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Yves Marie Édouard et Magalie Georges complètent le CEP

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Le Conseil Électoral Provisoire (CEP) en Haïti a été complété lors de la cérémonie officielle d’installation de deux nouvelles conseillères, tenue le vendredi 23 décembre à l’École de la Magistrature, sur la route de Frères. Ces nominations portent à neuf le nombre de membres de cette institution clé pour l’organisation des prochaines élections. La cérémonie a eu lieu en présence de figures politiques de premier plan, notamment le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé et plusieurs membres du gouvernement.

Le Président du Conseil Présidentiel de Transition, Leslie Voltaire, a saisi cette occasion pour rappeler l’importance de la mission du CEP, appelant ses membres à organiser des élections crédibles avant la fin de l’année 2025, conformément à l’Accord du 3 avril. Il a souligné la nécessité d’instaurer un processus électoral inclusif et transparent afin de rétablir la confiance du public et de contribuer à la stabilité institutionnelle du pays.

Yves Marie Édouard, représentante du secteur des femmes, a été sélectionnée après un processus incluant plus de 500 organisations féminines. Elle est connue pour son engagement dans la lutte contre les violences de genre et pour son expérience en gestion électorale. Magalie Georges, désignée représentante des droits humains, a néanmoins suscité des controverses, certains membres de la société civile remettant en question sa légitimité à représenter ce secteur.

Avec ces nouvelles nominations, le CEP est désormais composé de Schnaida Adély (Communauté vaudou), Patrick Saint-Hilaire (Conférence épiscopale d’Haïti), Peterson Pierre-Louis (Cultes réformés), Marie Florence Mathieu (Conseil des universités), Jacques Desrosiers (Journalistes), Jaccéus Joseph (Associations paysannes), Yves Marie Edouard (secteur Femme), Magalie Georges (Droits Humains) et Nemrod Sanon (Syndicats).

Le renouvellement du CEP constitue une étape essentielle pour préparer les élections à venir. Cependant, les tensions autour des choix des représentants et les critiques sur le manque de transparence des nominations révèlent l’ampleur des défis auxquels l’institution devra faire face. Pour assurer une transition politique réussie, le CEP devra prouver son indépendance et son efficacité dans un contexte national marqué par une forte défiance à l’égard des institutions dont le CPT qui est embourbé dans un scandale de corruption.

Marvens Pierre

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L’ONG Human Rights Watch appelle au déploiement immédiat des casques bleus en Haïti

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La situation sécuritaire en Haïti atteint des niveaux critiques, poussant l’ONG Human Rights Watch à appeler le Conseil de sécurité de l’ONU à agir sans délai. Dans une note publiée le 9 décembre 2024, l’organisation a exhorté à l’autorisation immédiate d’une mission internationale pour rétablir la sécurité, l’état de droit et une gouvernance démocratique dans le pays.

Selon Human Rights Watch, cette mission doit se distinguer des précédentes par une approche fondée sur les droits humains, afin de garantir sa légitimité et son efficacité. L’ONG insiste également sur la mise en place de mécanismes de protection pour prévenir les abus constatés lors des interventions passées. Elle appelle par ailleurs à un mandat clair qui permettrait de s’attaquer aux causes profondes de la crise, notamment la pauvreté, l’instabilité politique et la corruption.

Les violences de 2024, principalement orchestrées par des gangs armés, ont déjà causé plus de 3 000 décès, d’après la Plateforme des Organisations Haïtiennes des Droits Humains (POHDH). Le secrétaire exécutif de la plateforme, Alermy Piervilus, dénonce un contexte de crises multiples et un immobilisme des autorités haïtiennes, accusées d’aggraver une « négation totale » des droits fondamentaux. Lors de la célébration de la Déclaration universelle des droits de l’homme, Piervilus a renouvelé son appel à des réformes d’urgence pour rétablir l’ordre dans le pays et garantir la sécurité des citoyens.

Les conséquences de cette crise se font particulièrement ressentir sur les populations les plus vulnérables. Les enfants et adolescents déplacés, vivant dans des centres d’accueil, ont exprimé leur désarroi lors de la Journée internationale des droits humains. Ils demandent notamment le respect de leur droit à l’éducation, souvent compromis par l’instabilité qui gangrène le pays. Une situation qui exige des réponses concrètes des autorités concernées pour protéger l’avenir des jeunes générations.

Alors que l’appel de Human Rights Watch résonne auprès des instances internationales, la population haïtienne continue de souffrir dans l’attente d’une solution durable à cette crise sans précédent.

Marvens Pierre

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Massacre à Wharf Jérémie : un bilan alarmant et des condamnations internationales

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Le quartier de Wharf Jérémie, à Cité-Soleil, est plongé dans l’horreur après un massacre qui a coûté la vie à plus de 200 personnes, selon Esaü Beauchard, ex-maire de la commune. Les victimes, majoritairement des personnes âgées, ont été ciblées dans une série d’attaques d’une violence extrême pour causes mystiques. Derrière ces atrocités, le gang dirigé par Micanord. Ce chef de bande a donné à ses hommes des ordres glaçants : exécuter leurs propres proches sous peine d’être tués eux-mêmes.

Ce climat de terreur a transformé Wharf Jérémie en un véritable champ de désolation. Les habitants, pris au piège, vivent dans une peur constante, tandis que les secours peinent à intervenir dans cette zone dominée par les gangs armés. Esaü Beauchard, qui suit de près la situation, a alerté sur l’urgence humanitaire et sécuritaire qui s’aggrave de jour en jour.

Cette tragédie a suscité une vague d’indignation internationale. Les États-Unis, par le biais de leur ambassade, ainsi que la France, le Canada et l’Union européenne, ont dénoncé ces crimes inqualifiables. Les instances internationales ont appelé à un renforcement immédiat de la Mission multinationale de sécurité (MSS) pour rétablir l’ordre dans cette région en proie au chaos. Antonio Guterres, Secrétaire général de l’ONU, a exprimé son horreur face à ce massacre, appelant à des actions concrètes pour protéger les civils et sanctionner les responsables.

Sur le terrain, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a relevé une hausse dramatique des déplacements de population. Plus de 700 000 personnes ont dû fuir leur foyer en raison des violences qui gangrènent le pays, dont une majorité d’enfants. Les récentes attaques dans Wharf Jérémie ont provoqué l’exode de 5 000 nouveaux déplacés, selon les dernières données de l’OIM.

L’Office de Protection de la Citoyenne et du Citoyen (OPC) a qualifié cet événement de « violation flagrante des droits humains ». Dans une déclaration poignante, Jean Wilner Morin, Protecteur du citoyen, a dénoncé l’inhumanité de ces actes, affirmant que les personnes âgées, souvent marginalisées, méritent au contraire dignité et protection. Il a également appelé à une enquête rigoureuse pour que justice soit rendue et que les coupables soient traduits devant les tribunaux compétents.

Marvens Pierre

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Massacre à Cité-Soleil : 184 personnes âgées exécutées pour des raisons mystiques

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Au moins 184 personnes âgées ont été tuées à Wharf Jérémie, un quartier de Cité-Soleil, au cours du week-end dernier. Selon des sources locales, ces assassinats auraient été ordonnés par le chef de gang Monel Félix, connu sous le pseudonyme de Micanord, qui les accusait de sorcellerie.

L’atrocité de ces actes serait liée à une consultation mystique. Micanord aurait fait appel à un prêtre vaudou qui aurait attribué à ces personnes âgées la responsabilité d’une mystérieuse maladie frappant son fils. Cette croyance aurait déclenché l’ordre de ces exécutions, plongeant le quartier de Wharf Jérémie dans l’horreur.

Le Premier ministre haïtien, Alix Didier Fils-Aimé, a réagi avec indignation à ce massacre, qualifiant cet acte de « crime abject » contre des individus vulnérables et sans défense. « Cette violence franchit une ligne rouge », a-t-il déclaré dans une allocution publique. Il a également rappelé l’urgence de renforcer l’État de droit et d’intervenir pour freiner l’escalade de violence des gangs.

Ce massacre n’est pas un cas isolé. En octobre dernier, un événement similaire s’est produit à Pont-Sondé, dans l’Artibonite, où des personnes âgées avaient également été massacrées dans des circonstances comparables. Ces tragédies révèlent l’influence persistante des croyances mystiques dans les sphères sociales et criminelles d’Haïti, exacerbée par un contexte de pauvreté, d’insécurité et de méfiance communautaire.

Les événements de Wharf Jérémie rappellent tristement les chasses aux pratiquants de vaudou qui marquaient des époques passées. En 2024, les croyances mystiques continuent de façonner certaines dynamiques sociales, mais leur instrumentalisation par des criminels soulève des questions profondes sur la gestion de la violence et l’accès à l’éducation dans le pays.

Marvens Pierre

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Reprise des activités à Petite Rivière

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La vie a repris son cours ce matin à Petite Rivière de l’Artibonite, trois jours après l’opération policière qui a permis de libérer la ville. Plusieurs personnes, soupçonnées de complicité avec les gangs, ont été lynchées dans le cadre d’une opération Bwa Kale menée par des groupes d’autodéfense. Ces derniers cherchent à consolider la victoire et à prévenir tout éventuel retour des criminels.

Six sections communales sont désormais relativement sécurisées, grâce à la présence des forces de l’ordre dans le centre-ville de Petite Rivière. Toutefois, les sections rurales de Savien et Palmis demeurent sous le contrôle direct du gang Gran Grif.

La société civile a annoncé des initiatives pour contribuer à la réhabilitation rapide du commissariat, fortement endommagé. Par ailleurs, le porte-parole adjoint de la Police nationale, M. Lionel Lazare, a affirmé que les forces de l’ordre sont déployées en permanence à Petite Rivière pour garantir la sécurité.

Dans les communes voisines de Saint-Marc, Grande Saline et l’Estère, les habitants ont également exprimé leur joie. Les activités économiques ont repris entre ces localités et dans toute la région du Bas-Artibonite.

De nombreux citoyens appellent à poursuivre les opérations afin de démanteler totalement le gang de Savien. Les criminels, qui avaient établi leur quartier général au centre-ville de Petite Rivière, ont été contraints de se replier dans la section rurale, où ils avaient auparavant expulsé des paysans.

La reprise de Petite Rivière marque une nouvelle avancée, survenue deux semaines après la libération de Liancourt.

LLM / Radio Métropole Haïti

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La Police reprend Petite Rivière

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Les forces de l’ordre ont repris, le week-end dernier, le contrôle de la ville de Petite Rivière de l’Artibonite. Après 23 mois sous la domination du gang « Gran Grif » de Savien, le commissariat de Petite Rivière, en mauvais état, a été récupéré par la Police nationale d’Haïti (PNH).

Les bandits ont fui la ville, opposant une faible résistance face à l’impressionnant dispositif déployé par la PNH et la Mission multinationale de soutien à la sécurité (MMSS). Deux d’entre eux ont été tués par des habitants. La population de Petite Rivière a accueilli les forces de l’ordre dans une ambiance de liesse et de soulagement.

Malgré cette victoire, les criminels, désormais repliés dans leur repaire de Savien, continuent de contrôler certaines zones, notamment la section rurale de Palmis. Chassés de Carrefour Paye, sur la route nationale, et de la ville de Petite Rivière, ils ont vu leur marge de manœuvre se réduire considérablement. Cependant, ils poursuivent leurs activités criminelles, dont des enlèvements.

Avant l’arrivée des forces de l’ordre, une résistance populaire avait éclaté contre les bandits. Ces derniers avaient riposté violemment, enlevant plusieurs personnes, parmi lesquelles le juge de paix suppléant, et tuant plusieurs habitants.

LLM / Radio Métropole Haïti

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Les forces de l’ordre se préparent à démanteler les gangs

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Le chef de la Mission multinationale de soutien à la sécurité (MMSS), le général Godfroy Otunge, a annoncé une nouvelle phase des opérations visant le démantèlement des gangs. Cette phase, imminente, devrait permettre d’obtenir des résultats probants avant la fin de l’année.

Lors d’une interview exclusive accordée à Radio Métropole, le chef de la mission multinationale s’est abstenu de donner des détails précis sur cette deuxième phase, qui sera marquée par des affrontements frontaux. Il a toutefois précisé que les criminels seront traqués dans leurs quartiers, annonçant des affrontements de grande ampleur.

Selon lui, la seule option viable pour les membres des gangs est de déposer leurs armes.

Les policiers de la MMSS, en collaboration avec ceux de la Police nationale d’Haïti (PNH), poursuivent les opérations dans le Bas de Delmas, un fief de Jimmy Cherisier, actuellement en fuite. « Nous ne leur laisserons aucun espace », a-t-il affirmé.

Le général Otunge a également indiqué que les policiers de la MMSS sont déployés sur plusieurs fronts, notamment dans le Bas de Delmas, Solino, Bel-Air, l’Aéroport, Drouillard et Pont Sondé.

Interrogé sur des rumeurs évoquant des tensions entre les policiers haïtiens et kényans, le chef de la MMSS a dénoncé une mauvaise propagande, qu’il attribue à des journalistes proches des chefs de gangs. « Leur objectif est de saboter le travail des deux institutions, qui collaborent dans une parfaite harmonie. Je suis en contact presque 24 heures sur 24 avec le chef de la PNH », a-t-il déclaré.

LLM / Radio Métropole Haïti

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Mathias Pierre sceptique à propos du calendrier électoral

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M. Mathias Pierre se montre sceptique quant au respect du calendrier électoral partiellement dévoilé hier.

Lors de sa prise de fonction, le nouveau ministre en charge des affaires électorales, M. André Joseph Gracien Jean, a déclaré que le référendum constitutionnel devrait se tenir au plus tard en mars 2025, suivi des élections prévues le mois suivant.

Cependant, selon M. Pierre, rien ne permet d’affirmer que ce calendrier sera respecté. Il cite notamment la détérioration du climat sécuritaire ces derniers mois. Les gangs armés ont étendu leur contrôle sur de nouveaux territoires, rendant encore plus difficile le déploiement des infrastructures nécessaires au processus électoral.

« La sécurité est le principal défi », confie l’ex-ministre, insistant sur l’impossibilité d’acheminer le matériel électoral dans les bureaux régionaux, communaux et les centres de vote.

Il souligne également que la fermeture de l’aéroport international Toussaint Louverture constitue un obstacle majeur, empêchant l’importation des matériels sensibles et non sensibles indispensables à l’organisation des élections.

Néanmoins, M. Pierre estime qu’un délai de sept mois serait suffisant pour mener à bien le processus électoral, à condition que les conditions sécuritaires soient rétablies.

En ce qui concerne le référendum constitutionnel, M. Pierre indique qu’il faudra acquérir un million de bulletins supplémentaires. Le gouvernement de Jovenel Moïse avait déjà commandé cinq millions de bulletins, ainsi que divers équipements nécessaires.

LLM / Radio Métropole Haïti

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L’accord de Montana en opposition au CPT

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L’accord de Montana se positionne fermement contre le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) et le gouvernement actuel.

Dans une correspondance datée du 30 novembre 2024, adressée au Premier Ministre Alix Didier Fils Aimé, les membres du Bureau de Suivi de l’Accord de Montana (BSA) déclarent avoir officiellement pris leurs distances avec la transition. Pour les leaders du mouvement Montana, les conseillers présidentiels se sont rendus coupables de trahison en refusant d’appliquer l’accord du 3 avril.

Selon l’accord de Montana, cette trahison a accéléré la détérioration des conditions de vie de la population haïtienne. Les dirigeants de Montana accusent les membres du CPT d’avoir mis en œuvre leur propre projet politique, en opposition aux termes de l’accord du 3 avril.

Le gouvernement dirigé par M. Fils Aimé est perçu par les signataires de l’accord comme la continuité d’un ordre passé, marqué par les mêmes illégitimités, opacités et conflits d’intérêts qui s’opposent à l’intérêt national.

Considérant cette transition comme inappropriée, le Bureau de Suivi de l’Accord de Montana plaide en faveur d’une véritable alternative pour sauver la nation, un projet devant être construit avec la participation de toutes les forces vives du pays.

LLM / Radio Métropole Haïti

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Première contestation du CEP – METROPOLE

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Le Conseil Électoral Provisoire (CEP) et le processus électoral font face à leur première contestation publique. Plusieurs organisations de défense des droits humains rejettent la nomination de Mme Magalie Georges comme représentante du secteur par le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) et le cabinet ministériel.

Selon M. Anthonal Mortimé, le secteur syndical dispose de deux représentants au sein du CEP, tandis que le secteur des droits humains en est exclu. Cette situation, estime-t-il, démontre que le CPT n’a pas réellement l’intention d’organiser des élections. Il considère également cette décision comme étant contraire à la Constitution.

Interrogé sur le processus ayant conduit à la nomination de Mme Georges, M. Mortimé affirme ignorer l’origine de ce choix. Il soupçonne toutefois que le coordonnateur du RNDDH ait exercé son influence pour écarter le représentant légitime du secteur, M. Gédéon Jean.

M. Mortimé accuse par ailleurs M. Pierre Espérance d’avoir fait pression sur les membres du CPT, menaçant de révéler des scandales de corruption pour imposer sa volonté.

En raison de l’exclusion du représentant désigné du secteur des droits humains, M. Mortimé estime que le CEP manque de crédibilité. Il dénonce également l’attitude des conseillers présidentiels qui, selon lui, n’ont à aucun moment tenté de discuter des réserves exprimées au sujet du représentant du secteur.

LLM / Radio Métropole Haïti

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