l’accès à des services d’eau potable inclusifs, résilients et durables à 250 000 personnes et l’accès aux services d’assainissement de base à 125 000 personnes, dont 50 % de femmes de petites villes et de communautés rurales à travers le pays.

« L’accès à l’eau potable et à l’assainissement est essentiel à la réalisation des objectifs de développement durable, car il stimule la croissance économique, soutient des communautés saines et est essentiel et fondamental pour la vie en elle-même. En Haïti, les résultats enregistrés dans ce domaine ont stagné au cours des dernières années et ce sont mêmes détériorées dans certaines régions en raison, entre autres, d’une instabilité prolongée, de l’augmentation de la violence et de l’insuffisance des investissements dans le secteur, » a dit Laurent Msellati, chef des opérations de la Banque mondiale en Haïti. « Ce financement de la Banque mondiale vise à soutenir Haïti dans ses efforts pour atteindre un accès universel et équitable à l’eau potable et à l’assainissement, en particulier dans les régions pauvres et reculées. »

En Haïti, l’accès à l’eau potable de base dans les zones rurales et les petites villes est faible et en déclin. En 2020, seulement 43 % de la population rurale d’Haïti avaient accès à l’eau potable, contre 48 % en 2015 et 50 % en 1990. Cette situation est en partie la conséquence d’un manque d’investissement et d’entretien des infrastructures connexes. Sur les 13 626 points d’eau améliorés enregistrés en 2022, seuls 51 % fonctionnaient et, sur les 1 041 systèmes d’approvisionnement en eau courante desservant les zones rurales denses et les petites villes, seuls 41 % étaient fonctionnels. En 2020, 31% de la population rurale pratiquait encore la défécation à l’air libre, ce qui pourrait affecter l’accès à l’eau potable.

Le projet Eau potable et assainissement rural, résilient, durable et décentralisé en Haïti vise à fournir des moyens de réponses immédiates au choléra, à renforcer l’assainissement et l’hygiène dans les communes touchées par la résurgence de l’épidémie et à donner aux autorités locales et aux communautés les moyens de planifier et d’exécuter des projets d’eau et d’assainissement. Le projet financera la construction, la réhabilitation et l’expansion des systèmes d’approvisionnement en eau potable et assainissement dans les zones ciblées. Il prendra en compte également des activités de renforcement institutionnel, y compris la consolidation de l’approche programmatique axée sur les résultats à l’échelle du secteur pour améliorer la planification, la budgétisation, l’établissement de rapports et la responsabilisation du secteur.

Le projet contribuera au double objectif du Groupe de la Banque mondiale de mettre fin à l’extrême pauvreté et de promouvoir une prospérité partagée, en augmentant l’accès aux services de base d’eau potable et d’assainissement pour les populations vivant dans les zones rurales et les petites villes. Le projet est aligné sur l’approche de développement vert, résilient et inclusif du Groupe de la Banque mondiale qui met l’accent sur la nature intersectorielle des politiques de développement, en se concentrant sur les interrelations de la pauvreté, des inégalités et des externalités environnementales.

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Des membres de l’impitoyable gang MS 13 sont présents en Haïti

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Un juriste plaide pour le démantèlement des gangs

Ils sont de plus en plus nombreux à réclamer des dispositions drastiques pour rétablir un climat de paix dans le pays. Professeur de droit à l’université de Louisiane aux États Unis, M. Nicolas Estiverne recommande un programme de nettoyage pour démanteler les gangs qui imposent la terreur en Haïti.

Les forces de l’ordre doivent être autorisées à stopper les bandits armés. Take no prisoners, dit il faisant valoir que cette campagne doit être réalisée par la Police et l’armée.
Il insiste sur la nécessité de ne pas sous estimer les gangs. Il révèle que des membres de l’impitoyable gang MS 13 sont présents en Haïti. Ces criminels dangereux, sont présents dans tous les centres de détention aux États Unis.
Ces criminels ont été déportés et sont en grand nombre dans les gangs haïtiens.

De l’avis de cet ancien candidat à la présidence, ce programme permettra une solution républicaine à la crise sécuritaire.
Il se dit préoccupé par l’opération Bois Calé qui voit la population prendre la loi en main.

Il redoute des dérives pouvant conduire à l’anarchie.
M. Estiverne insiste sur la nécessité pour que les forces de l’ordre soient chargées de rétablir la sécurité. Il se dit confiant que les institutions haitiennes peuvent s’acquitter efficacement de leur tâche.

C’est uniquement en cas d’échec qu’il envisagerait une force étrangère pour résoudre la crise.

LLM / radio Métropole Haïti

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Le juge Morin déterminé à poursuivre ses investigations

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Le juge Jean Wilner Morin ne désarme pas. Ce lundi 22 mai 2023 le magistrat avait prévu d’auditionner le ministre des affaires sociales, M. Jean Ricot Odné dans le cadre d’une investigation sur des cas de corruption à la caisse d’assistance sociale.

En poursuivant ses auditions le juge prouve ainsi qu’il entend pas lâcher prise.
Réputé pour son intégrité, le magistrat refuse de capituler devant ceux qui veulent le réduire au silence. Après l’attentat de la semaine écoulée le juge instructeur planche à nouveau sur des dossiers sensibles.

Le magistrat avait eu la vie sauve miraculeusement.
Moins de 24 heures avant l’attaque il avait reçu un véhicule blindé du Conseil Supérieur de la Police Nationale. Plus de 13 projectiles avaient touché son véhicule.

Dans le cadre de l’enquête sur les cas de corruption au CAS, le juge Morin a déjà écroué la directrice et le comptable en chef de cette institution chargée de venir en aide aux vulnérables.

Considéré comme un juge anti terroriste et anti corruption, le juge Morin devait le jour de l’attentat auditionner le Maire de Pétion ville dans le cadre d’une affaire de corruption. De plus il est chargé de l’instruction de l’affaire du chef de gang de Bolosse, Ezekiel.

Également journaliste et pasteur, le juge Morin s’était le mois dernier illustré en refusant de siéger avec le chef du Parquet, Jacques Lafontant, non certifié par le CSPJ.

LLM / radio Métropole Haïti

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L’ambassadeur de France refuse de comparer l’Ukraine à Haïti

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L’ambassadeur de France à Port-au-Prince, M. Fabrice Mouriez, botte en touche les critiques qualifiant d’insignifiante, l’assistance de la communauté internationale à Haïti.
Il fait remarquer que la situation haïtienne n’est pas comparable à celle de l’Ukraine.

Si l’Ukraine doit se défendre face à une agression étrangère, Haïti doit maintenir l’ordre public.

Le pays est confronté à la violence des gangs composés d’haitiens, a t-il laissé entendre .
L’état doit récupérer le monopole de la violence, explique le diplomate faisant valoir que l’objectif est d’aider au rétablissement de cette prérogative par des moyens républicains.

Pour éviter les dommages collatéraux la communauté internationale n’envisage pas de livrer des chars d’assaut et des hélicoptères de combat à la Police.
De plus le diplomate français rappelle que ce sont les leaders politiques haïtiens qui s’opposent à une intervention militaire étrangère.
La majorité des dirigeants de partis politiques sont opposés au déploiement d’une force multinationale, a laissé entendre le diplomate rappelant qu’un consensus est un préalable au déploiement d’une force internationale. .

L’Ukraine a subi une agression étrangère mais Haïti doit résoudre un problème de sécurité intérieure.
Pour cela l’ambassadeur de France juge qu’il revient à la Police de combattre les gangs.

LLM / radio Métropole Haïti

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Joe Biden nomme un nouvel ambassadeur en Haïti

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Le président Joe Biden a nommé un diplomate de carrière pour être ambassadeur des États-Unis en Haïti, selon une publication du journal américain Miami Herald vendredi. Mais pour être effective, la nomination nécessite la confirmation du Sénat américain rapporte le Journal.

Dennis B. Hankins, qui a travaillé au Soudan et au Congo et a été ambassadeur au Mali et en Guinée, est actuellement conseiller en politique étrangère au Bureau de la Garde nationale au Pentagone. Il est dans le service extérieur des États-Unis depuis 38 ans. La nomination de Dennis Hankins, qui nécessite la confirmation du Sénat, intervient 19 mois après que la dernière ambassadrice du pays, Michele Sison, a mis fin à son service en octobre 2021.

L’ambassade des États-Unis a été dirigée par le chargé d’affaires EricStromayer, un ancien ambassadeur en République togolaise qui a travaillé en Haïti au début de sa carrière et deux autres chargé d’affaires dont l’ancien ambassade Kenneth Merthen.

Le fait qu’Haïti n’ait pas eu d’ambassadeur approuvé par le Congrès a été préoccupant compte tenu de l’escalade de la violence des gangs, de la paralysie politique et de l’aggravation de la crise humanitaire dans le pays, selon le Miami Hérald. 

Au cours de sa carrière, le diplomate Hankins a servi à trois reprises en tant que chef adjoint de mission au Soudan, en Mauritanie et au Mozambique ; officier principal à Sao Paulo, au Brésil, et consul général à Riyad, en Arabie saoudite. 

Le diplomate Dennis Hankins a également été conseiller politique et économique à l’ambassade des États-Unis au Portugal et chef de la section politique en République démocratique du Congo. Il a précédemment servi en Haïti en tant que chef du visa de non-immigrant et coordinateur des réfugiés. 

À Washington, Dennis Hankins a été directeur adjoint du maintien de la paix, officier de garde supérieur et officier de bureau de l’Angola. Le diplomate a obtenu un baccalauréat à l’Université de Georgetown et une maîtrise au National WarCollege. Récipiendaire de nombreux prix de performance du Département d’État, le diplomate Dennis Hankins parle français, portugais et indonésien et notamment l’anglais sa lange première.

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