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Les gangs contrôlent la baie de Port-au-Prince

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Les gangs imposent désormais leur loi dans la baie de Port-au-Prince, où les actes de piraterie se sont multipliés ces dernières semaines. Outre le gang de Village de Dieu, qui contrôle une vaste zone allant jusqu’à Cabaret, le gang de Mariani intensifie ses attaques contre les navires. La semaine dernière, ce gang a détourné à deux reprises des bateaux assurant la liaison entre Port-au-Prince et La Gonâve.

Lors du deuxième détournement, survenu le week-end dernier, plus de 50 passagers ont été enlevés. Ils ont ensuite été conduits à Mariani, où ils ont été dépouillés de leur argent et de leurs objets de valeur avant d’être relâchés.

« Les garde-côtes, qui sont une unité de la Police et non des Forces Armées d’Haïti, sont dépassés par la situation », déclare le directeur général du SEMANAH, M. Éric Prévost Junior. Il en appelle à la vigilance des passagers face à cette montée de l’insécurité maritime.

Les bandits parviennent ainsi à étendre leur emprise sur le cabotage, contrôlant presque entièrement la baie et le littoral.

En octobre 2024, les responsables du port avaient acquis deux bateaux blindés et armés pour sécuriser les navires. Toutefois, ces embarcations ne sont affectées qu’à l’escorte des bateaux arrivant au port international de la capitale.

Le cabotage reste un véritable capharnaüm. Le directeur du SEMANAH regrette que les agents ne puissent faire respecter les dispositions légales en matière de navigation maritime. De nombreux passagers embarquent à bord de navires marchands afin d’échapper à la violence qui sévit sur les routes terrestres.

Les mauvaises conditions de transport pourraient être à l’origine du naufrage d’un bateau, le week-end dernier, non loin de Petit-Goâve. Le directeur du SEMANAH reconnaît qu’aucune information précise n’est disponible sur cette embarcation, qui avait quitté le port de Carrefour vers 21 heures.

LLM / Radio Métropole Haïti

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Kendy, bras droit de Barbecue, tué lors des affrontements avec la police

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La capitale haïtienne a été secouée ce week-end par une flambée de violence, culminant avec la mort de Kendy, alias « Jeff Mafia », le numéro deux et bras droit du chef de gang Jimmy Cherizier, dit « Barbecue ». Ce dernier a été abattu dimanche lors d’un échange de tirs avec la Police Nationale d’Haïti (PNH). Cet événement s’inscrit dans un contexte de chaos, alors que la coalition criminelle « VIV ANSANM » a lancé une offensive meurtrière dans plusieurs quartiers de la ville dans la nuit de samedi à dimanche.

Les quartiers de Lalue, Poste-Marchand, Nazon, Canapé-Vert et plusieurs zones de Delmas (31, 30, 32 et 19) ont été plongés dans la terreur. De nombreux habitants ont passé une nuit blanche au son des détonations d’armes automatiques. Les échanges de tirs intenses ont persisté jusque dans la matinée de dimanche, semant la panique et forçant les résidents à se terrer chez eux.

Malgré les pertes subies, les membres de la coalition « VIV ANSANM » ont redoublé d’agressivité. Dans un acte de représailles, ils ont incendié plusieurs maisons dans le quartier de Poste-Marchand. Une église a également été réduite en cendres. Les incendies, les pillages, et les tirs nourris ont continué, touchant des véhicules et blessant des civils, y compris par des balles perdues.

La Police Nationale, bien que parvenue à éliminer une figure clé des gangs, peine à reprendre le contrôle dans un climat où ces groupes armés s’organisent et ripostent de manière coordonnée. Le porte-parole adjoint de la PNH, Lionel Lazare, a confirmé ces informations, tout en soulignant que les opérations policières continuent de se renforcer pour neutraliser les forces criminelles.

Pour les habitants de la capitale, ce week-end est un rappel brutal de l’insécurité chronique qui gangrène la ville et paralyse la vie quotidienne.

Marvens Pierre

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La DINEPA lance officiellement l’ATPR dans le Sud

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La Direction Nationale de l’Eau Potable et de l’Assainissement (DINEPA) a procédé, le samedi 14 décembre 2024, au lancement officiel de l’Assistance Technique par Résultats (ATPR) dans la région Sud. Cette assistance fait partie du projet Eau Potable et Assainissement Rural, Résilient, Durable et Décentralisé (EPARRDD), financé à hauteur de 80 millions de dollars par la Banque Mondiale. La mise en œuvre du projet est assurée par la DINEPA pour une durée de six ans, de 2023 à 2029.

L’objectif principal de ce projet est d’augmenter l’accès à des services ruraux d’approvisionnement en eau et d’assainissement de base qui soient inclusifs, résilients et durables. Les principaux bénéficiaires sont les populations vivant dans les zones rurales et les petites villes concernées par le projet. Selon les responsables, 250 000 personnes bénéficieront d’un accès amélioré aux services d’eau de base, tandis que 125 000 autres auront accès à des services d’assainissement de base améliorés.

Pour la mise en œuvre de l’ATPR, la DINEPA a retenu comme prestataire de services l’organisation Pan American Development Foundation (PADF). Le suivi et le contrôle de la qualité seront quant à eux assurés par les OREPA dans la région. La PADF sera chargée d’assister les communes et les responsables des sous-projets dans des domaines clés tels que la planification, l’exécution et la gestion des fonds, entre autres.

Intervenant en ligne lors de l’événement, le directeur général de la DINEPA, M. Guito Édouard, a souligné que les constats et les leçons tirées d’autres projets financés par la Banque Mondiale ont conduit la direction à intégrer trois nouveaux aspects dans ce programme : la résilience, la décentralisation et l’approche basée sur la demande.

De son côté, le directeur de l’OREPA Sud, l’ingénieur Philippe Eliscar, a précisé que ce projet, signé depuis 2023 avec la Banque Mondiale, comprend une composante d’appui aux communes. Conformément aux critères établis, 15 communes seront sélectionnées, chacune recevant une enveloppe de 450 000 dollars répartis sur trois ans, soit 150 000 dollars par an. Cependant, il a tenu à rappeler que les projets retenus devront impérativement concerner l’eau et l’assainissement.

La cérémonie de lancement, tenue à Camp-Perrin dans le Sud, a réuni différents représentants communaux. Ces derniers ont salué l’initiative et exprimé leur espoir de voir davantage de personnes bénéficier d’un meilleur accès aux services d’eau et d’assainissement. Le président de l’Association des Maires du Sud (AMSUD), M. Fritznel Chéry, s’est dit convaincu qu’avec l’ATPR-Sud, les habitants des zones les plus reculées de la région seront les premiers bénéficiaires.

Jivens Laguerre
Les Cayes

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Yves Marie Édouard et Magalie Georges complètent le CEP

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Le Conseil Électoral Provisoire (CEP) en Haïti a été complété lors de la cérémonie officielle d’installation de deux nouvelles conseillères, tenue le vendredi 23 décembre à l’École de la Magistrature, sur la route de Frères. Ces nominations portent à neuf le nombre de membres de cette institution clé pour l’organisation des prochaines élections. La cérémonie a eu lieu en présence de figures politiques de premier plan, notamment le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé et plusieurs membres du gouvernement.

Le Président du Conseil Présidentiel de Transition, Leslie Voltaire, a saisi cette occasion pour rappeler l’importance de la mission du CEP, appelant ses membres à organiser des élections crédibles avant la fin de l’année 2025, conformément à l’Accord du 3 avril. Il a souligné la nécessité d’instaurer un processus électoral inclusif et transparent afin de rétablir la confiance du public et de contribuer à la stabilité institutionnelle du pays.

Yves Marie Édouard, représentante du secteur des femmes, a été sélectionnée après un processus incluant plus de 500 organisations féminines. Elle est connue pour son engagement dans la lutte contre les violences de genre et pour son expérience en gestion électorale. Magalie Georges, désignée représentante des droits humains, a néanmoins suscité des controverses, certains membres de la société civile remettant en question sa légitimité à représenter ce secteur.

Avec ces nouvelles nominations, le CEP est désormais composé de Schnaida Adély (Communauté vaudou), Patrick Saint-Hilaire (Conférence épiscopale d’Haïti), Peterson Pierre-Louis (Cultes réformés), Marie Florence Mathieu (Conseil des universités), Jacques Desrosiers (Journalistes), Jaccéus Joseph (Associations paysannes), Yves Marie Edouard (secteur Femme), Magalie Georges (Droits Humains) et Nemrod Sanon (Syndicats).

Le renouvellement du CEP constitue une étape essentielle pour préparer les élections à venir. Cependant, les tensions autour des choix des représentants et les critiques sur le manque de transparence des nominations révèlent l’ampleur des défis auxquels l’institution devra faire face. Pour assurer une transition politique réussie, le CEP devra prouver son indépendance et son efficacité dans un contexte national marqué par une forte défiance à l’égard des institutions dont le CPT qui est embourbé dans un scandale de corruption.

Marvens Pierre

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L’ONG Human Rights Watch appelle au déploiement immédiat des casques bleus en Haïti

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La situation sécuritaire en Haïti atteint des niveaux critiques, poussant l’ONG Human Rights Watch à appeler le Conseil de sécurité de l’ONU à agir sans délai. Dans une note publiée le 9 décembre 2024, l’organisation a exhorté à l’autorisation immédiate d’une mission internationale pour rétablir la sécurité, l’état de droit et une gouvernance démocratique dans le pays.

Selon Human Rights Watch, cette mission doit se distinguer des précédentes par une approche fondée sur les droits humains, afin de garantir sa légitimité et son efficacité. L’ONG insiste également sur la mise en place de mécanismes de protection pour prévenir les abus constatés lors des interventions passées. Elle appelle par ailleurs à un mandat clair qui permettrait de s’attaquer aux causes profondes de la crise, notamment la pauvreté, l’instabilité politique et la corruption.

Les violences de 2024, principalement orchestrées par des gangs armés, ont déjà causé plus de 3 000 décès, d’après la Plateforme des Organisations Haïtiennes des Droits Humains (POHDH). Le secrétaire exécutif de la plateforme, Alermy Piervilus, dénonce un contexte de crises multiples et un immobilisme des autorités haïtiennes, accusées d’aggraver une « négation totale » des droits fondamentaux. Lors de la célébration de la Déclaration universelle des droits de l’homme, Piervilus a renouvelé son appel à des réformes d’urgence pour rétablir l’ordre dans le pays et garantir la sécurité des citoyens.

Les conséquences de cette crise se font particulièrement ressentir sur les populations les plus vulnérables. Les enfants et adolescents déplacés, vivant dans des centres d’accueil, ont exprimé leur désarroi lors de la Journée internationale des droits humains. Ils demandent notamment le respect de leur droit à l’éducation, souvent compromis par l’instabilité qui gangrène le pays. Une situation qui exige des réponses concrètes des autorités concernées pour protéger l’avenir des jeunes générations.

Alors que l’appel de Human Rights Watch résonne auprès des instances internationales, la population haïtienne continue de souffrir dans l’attente d’une solution durable à cette crise sans précédent.

Marvens Pierre

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Massacre à Wharf Jérémie : un bilan alarmant et des condamnations internationales

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Le quartier de Wharf Jérémie, à Cité-Soleil, est plongé dans l’horreur après un massacre qui a coûté la vie à plus de 200 personnes, selon Esaü Beauchard, ex-maire de la commune. Les victimes, majoritairement des personnes âgées, ont été ciblées dans une série d’attaques d’une violence extrême pour causes mystiques. Derrière ces atrocités, le gang dirigé par Micanord. Ce chef de bande a donné à ses hommes des ordres glaçants : exécuter leurs propres proches sous peine d’être tués eux-mêmes.

Ce climat de terreur a transformé Wharf Jérémie en un véritable champ de désolation. Les habitants, pris au piège, vivent dans une peur constante, tandis que les secours peinent à intervenir dans cette zone dominée par les gangs armés. Esaü Beauchard, qui suit de près la situation, a alerté sur l’urgence humanitaire et sécuritaire qui s’aggrave de jour en jour.

Cette tragédie a suscité une vague d’indignation internationale. Les États-Unis, par le biais de leur ambassade, ainsi que la France, le Canada et l’Union européenne, ont dénoncé ces crimes inqualifiables. Les instances internationales ont appelé à un renforcement immédiat de la Mission multinationale de sécurité (MSS) pour rétablir l’ordre dans cette région en proie au chaos. Antonio Guterres, Secrétaire général de l’ONU, a exprimé son horreur face à ce massacre, appelant à des actions concrètes pour protéger les civils et sanctionner les responsables.

Sur le terrain, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a relevé une hausse dramatique des déplacements de population. Plus de 700 000 personnes ont dû fuir leur foyer en raison des violences qui gangrènent le pays, dont une majorité d’enfants. Les récentes attaques dans Wharf Jérémie ont provoqué l’exode de 5 000 nouveaux déplacés, selon les dernières données de l’OIM.

L’Office de Protection de la Citoyenne et du Citoyen (OPC) a qualifié cet événement de « violation flagrante des droits humains ». Dans une déclaration poignante, Jean Wilner Morin, Protecteur du citoyen, a dénoncé l’inhumanité de ces actes, affirmant que les personnes âgées, souvent marginalisées, méritent au contraire dignité et protection. Il a également appelé à une enquête rigoureuse pour que justice soit rendue et que les coupables soient traduits devant les tribunaux compétents.

Marvens Pierre

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Massacre à Cité-Soleil : 184 personnes âgées exécutées pour des raisons mystiques

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Au moins 184 personnes âgées ont été tuées à Wharf Jérémie, un quartier de Cité-Soleil, au cours du week-end dernier. Selon des sources locales, ces assassinats auraient été ordonnés par le chef de gang Monel Félix, connu sous le pseudonyme de Micanord, qui les accusait de sorcellerie.

L’atrocité de ces actes serait liée à une consultation mystique. Micanord aurait fait appel à un prêtre vaudou qui aurait attribué à ces personnes âgées la responsabilité d’une mystérieuse maladie frappant son fils. Cette croyance aurait déclenché l’ordre de ces exécutions, plongeant le quartier de Wharf Jérémie dans l’horreur.

Le Premier ministre haïtien, Alix Didier Fils-Aimé, a réagi avec indignation à ce massacre, qualifiant cet acte de « crime abject » contre des individus vulnérables et sans défense. « Cette violence franchit une ligne rouge », a-t-il déclaré dans une allocution publique. Il a également rappelé l’urgence de renforcer l’État de droit et d’intervenir pour freiner l’escalade de violence des gangs.

Ce massacre n’est pas un cas isolé. En octobre dernier, un événement similaire s’est produit à Pont-Sondé, dans l’Artibonite, où des personnes âgées avaient également été massacrées dans des circonstances comparables. Ces tragédies révèlent l’influence persistante des croyances mystiques dans les sphères sociales et criminelles d’Haïti, exacerbée par un contexte de pauvreté, d’insécurité et de méfiance communautaire.

Les événements de Wharf Jérémie rappellent tristement les chasses aux pratiquants de vaudou qui marquaient des époques passées. En 2024, les croyances mystiques continuent de façonner certaines dynamiques sociales, mais leur instrumentalisation par des criminels soulève des questions profondes sur la gestion de la violence et l’accès à l’éducation dans le pays.

Marvens Pierre

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Reprise des activités à Petite Rivière

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La vie a repris son cours ce matin à Petite Rivière de l’Artibonite, trois jours après l’opération policière qui a permis de libérer la ville. Plusieurs personnes, soupçonnées de complicité avec les gangs, ont été lynchées dans le cadre d’une opération Bwa Kale menée par des groupes d’autodéfense. Ces derniers cherchent à consolider la victoire et à prévenir tout éventuel retour des criminels.

Six sections communales sont désormais relativement sécurisées, grâce à la présence des forces de l’ordre dans le centre-ville de Petite Rivière. Toutefois, les sections rurales de Savien et Palmis demeurent sous le contrôle direct du gang Gran Grif.

La société civile a annoncé des initiatives pour contribuer à la réhabilitation rapide du commissariat, fortement endommagé. Par ailleurs, le porte-parole adjoint de la Police nationale, M. Lionel Lazare, a affirmé que les forces de l’ordre sont déployées en permanence à Petite Rivière pour garantir la sécurité.

Dans les communes voisines de Saint-Marc, Grande Saline et l’Estère, les habitants ont également exprimé leur joie. Les activités économiques ont repris entre ces localités et dans toute la région du Bas-Artibonite.

De nombreux citoyens appellent à poursuivre les opérations afin de démanteler totalement le gang de Savien. Les criminels, qui avaient établi leur quartier général au centre-ville de Petite Rivière, ont été contraints de se replier dans la section rurale, où ils avaient auparavant expulsé des paysans.

La reprise de Petite Rivière marque une nouvelle avancée, survenue deux semaines après la libération de Liancourt.

LLM / Radio Métropole Haïti

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La Police reprend Petite Rivière

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Les forces de l’ordre ont repris, le week-end dernier, le contrôle de la ville de Petite Rivière de l’Artibonite. Après 23 mois sous la domination du gang « Gran Grif » de Savien, le commissariat de Petite Rivière, en mauvais état, a été récupéré par la Police nationale d’Haïti (PNH).

Les bandits ont fui la ville, opposant une faible résistance face à l’impressionnant dispositif déployé par la PNH et la Mission multinationale de soutien à la sécurité (MMSS). Deux d’entre eux ont été tués par des habitants. La population de Petite Rivière a accueilli les forces de l’ordre dans une ambiance de liesse et de soulagement.

Malgré cette victoire, les criminels, désormais repliés dans leur repaire de Savien, continuent de contrôler certaines zones, notamment la section rurale de Palmis. Chassés de Carrefour Paye, sur la route nationale, et de la ville de Petite Rivière, ils ont vu leur marge de manœuvre se réduire considérablement. Cependant, ils poursuivent leurs activités criminelles, dont des enlèvements.

Avant l’arrivée des forces de l’ordre, une résistance populaire avait éclaté contre les bandits. Ces derniers avaient riposté violemment, enlevant plusieurs personnes, parmi lesquelles le juge de paix suppléant, et tuant plusieurs habitants.

LLM / Radio Métropole Haïti

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Les forces de l’ordre se préparent à démanteler les gangs

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Le chef de la Mission multinationale de soutien à la sécurité (MMSS), le général Godfroy Otunge, a annoncé une nouvelle phase des opérations visant le démantèlement des gangs. Cette phase, imminente, devrait permettre d’obtenir des résultats probants avant la fin de l’année.

Lors d’une interview exclusive accordée à Radio Métropole, le chef de la mission multinationale s’est abstenu de donner des détails précis sur cette deuxième phase, qui sera marquée par des affrontements frontaux. Il a toutefois précisé que les criminels seront traqués dans leurs quartiers, annonçant des affrontements de grande ampleur.

Selon lui, la seule option viable pour les membres des gangs est de déposer leurs armes.

Les policiers de la MMSS, en collaboration avec ceux de la Police nationale d’Haïti (PNH), poursuivent les opérations dans le Bas de Delmas, un fief de Jimmy Cherisier, actuellement en fuite. « Nous ne leur laisserons aucun espace », a-t-il affirmé.

Le général Otunge a également indiqué que les policiers de la MMSS sont déployés sur plusieurs fronts, notamment dans le Bas de Delmas, Solino, Bel-Air, l’Aéroport, Drouillard et Pont Sondé.

Interrogé sur des rumeurs évoquant des tensions entre les policiers haïtiens et kényans, le chef de la MMSS a dénoncé une mauvaise propagande, qu’il attribue à des journalistes proches des chefs de gangs. « Leur objectif est de saboter le travail des deux institutions, qui collaborent dans une parfaite harmonie. Je suis en contact presque 24 heures sur 24 avec le chef de la PNH », a-t-il déclaré.

LLM / Radio Métropole Haïti

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