Toutes les canalisations et tous les déversoirs sont obstrués par des tonnes de gravois, de fatras et des boues charriées par les ravins en crue au sud de la capitale.
L’érosion et la deforestration ainsi que les constructions arnarchiques constituent les causes fondamentales des inondations dans la région métropolitaine de Port-au-Prince.

Les avenues Bollosse et les quartiers du portail Leogane sont inondées depuis plusieurs jours.

Il s’agit d’inondations récurrentes pour ces habitants qui s’evertuaient à chasser la boue de leur résidences. Les alluvions sont entassés sur plus d’un kilomètre entre avenue Bolosse et portail Leogane.

Après plusieurs jours de fortes averses les résidents lancent des cris d’alarme pour éviter une catastrophe.

LLM / radio Métropole Haïti

Plusieurs habitants de Source Matelas ont été tués hier lors d’une attaque des bandits venant de Canaan et de Titanyen. Aucun bilan des morts et des blessés n’est disponible mais le Casec de la zone confirme de nombreux décès.

Les bandits ont également incendié de nombreuses maisons lors de l’offensive.
Les bandits, alliés du gang Village de Dieu, veulent prendre le contrôle de la zone de Lafiteau, habitation de Source Matelas.

Cette Zone industrielle compte de grandes entreprises dont Les Moulins d’Haiti, la Cimenterie Nationale (Cina), le Port de Lafiteau et une entreprise sucrière. Les bandits veulent prendre le contrôle de la région mais les habitants leur ont opposé depuis janvier une résistance farouche.

De nombreux habitants de Source Matelas, 4 ème section de Cabaret, et des autres sections rurales ont fui vers d’autres communes hier.
Les attaques des bandits contre les habitants paisibles de la zone ont également provoqué l’arrêt des activités économiques.

Les Moulins d’Haiti sont fermés et la Cina fonctionne au ralenti.
Outre les bandits des citoyens accusent des entrepreneurs d’être les instigateurs des violences dans la cadre d’une concurrence acharnée pour le contrôle de certaines filières comerciales.

LLM /Métropole Haïti

Les bandits du gang Krazé Barrière ont fait régner la terreur dans le quartier de Meyotte à Pétion ville le mercredi 19 avril 2023. Au moins deux personnes ont été tuées lors de l’assaut des bandits qui s’apparente à des représailles. Un grand nombre de véhicules ont été incendiés ou endommagés.
Les bandits venaient du quartier de Morette. En fait les criminels sont partis de leur repaire de Doco, Torcel et Diègue, fiefs du chef de gang Vitelhomme Innocent.

L’assaut s’apparente à une expédition punitive. Les bandits reprochent aux habitants de Meyotte une franche collaboration avec les forces de l’ordre. Les habitants avaient récemment installé des spectateurs pour bloquer la route aux véhicules du gang.
De plus ils avaient réparer le sous sous commissariat de leur quartier qui avait été vandalisé par les malfrats. Une journée de terreur pour les habitants de Meyotte ont connu une journée de terreur puisque les renforts des policiers étaient arrivé sur place tardivement.

LLM / radio Métropole Haïti

C’est un silence assourdissant qui énervent les artistes musiciens. Plus aucun spectacle n’est réalisé dans la région métropolitaine de Port-au-Prince depuis plusieurs mois.

L’insécurité a provoqué l’arrêt de toutes les activités nocturnes.

Ti Djo Zeny souffre de l’insécurité et du silence forcé des musiciens Haïtiens. Il se dit frustré et révolté. L’artiste estime que ce n’est pas uniquement la vie culturelle qui est stoppée mais aussi la vie sociale. Il ne peut y avoir ni concert ni rencontre dans des restaurants, regrette t-il.

De nombreux musiciens se tournent vers la diaspora afin de poursuivre leurs activités professionnelles. Ils réalisent des programmes aux États Unis, en République Dominicaine et en Europe.
Mais ceci ne comble pas la soif des artistes d’évoluer chez eux pour le bonheur de leur fans.

Certains musiciens moins influents se sont recroquevillés dans les villes de province.
L’année s’annonce très difficile pour les chanteurs et musiciens qui sont dans le rouge sur le plan financier. Il n’y a pas eu de carnaval national et on se dirige vers l’annulation des fêtes champêtres.

LLM / radio Métropole Haïti

Les haïtiens continuent de se bagarrer dans les bureaux du service d’immigration de Pétion ville en dépit de l’utilisation de la plate-forme Delidoc.
Ce jeudi 19 avril 2023 des raketteurs ont tiré du gaz lacrymogène afin de paralyser le fonctionnement du bureau. Ils font valoir qu’ils réagissaient au refus de la directrice d’autoriser à leurs clients d’avoir accès à la salle de production.

Le service a été paralysé au grand dam des contribuables.

Une foule de demandeurs avec leurs fiches de rendez vous étaient massés à l’annexe de l’immigration au Parc Sainte Thérèse de Pétion ville pour la troisième journée consécutive.

Une vingtaine de raketteurs provoquent un encombrement rendant difficile l’accès à la salle de production.
Si le nombre de demandeurs a diminué les raketteurs ont trouvé d’autres outils pour convaincre les consommateurs à s’engager dans la corruption. Ils proposent d’aider à obtenir le sceau qui facilite l’accès à la salle de production .

Les engueulades et empoignades ne se font plus devant la barrière mais dans les couloirs. Il faut se battre pour obtenir son passeport c’est la triste réalité qui perdure en dépit de la solution de la demande en ligne.
Menaces, invectives sont inévitables dans ce capharnaüm.

Le Premier Ministre Ariel Henry avait fait remarquer qu’il faut attendre l’arrivée des nouveaux équipements et matériels pour accélérer le processus de fabrication des passeports.
La Plate-forme Delidoc permet aux contribuables de prendre des rendez vous pour les empreintes et les photos indispensables pour les passeports.

LLM / Métropole Haïti

C’est une catastrophe écologique qui menace la baie de Port-au-Prince. Les mangroves sont détruites par les tonnes d’ alluvions et de détritus qui inondent le littoral à chaque averse.

La ravine Bois de Chêne, qui serpente par le village de Dieu, repaire de l’un des pires gangs du pays, n’est pas le seul qui transporte les fatras.
Les mangroves disparaissent d’autant plus vite que des particuliers ajoutent des tonnes de remblais afin dr construire des maisons.
C’est l’ensemble du littoral de Cité Soleil à Mariani qui est menacé.

Les poissons fuient la zone, explique M. Abed Nego Jean Louis, influenceur sur les réseaux sociaux. Il tire la sonette d’alarme mettant en garde sur les conséquences écologiques et économiques de la raréfaction des poissons et autres espèces.

Ce phénomène est également noté dans d’autres régions. Il cite notamment le cas de puits salés non loin de Cote de fer. Ancien Marine américain, M. Jean Louis plaide pour des efforts de l’État et de la société civile afin de protéger la richesse d’Haiti. La destruction des mangroves est l’une des conséquence de la dégradation des bassins versants de la capitale.

LLM / radio Métropole Haïti

Des informations venant de sources crédibles font état de la blessure du chef de ce gang lors des affrontements de la semaine écoulée.

Le chef de ce gang se serait réfugié au village de Dieu. Il reçoit des soins tandis que ses soldats avaient fui dans les mornes de Fesa et Désiré.

L’étau se resserre autour de ce chef de gang qui utilise deux identités. Selon les autorités Dominicaines il se fait passer pour Joselito Petit Homme ou Carlo Petit Homme.
C’est la première fois que les policiers parviennent à pénétrer dans le repaire de Ti Makak dans le quartier de Laboule à Pétion ville.

Les policiers des unités spécialisées telles Unité temporaire anti gang (UTAG) et Swatt Team, ont maintenu l’offensive pendant plusieurs jours. Les équipes de policiers se sont relayés sur le terrain pour ne pas donner de temps de répit aux bandits.

On s’interroge sur la logistique des bandits qui ont pu transporter le caïd blessé dans un gang alliés au centre ville de Port-au-Prince.

LLM /Métropole Haïti

L’ex Premier Ministre haïtien, M. Evans Paul, est surpris des sanctions infligées par le gouvernement dominicain. Qualifiant l’interdiction d’entrer sur le territoire dominicain de décision arbitraire, M. Paul souhaite que le président dominicain fasse preuve d’élégance en publiant les causes de ces sanctions.

Le dirigeant politique s’indigne également de l’amalgame en ce qui a trait aux personnes indexées. On ne doit pas tout mélanger, dit-il faisant allusion aux chefs de gang également sanctionnés.

Ancien Premier Ministre de Michel Martelly, M. Paul assure qu’il n’a aucun intérêt en République Dominicaine. Je n’ai d’intérêt dans aucun pays étranger. Je ne suis pas un homme d’affaires, dit-il expliquant qu’il n’entend pas engager des avocats pour exercer un recours.

Sa démarche se résume à réclamer des explications pour ce qu’il considère comme un acte politique.

Intervenant au journal du matin de radio Métropole, M. Paul considère que la stratégie des sanctions est la preuve de l’irrespect envers les anciens officiels haïtiens. Ceci est lié à la faillite de l’État.
Il souhaite une réforme du système judiciaire afin que les haïtiens soient sanctionnés par les autorités judiciaires haitiennes.

LLM / radio Métropole Haïti

Les Forces de l’ordre sont sur le point de démanteler le gang de Ti Makak dans la zone de Laboule à Pétion ville . Depuis 8 jours les policiers des unités d’élite de la Police se sont installés dans le repaire du chef de gang, Joselito Petit Homme. Plus d’une douzaine de bandits, auraient été tués lors des affrontements, a indiqué Lionel Lazare, coordonnateur du syndicat de la Police Nationale.

Toutefois il s’est gardé de fournir des informations tenues secrètes.
Le chef du gang aurait lui même fui la zone. Il aurait été exfiltrê par d’autres gangs alliés.

Preuve de la débâcle de Ti Makak plus d’une vingtaine d’otages ont été libérés par les forces de l’ordre.
Ces personnes étaient séquestrées dans le repaire du gang à Laboule. Le gang imposait sa loi dans les quartiers de Fesa et de Désiré également.
Les bandits se sont repliés dans les mornes reportent des habitants.

LLM / Métropole Haïti

C’est le grand capharnaüm au sud de la capitale haïtienne au lendemain des trois dernières averses.
Des tonnes de boues, d’alluvions et de détritus se sont entreposés sur le principal axe routier au sud de la région métropolitaine de Port-au-Prince.

Le boulevard Jean Jacques Dessalines donne l’aspect d’un lit de rivière après les crues des ravins notamment le bois de chaine.
Le ravin Bréa, à proximité du sous commissariat de Martissant, déverse ses alluvions sur la chaussée.

De l’église Sainte Bernadette jusqu’au portail Leogane il est pratiquement impossible pour les piétons d’avancer. Seuls les grands bus et véhicules tout terrain peuvent s’aventurer dans ces artères.

Les résidents des avenues Bolosses sont confrontés à une inondation quasi permanente.
Des bouchons étaient remarqués sur le tronçon de Martissant au Portail Leogane.

Dans la zone de Martissant les groupes armés ont bloqué la route samedi dernier afin d’exiger le curage des canalisations et le nettoyage des artères.
On avait entendu des tirs nourris, preuve de la colère des bandits armés qui contrôlent cet espace.

De nombreux citoyens s’étaient mobilisés volontairement afin de nettoyer la route. Ils avaient sollicité l’aide des organismes étatiques pour enlever les tonnes de fatras accumulés sur la chaussée.

LLM / radio Métropole Haïti