Le Conseil Électoral Provisoire (CEP) et le processus électoral font face à leur première contestation publique. Plusieurs organisations de défense des droits humains rejettent la nomination de Mme Magalie Georges comme représentante du secteur par le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) et le cabinet ministériel.
Selon M. Anthonal Mortimé, le secteur syndical dispose de deux représentants au sein du CEP, tandis que le secteur des droits humains en est exclu. Cette situation, estime-t-il, démontre que le CPT n’a pas réellement l’intention d’organiser des élections. Il considère également cette décision comme étant contraire à la Constitution.
Interrogé sur le processus ayant conduit à la nomination de Mme Georges, M. Mortimé affirme ignorer l’origine de ce choix. Il soupçonne toutefois que le coordonnateur du RNDDH ait exercé son influence pour écarter le représentant légitime du secteur, M. Gédéon Jean.
M. Mortimé accuse par ailleurs M. Pierre Espérance d’avoir fait pression sur les membres du CPT, menaçant de révéler des scandales de corruption pour imposer sa volonté.
En raison de l’exclusion du représentant désigné du secteur des droits humains, M. Mortimé estime que le CEP manque de crédibilité. Il dénonce également l’attitude des conseillers présidentiels qui, selon lui, n’ont à aucun moment tenté de discuter des réserves exprimées au sujet du représentant du secteur.
LLM / Radio Métropole Haïti
Publicité