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L’implication des FAD’H dans la lutte contre les gangs bien accueillie par des haïtiens

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Les Forces armées d’Haïti (FAD’H) reviennent au devant de la scène en raison de l’incapacité des forces de police à combattre les gangs armés. Des officiers ont confié, sous couvert de l’anonymat à un reporter de radio Métropole, que les FADH sont disposées à prendre le leadership de la guerre contre les gangs.

Toutefois il faudra fournir les matériels et équipements indispensables.
Depuis l’appel du Premier ministre M. Ariel Henry, le haut état major n’a pas réagi sur la nouvelle formule.

La proposition du chef de l’exécutif haïtien est bien accueillie par de nombreux compatriotes.
Ils font remarquer que les citoyens haïtiens ne pourront dans le cadre de l’auto défense se prémunir des assauts des gangs lourdement armés. Les forces armées d’Haïti jusqu’ici peu actives peuvent apporter un support au pays.

Dos au mur en raison du refus des autorités canadiennes de prendre le commandement d’une force internationale, le gouvernement haïtien s’est tourné vers l’armée qu’il avait ignoré au cours des 6 derniers mois. Preuve du refus canadien, le Premier Ministre M. Justin Trudeau, a annoncé une aide de 250 millions de dollars pour entre autres accélérer la formation des policiers haïtiens.

Toutefois le secrétaire d’état américain a une fois de plus annoncé des discussions en vue de constituer une force internationale de 4000 hommes.

LLM / radio Métropole Haïti

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Nènel Cassy et Steeve Khawly sanctionnés par le Canada

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Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères dit que ces membres de l’élite politique haïtienne « apportent un soutien financier et opérationnel illicite à des gangs armés ».

Il s’agit l’ancien sénateur des Nippes Nenel Cassy et l’ancien candidat à  la présidence du parti bouclier  Steeve Khawly

Les sanctions canadiennes liées à Haïti ont été adoptées en vertu de la Loi sur les mesures économiques spéciales et la Loi sur les Nations Unies en réponse aux activités des gangs criminels et ceux qui les soutiennent pour fomenter la violence et l’insécurité. Il s’agit d’une grave atteinte à la paix et à la sécurité internationales qui a entraîné une grave crise internationale ainsi que des actes de corruption à grande échelle. Le 3 novembre 2022, le Règlement sur les mesures économiques visant Haïti est entré en viguer. Le 10 november 2022, le Règlement d’application de la resolution des Nations Unies sur Haïti est entré en vigeur.

Le Règlement sur les mesures économiques spéciales visant Haïti impose des restrictions quant aux opérations, effectivement un gel des avoirs, impliquant toute personne dont le nom figure sur la liste établie à cet effet. Le Règlement interdit à toute personne au Canada et à tout Canadien à l’étranger :

  • d’effectuer une opération portant sur un bien où qu’il soit, appartenant à une personne dont le nom figure sur la liste ou détenu ou contrôlé par elle ou pour son compte;
  • de conclure une transaction liée à une opération interdite décrite ci-dessus ou d’en faciliter la conclusion;
  • de fournir des services financiers ou connexes à l’égard de toutes opérations décrite ci-dessus;
  • de mettre toutes marchandises où qu’elles soient, à la disposition d’une personne dont le nom figure sur la liste ou une personne agissant pour son compte;
  • de fournir des services financiers ou connexes à une personne dont le nom figure sur la liste ou à son benefice.

Il est également interdit d’occasionner ou de faciliter la perpétration d’actes interdits décrits ci-dessus.

Les individus désignés à partie 2 de l’annexe 1 du Règlement sont aussi interdits de territoire au Canada en vertu de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés.

Les sanctions imposées en vertu du Règlement d’application de la résolution des Nations Unies sur Haïti, mettent en œuvre les sanctions des Nations Unies à l’encontre d’Haïti, telles que décidées par le Conseil de sécurité des Nations Unies dans la Résolution 2653 (2022). Les restrictions en cours sur les transactions avec Haïti en vertu du Règlement des Nations Unies sur Haïti conformément à la Résolution 2653 des Nations Unies sur Haïti incluent:

  • Un gel de tous les fonds, autres avoirs financiers et ressources économiques se trouvant au Canada et appartenant ou étant contrôlés, directement ou indirectement, par toute personne ou entité désignée, ou par toute personne ou entité agissant en leur nom ou selon leurs instructions, ou par des entités leur appartenant ou contrôlées par elles; et
  • Un embargo sur les armes à l’encontre de toute personne ou entité désignée.

Conformément à la résolution 2653, le Canada impose aux personnes dont le nom figure sur les listes du Conseil de sécurité des restrictions relatives aux déplacements, lesquelles sont mises en œuvre au Canada en vertu de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés.

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Des spécialistes prônent une force militaire africaine

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Cest une proposition nouvelle en ce qui a trait à une force militaire étrangère d’appui aux forces haïtiennes. Le diplomate Pierre Antoine Louis recommande aux autorités haitiennes de solliciter l’aide des pays africains.

De l’avis de M. Louis les gouvernements étrangers tournent en dérision le gouvernement haïtien qui a formulé depuis 6 mois une demande d’aide militaire.

Il juge que les puissances nous ont signifié de manière implicite qu’elles ne sont pas concernées par la terreur imposée par les gangs en Haiti.
M. Louis croit que le gouvernement haïtien peut s’adresser à l’organisation de l’unité africaine afin de bénéficier du support de leur frères africains qui pourraient avoir de meilleures dispositions.

Il envisage notamment une requête formelle auprès du gouvernement Sud africain. De plus il croit que le Rwanda peut également venir en aide à Haïti. Seul bémol, M. Louis, également ancien Marine américain, croit que ces pays ne disposes pas de ressources pour realiser seul une telle operation. Il faudra un appui des puissances regionales, previent M. Louis.

Ce sont des tergiversations qui caractérisent le débat de la communauté internationale sur la crise haïtienne. Le Canada, qui devait prendre le commandement de la force, sest esquivé évoquant l’absence de consensus entre les acteurs politiques haitiens et l’implication dans la guerre russo okrainienne.

Cette formule prone l’intervention militaire étrangère en appui aux forces armées d’Haiti.Elle prend en compte les revendications des secteurs politiques nationalistes.

LLM / Métropole Haiti

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Frédéric Boirond veut plus de sanctions

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M. Frédéric Boisrond, est l’une des personalités les plus en vue dans les efforts pour trouver une solution à la crise haïtienne.
D’origine haïtienne le sociologue ne cesse de multiplier les séances de travail avec les officiels de son pays, le Canada, et les membres de la société civile.

Au plus fort de la lutte, M. Boirond s’interroge sur l’efficacité du leadership canadien dans la crise.
Même s’il appuie la politique des sanctions visant les officiels proches des gangs, M. Boirond considère qu’elle n’est pas efficient. Cette politique des sanctions ne va pas jusqu’au bout de l’affaire, se plaint il deplorant notamment que la villa de l’ex sénateur Rony Célestin n’ait pas été saisie.

Il critique le gouvernement américain qui refuse d’appliquer les mêmes sanctions et insiste sur la nécessité pour que d’autres personnes corrompues soient sanctionnées.
Seulement 17 personnes ont été sanctionnées en 6 mois se désole t-il.

En outre il attire l’attention sur les insuffisances en ce qui trait à la vente des blindés.

De l’avis de M. Boirond c’est le contexte géopolitique internationale, avec notamment la Chine et la Russie, qui empêche une intervention militaire.
Une intervention militaire est impossible, dit-il tout en estimant que le gouvernement actuelle n’a pas la légitimité pour formuler une telle demande.

Les haïtiens de la diaspora ne sont pas insensibles dit il assurant qu’elle met la pression sur le gouvernement canadien.

LLM / radio Métropole Haïti

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Myrlande Manigat émet des réserves sur le 7 février

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La présidente du Haut Conseil de la Transition (HCT), Mme Myrlande Manigat, doute que le processus électoral puisse être complètement achevé au 7 février .
Déjà elle émet des réserves estimant qu’il ne faut pas considérer cette date comme magique.
Il vaut mieux ne pas s’agripper au 7 fevrier 2024, a telle laissé entendre.

Prenant en compte l’ampleur de la tâche à accomplir, Mme Manigat préconise l’élaboration d’un chronogramme des activités électorales notamment.
Un chronogramme bien pensé n’est pas un corset mais un guide, ajoute t-elle faisant remarquer que le plus important reste les conditions optimales pour réaliser les élections.

C’est au chronogramme qu’il faudrait s’attacher, de l’avis de l’ex sénateure en charge de l’épineux dossier de la réforme constitutionnelle.

Les chantiers sont de grande importance notamment le remaniement ministériel et la formation du Conseil électoral.
En ce qui a trait à la constitution Mme Manigat poursuit des discussions avec les acteurs impliqués dans le processus d’élaboration de la nouvelle constitution sous l’administration de Jovenel Moïse.
Elle entend poursuivre les discussions avec tous les acteurs.

LLM / radio Métropole Haïti

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Frantz Elbé distribue de matériels aux unités spécialisées

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Sur instruction du Directeur Général de la PNH, M. Frantz Elbé, une tournée d’inspection a été réalisée par les responsables de la Police Frontalière Terrestre (POLIFRONT) du jeudi 16 au dimanche 19 mars 2023, dans le département du Nord-Est et du Sud-Est.

Cette tournée s’inscrit dans le cadre de l’exécution du plan de développement et du renforcement de la PNH, mis en œuvre par la Police Nationale d’Haïti, sous le leadership du DG Frantz Elbé.

Le Commandant de la POLIFRONT a profité de cette tournée d’inspection pour procéder à la distribution de quelques matériels dans les différentes bases de ladite unité spécialisée dont la mission consiste à lutter notamment contre les crimes transfrontaliers tout en appuyant les autres acteurs étatiques qui s’opèrent au niveau des points de passage frontaliers.

En cette occasion, plusieurs changements de commandant ont été opérés. Le Commissaire Dolant Volcy a été installé comme le nouveau Responsable de la base de Ouanaminthe. Il succède à ce poste l’Inspecteur Ronald Marseille qui a passé deux (2) ans et trois (3) mois à ce poste. Cette installation a été effectuée personnellement par le Directeur de la POLIFRONT.

Par ailleurs , le CM Pierre Wilens a été installé, le samedi 18 mars 2023, à la tête de la base d’Anse-à-Pitres. Il remplace à ce poste le l’Inspecteur Lormine Pously. Cette installation a été présidée par le CP Léonard, sur l’instruction du Directeur de la POLIFRONT, le CP Holden Saintilus.

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Le gouvernement poursuit les efforts pour moderniser le système éducatif

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Le ministère de l’éducation poursuit le processus de modernisation du système éducatif haïtien. A partir de la semaine prochaine les écoles devront s’inscrire dans un registre national.

Cette formalité est indispensable pour tous les établissements scolaires notamment ceux qui ont été créés récemment.
Les écoles doivent être enregistrées afin de soumettre une demande de permis de fonctionner.

Le ministre Nesmy Manigat, veut à tout prix avoir les commandes d’un système dont les acteurs sont à 80% du secteur privé.
Les écoles congreganistes jouissent d’une bonne réputation mais d’autres écoles privées sont reconnues par les spécialistes comme étant de bons centres de formation académique.

Plus de 118 000 écoles ont été recensées en 2022 sur l’ensemble du territoire.
Le ministre Manigat soutient que l’enregistrement des écoles doit conduire également à l’émission de permis pour les enseignants.
Les autorités veulent avoir des informations précises sur la compétence des enseignants.
M. Manigat ne cache pas sa volonté lutter contre la corruption et permettre le recrutement de jeunes enseignants.

LLM / radio Métropole Haïti

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Le système judiciaire a nouveau paralysé

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Le système judiciaire haïtien est totalement à l’arrêt, déplore le président d’un syndicat de Magistrats.
M. Martel Jean Claude, président de l’Association professionnelle des magistrats, constate que la grève des huissiers et greffiers paralyse le fonctionnement des cours et tribunaux dans les 18 juridictions.

L’appareil judiciaire fonctionnait tant bien que mal dans les régions mais cet arrêt de travail est préjudiciables pour les justiciables.
Les personnes en détention préventive figurent parmi les victimes de cette grève.

Pour le juge Jean Claude le gouvernement doit tout faire pour répondre aux revendications des greffiers et des huissiers.
Il considère que les revendications salariales sont justes d’autant que le gouvernement avait accepté le principe d’un ajustements de salaire depuis plusieurs mois.

Les conséquences sont s’amplifient à mesure que s’intensifie la grève.
Il regrette que le gouvernement n’ait fait montre d’aucune diligence dans le sens de la recherche d’une solution à la crise.

Le juge Jean Claude refuse de commenter l’opportunité de la grève estimant qu’il revient aux initiateurs de réaliser une évaluation.
Le système judiciaire est paralysé depuis plusieurs mois sur l’ensemble du territoire. Quelques semaines plus tôt c’était une grève des parquetiers qui avait bloqué le système judiciaire.

Dans la plus importante juridiction les activités sont au ralenti notamment en raison du climat d’insécurité.

LLM / Métropole Haïti

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Les Nations unies condamnent la recrudescence des actes d’extrême violence perpétrés par les gangs

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in Port-au-Prince, Haiti, Friday, May 31, 2019. ( Photo/Dieu Nalio Chery)


 Les Nations unies en Haïti condamnent dans un communiqué, avec fermeté la recrudescence des actes d’extrême violence perpétrés par les gangs armés dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince et le département de l’Artibonite, notamment les localités de Petite Rivière de l’Artibonite, Verrettes, l’Estère et Liancourt.

Ces actes se sont intensifiés entre la période du 27 février et 9 mars 2023, n’épargnant aucune couche de la société et entrainant des atteintes graves aux droits de l’homme, en particulier des atteintes au droit à la vie, à l’intégrité physique et au droit de propriété. Pendant cette période, lors d’affrontements entre les gangs, au moins 187 personnes ont été tuées, 152 autres ont été blessées et deux femmes ont disparu et sont toujours portées disparues. Près de 260 autres personnes ont été enlevées à leur domicile ou dans des lieux publics depuis le début de l’année.

Selon ce communiqué, le département de l’Artibonite est également devenu le théâtre d’affrontements entre des gangs, motivés par la volonté de terroriser la population et de contrôler davantage de territoire. Cette situation s’est caractérisée par des déplacements de populations, avec comme corollaire, des pertes en vies humaines et la destruction des biens privés et publics, y compris l’abandon des rizières et des plantations en dépit de l’insécurité alimentaire.   

La situation est d’autant plus alarmante pour les enfants, qui sont souvent soumis à toutes les formes de violence armée, y compris le recrutement forcé et les violences sexuelles, aux conséquences dramatiques. À cela s’ajoute la fermeture de nombreuses écoles en raison de l’insécurité causée par les gangs, mettant en cause le progrès réalisé par Haïti en matière de mise en œuvre du droit à l’éducation.

Les Nations Unies en Haïti expriment leur profonde préoccupation pour les milliers de personnes déplacées et appellent les autorités haïtiennes à s’acquitter de leurs obligations conventionnelles en matière de droits de l’homme.

Les Nations Unies en Haïti réaffirment leur soutien à la population et leur engagement à travailler avec les partenaires nationaux, régionaux, et internationaux pour soutenir les efforts des institutions publiques vers un retour à la stabilité et à la sécurité.

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Les bandits déchaînés contre les citoyens

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Le déchaînement de violence des gangs armés contre la population s’inscrit dans le cadre des représailles suite aux opérations des forces de l’ordre.
De nombreux spécialistes attirent l’attention sur des liens de causes à effets entre les atrocités des gangs et les opérations de la Police.

Une dizaine de personnes ont été tuées hier à Pétion ville par les membres du gang Kraze Barrière de Vitelhomme Innocent.
Il s’agissait de représailles suite à une opération des unités de la Police dans le fief de ce chef de gang.
Des informations font état de la destruction d’une maison appartenant à ce chef de gang.

L’ex Maire de Pétion ville, M. Dominique Saint Roc, est également de cet avis.
Il explique également que l’assaut des bandits, le week-end écoulé, à Malik était également en représailles à l’assassinat d’un membre du gang.
Il se plaint des pertes humaines, matérielles et financières enregistrées lors des assauts des gangs.

M. Saint Roc recommande aux autorités policières de demeurer sur place après les opérations afin de protéger les citoyens d’éventuels représailles.

De plus il fait état de mise en place de groupes dautodefense dans plusieurs quartiers. Les gens organisent la résistance et n’acceptent plus d’etre chassées de leur domiciles.

LLM / radio Métropole Haïti

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