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Lancement du Programme 2023 de récupération, d’accélération et de consolidation des apprentissages

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Dans le souci d’accompagner les candidats aux examens d’Etat de 9e année de fin d’études fondamentales et secondaires, le ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle (MENFP) annonce le lancement, à compter du lundi 15 mai 2023, du Programme 2023 de récupération, d’accélération et de consolidation des apprentissages.

Pour la conduite de ce programme, le ministère mobilise 2 500 agents éducatifs (encadreurs et enseignants) qui vont accompagner les élèves fréquentant des établissements publics ou non publics dont leur fonctionnement a été fortement perturbé. Les cours seront dispensés, du lundi au dimanche, et répartis, suivant un calendrier attribué à chaque enseignant.

Suivant la planification élaborée avec les Directions départementales d’éducation (DDE) concernées, ces cours de récupération, d’accélération et de consolidation des apprentissages seront dispensés – de mai à juillet 2023 -, en tenant compte de la charge horaire normalement attribuée à chaque discipline d’enseignement pour les établissements scolaires ciblés.

De plus, des cours disponibles en format audio-visuel, couvrant les programmes d’études en 9ème A.F. et en S4, seront diffusés par la Radio télé éducative du ministère et des réseaux de médias communautaires, mis à contribution dans l’idée de faciliter une plus large diffusion des contenus pédagogiques dans l’intérêt de tous les apprenants.

Le ministère remercie ses partenaires dont Education Cannot Wait (ECW), l’UNICEF et la Banque interaméricaine de développement (BID) pour leur appui financier et technique à la réalisation dudit Programme. A noter que l’UNICEF, en tant qu’agent-partenaire, assure la gestion des fonds de ECW.

Le MENFP encourage la communauté éducative à soutenir cette activité visant à consolider les acquis scolaires des enfants.

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La violence armée entraîne une augmentation du nombre d’enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère, selon l’UNICEF

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Une enquête de suivi et d’évaluation normalisés des phases des secours et de la transition (SMART) menée cette année dans le domaine de la nutrition indique que la malnutrition infantile progresse dans cette île des Caraïbes en proie à la violence, à une aggravation de l’insécurité alimentaire et à une flambée épidémique de choléra. Plus de 115 600 enfants pourraient ainsi souffrir d’émaciation sévère en 2023, contre 87 500 l’an dernier.

Dans plusieurs communes de la région métropolitaine de Port-au-Prince ravagée par la violence armée depuis plus de deux ans, un enfant sur cinq présente actuellement une forme de malnutrition. C’est dans la capitale que les enfants paient le plus lourd tribut, de nombreuses communes affichant des taux élevés, voire très élevés, d’émaciation sévère. Le département de l’Ouest, zone la plus touchée par le conflit, enregistre quant à lui un taux de malnutrition aiguë de 7,5 %, soit deux points de pourcentage de plus que la moyenne nationale.

« En Haïti, de plus en plus de parents ne parviennent plus à nourrir convenablement leurs enfants et à leur prodiguer les soins appropriés, et l’escalade terrible des violences perpétrées par les groupes armés les empêche de se rendre dans les centres de santé », a déclaré Bruno Maes, Représentant de l’UNICEF en Haïti. « L’épidémie de choléra qui sévit actuellement complique cette situation encore davantage. En effet, un nombre croissant d’enfants atteignent plus rapidement le stade d’émaciation sévère et mourront si aucune mesure n’est prise de toute urgence. »

La violence en Haïti s’aggrave à une vitesse préoccupante. Plus de 600 personnes ont été tuées à Port-au-Prince au cours du seul mois d’avril, selon le Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH). Ce conflit entre groupes armés a restreint l’accès des enfants aux services essentiels en matière de nutrition, de santé et d’approvisionnement en eau potable, d’hygiène et d’assainissement (EAH). Conjugués à l’aggravation de l’insécurité alimentaire et aux troubles civils, ces affrontements ont eu pour conséquence de détériorer de manière significative la situation nutritionnelle à l’échelle du pays.

Cette crise de la malnutrition est en outre aggravée par l’épidémie de choléra qui continue de sévir, et qui affecte tout particulièrement les enfants atteints d’émaciation sévère. Plus de 41 000 cas présumés de choléra ont été recensés en Haïti, dont 46 % chez des enfants âgés de moins de 14 ans. À mesure que la maladie ravage les quartiers en proie à la violence, le choléra et la malnutrition ajoutent un double fardeau auquel le système de santé national n’est pas en mesure de faire face en raison de graves pénuries de personnel et d’un manque de fournitures.

Près d’un enfant sur quatre en Haïti souffre également de malnutrition chronique (ou retard de croissance), une pathologie qui laisse des séquelles à long terme. En effet, le mauvais état de santé et la malnutrition empêchent les enfants présentant un retard de croissance de développer pleinement leurs capacités physiques et cognitives.

Sans le déploiement d’urgence et à grande échelle d’interventions en faveur de la nutrition et de la survie des enfants visant à réduire la morbidité et la mortalité associées à l’émaciation sévère, ainsi qu’à prévenir l’apparition de nouveaux cas de malnutrition, la situation risque de se détériorer encore davantage d’ici à octobre 2023.

L’UNICEF a besoin, de toute urgence, de 17 millions de dollars des États-Unis pour financer les premiers stades de la riposte. Ces fonds serviront à intensifier le dépistage précoce de l’émaciation infantile, à acheter 84 000 cartons supplémentaires d’aliments thérapeutiques prêts à l’emploi et à mettre en place un éventail complet d’interventions en matière de nutrition, de santé, d’EAH, de développement de la petite enfance et de protection de l’enfance afin de répondre aux besoins urgents des enfants en Haïti. Un déficit de financement pourrait mettre en danger la survie immédiate de plus de 100 000 enfants.

La violence armée qui contraint femmes et enfants à abandonner leur domicile laisse Haïti en proie à d’importants besoins humanitaires, tandis que les financements ne cessent de diminuer.

Pour pouvoir fournir, en 2023, des biens et des services vitaux aux enfants et aux populations vulnérables aux prises avec l’insécurité et les crises sanitaires, sociales et économiques qui font rage en Haïti, il est indispensable que l’UNICEF perçoive en temps voulu les 210,3 millions de dollars É.-U. ayant fait l’objet d’un appel de fonds. Une somme qui, à ce jour, n’a été financée qu’à hauteur de 15 %.

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L’église épiscopale d’Haïti secouée par un scandale

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Déjà secouée fortement par les indices de trafic d’armes et de munition, l’église épiscopale d’Haïti est maintenant décapitée par les conflits entre les leaders moraux et les leaders en poste.

Les membres du comité national ont organisé, la semaine écoulée, un synode diocésain qui a permis la reconduction du père Mardochée Vil à la tête de l’église.
Le comité s’inscrit dans la continuité de la gouvernance du précédent comité décrié.

En face des prêtres seniors tentent de reprendre le flambeau afin de refaire l’image de l’église fortement ternie par les accusations de trafic d’armes.

Ce comité de prêtres a établi des contacts avec le directeur général du ministère des cultes, père Evens Souffrant.

Si le comité de père Mardoché s’appuie sur une légitimité provenant des statuts de l’église, le comité de sages repose son action sur la moralité indispensable dans l’Eglise.

Les deux comités se disputent le leadership d’une église en lambeaux.

Le père Nathanael Saint Pierre, prêtre retraité, s’étonne de détermination des membres du comité actuel à se maintenir au pouvoir.
C’est la preuve qu’il y anguille sous roche, dit-il.

De plus il n’est nullement étonné de l’arrestation du père Desiré. Il estime que l’ex directeur du collège Saint Pierre a fui les enquêteurs de la police judiciaire pendant plusieurs mois.

Il a été capturé hier par une patrouille de la police.

Le père Nathanaël condamne le comportement de l’équipe du père Mardochée, également recherché, qui cherche désespérément à s’accrocher au pouvoir.

Le directeur exécutif de l’église épiscopale, père Frantz Coles, est écroué ainsi que d’autres membres sont l’objet d’avis de recherche de la police judiciaire.

LLM / radio Métropole Haïti

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Des habitants fui le village Dieu avant un assaut des forces de l’ordre

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De nombreux résidents de Village de Dieu ont fui hier, mercredi 10 mai 2023, le bidonville au cœur de la capitale.
Ce repaire du gang du même nom est encerclé depuis une semaine par les forces de l’ordre. Le dispositif serait une première étape avant une offensive contre le chef de gang Iso 5 secondes, responsable de nombreux assassinats et de kidnappings.
Les résidents de Village se sont enfuis par les routes secondaires laissant tous les meubles et vêtements dans leurs domiciles.
C’était le seul moyen pour eux de fuir cette zone cible des forces de l’ordre.

Les citoyens ont profité de l’euphorie des bandits après le retrait des blindés de la Police.
Croyant a un retrait définitif des forces de l’ordre, les bandits ont pavoisé dans les rues de Martissant avec leurs armes automatiques.
Ils ont été surpris du retour des blindés dans l’après midi. Au moins deux bandits armés ont été tués lors d’affrontement.

Aucune information n’est disponible sur le nombre de personnes vivant dans ce repaire de gangs.
Des organisations de droits humains lancent régulièrement des mises en garde sur les dommages collatéraux que peuvent provoquer une intervention des forces de l’ordre.

LLM / Radio Métropole Haïti

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Les gangs ont accumulé des dizaines de millions de dollars dans le kidnapping

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De nombreux spécialistes de la finance font valoir que l’argent sale des gangs est blanchi dans les divers systèmes financiers.

Le banquier Niepce Zepyrin croit qu’une partie importante des rançons de kidnapping est utilisée pour l’achat d’armes et de munitions.
Il explique que les fonds sont expédiés à l’étranger par le même circuit d’importation d’armes et de munition.

Une autre partie des fonds, accumulés par les gangs, est d’une manière ou d’une autre réintroduit dans le système financier. Les bandits utilisant des personnes tiers pour les transactions.

Interrogé sur l’efficacité des sanctions financières contre des anciens officiels et des hommes d’affaires, M. Zepyrin juge que l’impact est très faible.
A son avis ces personnalités ne disposaient pas de montants énormes dans les banques haïtiennes.

Il recommande un renforcement du dispositif visant à empêcher le blanchiment de l’argent sale.

Un autre économiste haïtien a estimé à plus de 75 millions de dollars le montant accumulé par les gangs dans le kidnapping.
Ce montant contribue à la paupérisation de la population au cours des trois dernières années.

LLM / radio Métropole Haïti

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Un ex-Inspecteur Divisionnaire interpellé par la Police aux USA

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L’ex-Inspecteur Divisionnaire de la PNH, Jean Milhomme a été interpellé à Philadelphie, aux USA.

Selon la Police cette arrestation a eu lieu dans le cadre de la coopération active entre la Police Nationale d’Haïti et les États Unis.

Il était activement recherché par la DCPJ suite à un avis de recherche publié et un mandat décerné contre lui pour son implication présumée dans l’attaque perpétrée sur le Commissariat de Leclerc à Martissant 23 où un Blindé et plusieurs armes ont été emportés par des gangs.

À noter que l’ex Inspecteur Divisionnaire avait laissé le pays après avoir boudé plusieurs convocations de la DCPJ et de l’Inspection Générale

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Un spécialiste recommande l’abandon du cash

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Le banquier Niepce ZEPHIRIN , presse les opérateurs de la finance, en Haïti, à limiter l’utilisation du cash afin de diminuer la pression sur le dollar.
Il revient aux banques d’encourager leurs clients à recourir à d’autres transactions financières, explique ce spécialiste, fin connaisseur des systèmes financiers américains et haïtiens.

Il précise qu’on peut transférer en 15 minutes des montants intéressants d’une banque haïtienne vers une banque correspondante aux Etats Unis.

De plus il rappelle que le transfert de cash par la douane est interdit.
M. Zephyrin révèle que les frais de transfert de 10 000 dollars sont d’environ 100 dollars américains.
Le spécialiste insiste sur la nécessité pour que les banques proposent aux clients d’autres produits tels le SPIH, les virements sur compte et les transferts de fonds.

Il prévient que la légère appréciation de la gourde sera de courte durée faisant valoir que rien n’a véritablement changé.

Il admet également que ceci peut être le résultat de spéculations mais doute que des banques puissent être impliquées dans cette manipulation.

De l’avis de M. Zephyrin la Banque centrale contrôle avec efficacité le système financier. C’est ce contrôle qui permet que le système soit toujours viable en dépit de la hausse vertigineuse du taux de change.

LLM / radio Métropole Haïti

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Les kidnapés sont torturés à Grand Ravine

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Un grand nombre de personnes sont séquestrées dans le repaire du gang de Grand Ravine, dans les hauteurs de Martissant.
L’information a été rapportée par un ancien détenu au syndicaliste Changeux Mehu.
Ces gens sont torturées de manière atroces durant cette période de révolte populaire contre les bandits.

Au cours des deux dernières semaines de l’opération ‘ Bois Calé’, plusieurs dizaines de bandits ont été lynchés dans les quartiers de la capitale et en province.

Si les kidnappings ont cessé sur l’ensemble de la région métropolitaine, les bandits de Grand Ravine continuent de perpétrer leurs forfaits.
Hier des passagers d’un autobus des Cayes ont été enlevés sur la route de Martissant.
En dépit de l’opération policière, dans le repaire de Village de Dieu, les bandits de Grand Ravine, font montre d’une certaine assurance.
Ils continuent de percevoir les droits de passage sans être inquiétés.

Les résidents de Martissant ont été surpris hier de constater l’arrêt de l’opération contre le village de Dieu.

Le syndicaliste recommande aux chauffeurs de cesser les activités qui mettent en danger la vie des citoyens.

LLM / radio Métropole Haïti

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L’Etat vole au secours de l’EDH

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Le gouvernement s’évertue à mobiliser des fonds pour sortir la compagnie publique d’électricité de l’impasse.

L’EDH est en faillite et le ministre des travaux publics, M. Rosemond Pradel, envisage fortement un partenariat public / privé afin de mobiliser les ressources financières nécessaires pour redresser l’entreprise en faillite.
Le ministre des travaux publics, l’ingénieur Pradel, n’a pas précisé les contours de ce partenariat à venir. A son avis c’est la seule issue possible puisque le gouvernement ne dispose pas de fonds suffisants pour réaliser des investissements de grande envergure.

M. Pradel fut lui-même directeur de l’EDH en 1991. Il explique que c’est à cette époque que les investissements de grande envergure ont pris fin.

Le délestage est incontournable et a de beaux jours devant lui n’en déplaise aux habitants de la région métropolitaine de Port au Prince, privés d’électricité depuis plus d’un mois.

L’ingénieur Pradel promet, sans préciser de date, un retour de l’énergie dans les foyers.

Actuellement la compagnie est privée d’une quarantaine de mégawatts de la centrale hydro électrique de Péligre. Les employés sont en grève pour exiger le paiement de 5 mois d’arriérés de salaire.
La compagnie ne peut payer ses employés puisque la majorité des clients ne paient pas leurs factures.

En outre les gros clients ont totalement disparus des radars.
Ces entreprises sont fermées en raison de l’insécurité.
La crise sécuritaire empêche également aux employés de réaliser des travaux de réfection indispensables sur un réseau désuet.

Pour le moment l’EDH ne peut miser que sur un seul poste de recouvrement des dettes, celui des entreprises publiques. Le ministre assure avoir reçu l’appui du Premier Ministre pour obtenir cette bouffée d’oxygène.

LLM / radio Métropole Haïti

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Deux  présumés trafiquants d’armes arrêtés par la Police

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Appréhendés récemment à Jacmel pour avoir retrouvé en leur possession un fusil d’assaut, de marque et de série falsifiées, et respectivement âgés de 32 et 37 ans, les nommés Odelson Dossou et Réus Chrisnel, se spécialisent dans le trafic d’armes. Ils sont originaires de Port-au-Prince et d’Anse-à-Pitres.

Selon les informations dont disposent les enquêteurs de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ), ces individus entretenaient des relations avec le bandit notoire Bougòy, chef d’un gang opérant à Gran Ravin, situé dans le département de l’Ouest.

Selon la Police, ils avaient également l’habitude d’utiliser la zone du cimetière de Port-au-Prince pour effectuer les activités de la livraison d’armes avec leurs acolytes.

À noter que lors de leur audition, Réus Chrisnel avait lui-même avoué que le fusil lui avait été confié par un dominicain, membre du réseau de trafiquants.

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