Home Blog Page 5

Mathias Pierre sceptique à propos du calendrier électoral

0

M. Mathias Pierre se montre sceptique quant au respect du calendrier électoral partiellement dévoilé hier.

Lors de sa prise de fonction, le nouveau ministre en charge des affaires électorales, M. André Joseph Gracien Jean, a déclaré que le référendum constitutionnel devrait se tenir au plus tard en mars 2025, suivi des élections prévues le mois suivant.

Cependant, selon M. Pierre, rien ne permet d’affirmer que ce calendrier sera respecté. Il cite notamment la détérioration du climat sécuritaire ces derniers mois. Les gangs armés ont étendu leur contrôle sur de nouveaux territoires, rendant encore plus difficile le déploiement des infrastructures nécessaires au processus électoral.

« La sécurité est le principal défi », confie l’ex-ministre, insistant sur l’impossibilité d’acheminer le matériel électoral dans les bureaux régionaux, communaux et les centres de vote.

Il souligne également que la fermeture de l’aéroport international Toussaint Louverture constitue un obstacle majeur, empêchant l’importation des matériels sensibles et non sensibles indispensables à l’organisation des élections.

Néanmoins, M. Pierre estime qu’un délai de sept mois serait suffisant pour mener à bien le processus électoral, à condition que les conditions sécuritaires soient rétablies.

En ce qui concerne le référendum constitutionnel, M. Pierre indique qu’il faudra acquérir un million de bulletins supplémentaires. Le gouvernement de Jovenel Moïse avait déjà commandé cinq millions de bulletins, ainsi que divers équipements nécessaires.

LLM / Radio Métropole Haïti

Publicité

L’accord de Montana en opposition au CPT

0

L’accord de Montana se positionne fermement contre le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) et le gouvernement actuel.

Dans une correspondance datée du 30 novembre 2024, adressée au Premier Ministre Alix Didier Fils Aimé, les membres du Bureau de Suivi de l’Accord de Montana (BSA) déclarent avoir officiellement pris leurs distances avec la transition. Pour les leaders du mouvement Montana, les conseillers présidentiels se sont rendus coupables de trahison en refusant d’appliquer l’accord du 3 avril.

Selon l’accord de Montana, cette trahison a accéléré la détérioration des conditions de vie de la population haïtienne. Les dirigeants de Montana accusent les membres du CPT d’avoir mis en œuvre leur propre projet politique, en opposition aux termes de l’accord du 3 avril.

Le gouvernement dirigé par M. Fils Aimé est perçu par les signataires de l’accord comme la continuité d’un ordre passé, marqué par les mêmes illégitimités, opacités et conflits d’intérêts qui s’opposent à l’intérêt national.

Considérant cette transition comme inappropriée, le Bureau de Suivi de l’Accord de Montana plaide en faveur d’une véritable alternative pour sauver la nation, un projet devant être construit avec la participation de toutes les forces vives du pays.

LLM / Radio Métropole Haïti

Publicité

Première contestation du CEP – METROPOLE

0

Le Conseil Électoral Provisoire (CEP) et le processus électoral font face à leur première contestation publique. Plusieurs organisations de défense des droits humains rejettent la nomination de Mme Magalie Georges comme représentante du secteur par le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) et le cabinet ministériel.

Selon M. Anthonal Mortimé, le secteur syndical dispose de deux représentants au sein du CEP, tandis que le secteur des droits humains en est exclu. Cette situation, estime-t-il, démontre que le CPT n’a pas réellement l’intention d’organiser des élections. Il considère également cette décision comme étant contraire à la Constitution.

Interrogé sur le processus ayant conduit à la nomination de Mme Georges, M. Mortimé affirme ignorer l’origine de ce choix. Il soupçonne toutefois que le coordonnateur du RNDDH ait exercé son influence pour écarter le représentant légitime du secteur, M. Gédéon Jean.

M. Mortimé accuse par ailleurs M. Pierre Espérance d’avoir fait pression sur les membres du CPT, menaçant de révéler des scandales de corruption pour imposer sa volonté.

En raison de l’exclusion du représentant désigné du secteur des droits humains, M. Mortimé estime que le CEP manque de crédibilité. Il dénonce également l’attitude des conseillers présidentiels qui, selon lui, n’ont à aucun moment tenté de discuter des réserves exprimées au sujet du représentant du secteur.

LLM / Radio Métropole Haïti

Publicité

L’ex-président de la BNC réclame une audition par visioconférence

0

L’ex-président du conseil d’administration de la Banque Nationale de Crédit (BNC), M. Raoul Pierre, demande des garanties de sécurité pour répondre à la convocation du juge instructeur chargé de l’affaire. Son avocat, Maître Sonnet Saint-Louis, a rappelé que la loi prévoit des mesures de protection pour les lanceurs d’alerte.

Lors d’une interview accordée à Radio Métropole, l’avocat a insisté sur le fait que M. Pierre n’a pas fui la justice mais a quitté le pays en raison du refus des autorités d’assurer sa sécurité. Il précise que son client, en tant que lanceur d’alerte, ne craint pas une éventuelle incarcération. Selon lui, M. Pierre n’a engagé aucune poursuite auprès de l’Unité de Lutte contre la Corruption (ULCC) : c’est l’État haïtien, par le biais de l’ancien Premier ministre Garry Conille, qui avait saisi l’ULCC dans ce dossier.

En raison des risques sécuritaires et de l’absence de liaisons aériennes directes entre les États-Unis et Haïti, M. Pierre propose de répondre à la convocation du juge par visioconférence.

Son avocat a soutenu que le magistrat peut s’appuyer sur des textes juridiques pour autoriser cette démarche.

LLM / Radio Métropole Haïti

Publicité

Un conseiller présidentiel conteste la compétence du juge

0

Le conseiller présidentiel M. Emmanuel Vertilaire ne répondra pas à la convocation du juge instructeur, a annoncé son avocat. Maître Guerdy Blaise a introduit un recours en appel contre la décision du magistrat dans le cadre de l’enquête sur le scandale de la Banque Nationale de Crédit (BNC).

Selon Maître Blaise, le juge instructeur n’est pas compétent pour traiter ce dossier en raison du statut de chef d’État de son client. L’avocat rappelle que l’appel étant suspensif, le magistrat ne devrait pas poursuivre l’enquête concernant M. Vertilaire.

Le juriste a indiqué avoir adressé, en octobre dernier, une correspondance au juge pour rappeler le statut de chef d’État de M. Vertilaire. Il a également souligné que l’autorisation de la Présidence est nécessaire pour qu’un conseiller présidentiel puisse comparaître devant la justice. Cependant, le juge s’est estimé compétent en émettant un mandat de comparution.

La semaine dernière, le juge a émis un mandat de comparution à l’encontre de trois conseillers présidentiels inculpés dans le scandale de corruption impliquant la BNC, sans répondre aux requêtes formulées par la défense.

Pour Maître Blaise, le juge instructeur a l’obligation de concilier la répression pénale avec le respect des libertés individuelles. Interrogé sur la possibilité d’un mandat d’arrêt, l’avocat a averti que le magistrat s’exposerait à des sanctions s’il prenait le risque d’émettre une telle décision.

LLM / Radio Métropole Haïti

Publicité

4 morts et 3 disparus : bilan partiel des récentes inondations

0

Des pluies diluviennes se sont abattues sur le département du Sud (Haïti) le 20/10. Après le passage de l?ouragan, le sol est saturé. Cette population, dont les plantations ont été ravagées et les maisons détruites par l’ouragan Matthew, fait face aujourd?hui à une nouvelle catastrophe. Sur la photo: des images des rues des Cayes inondées. La circulation est impraticable dans certaines rues et tout simplement impossible dans d?autres/ Heavy rains fall on the 20/10 in the South departement. After hurricane Matthew, the ground is saturated. This population lost their plantation, the house was destroyed by Matthew hurricane, and they have not to fight against a new disaster. In the picture: Images of streets of the Cayes flooded. Circulation is not possible in some streets.

Les pluies diluviennes des derniers jours ont provoqué de graves inondations dans plusieurs régions du pays, notamment dans la Grand’Anse et le Nord. Un bilan partiel fait état d’un mort et de trois blessés dans le Nord, ainsi que de 4 morts et 3 disparus dans la Grand’Anse.

Les autorités locales du Cap-Haïtien se préparent à publier un arrêté municipal déclarant l’état d’urgence environnemental. Ce dispositif juridique permettra de démolir des constructions anarchiques sur les flancs des mornes et dans les ravines, identifiées comme la principale cause des inondations récurrentes dans la cité christophienne.

La quasi-totalité des quartiers du Cap-Haïtien a été envahie par des tonnes de détritus et d’alluvions à la suite des averses des derniers jours.

Dans la Grand’Anse, de nouvelles précipitations ont été enregistrées ce jeudi 5 décembre 2024. Toutes les rivières sont en crue, notamment à Dame-Marie, Anse-d’Ainault, Les Irois, et dans la localité de Léon. Plusieurs routes sont coupées, et les marchés publics sont dysfonctionnels, notamment à Chambellan.

Les autorités locales appellent à une intervention urgente du gouvernement, particulièrement pour venir en aide à plus de 60 familles déplacées.

LLM Radio Métropole Haïti

Publicité

Magalie Georges et Yves Marie Edouard complètent le CEP

0

Environ trois mois après la nomination initiale des membres du Conseil Électoral Provisoire (CEP), l’Exécutif haïtien a finalisé la structure en désignant deux nouvelles figures féminines. Magalie Georges représentera le secteur des Droits Humains, tandis qu’Yves Marie Édouard devient la voix du secteur des Femmes. Ces nominations visent à répondre à des tensions et contestations antérieures concernant les choix initiaux.

Magalie Georges remplace Me Gédéon Jean, dont la désignation avait été source de désaccords au sein de la société civile. Georges est reconnue pour son implication dans la défense des droits fondamentaux et son engagement pour des réformes transparentes au sein des institutions haïtiennes. Sa nomination semble apaiser certaines tensions, même si les défis pour le CEP restent nombreux.

Pour représenter le secteur des Femmes, Yves Marie Édouard a été choisie à l’issue d’un vote en ligne auquel ont participé plus de 500 organisations féminines. Cependant, cette désignation est loin de faire l’unanimité. Des organisations telles que « Fanm Angage » ont critiqué le manque de transparence et les supposées irrégularités dans le processus. Édouard, forte d’une longue expérience électorale et formatrice pour ONU-Femmes, est saluée pour ses compétences en gestion des processus électoraux et en prévention des violences de genre. Malgré cela, les divisions au sein du secteur féminin soulignent des fractures qu’il faudra surmonter pour garantir une représentation unifiée et légitime.

Le CEP, institution clé dans l’organisation des élections en Haïti, fait face à une mission fondamentale : restaurer la confiance publique dans le système électoral. L’ajout de Magalie Georges et d’Yves Marie Édouard pourrait renforcer sa crédibilité, à condition de répondre aux critiques de transparence et d’équité qui persistent. Ces nominations interviennent dans un climat de méfiance générale envers les institutions publiques et dans un contexte de crise politique profonde. Reste à savoir si ces changements suffiront à apaiser les tensions et à renforcer la confiance dans le processus électoral.

Marvens Pierre

Publicité

Des juristes plaident pour la comparution des conseillers présidents

0



De nombreux juristes appellent au respect de l’État de droit concernant la procédure judiciaire lancée contre les trois conseillers présidents, accusés de corruption. Ces experts insistent sur la nécessité de permettre à la procédure d’aller à son terme. Selon eux, tout refus de se soumettre à la justice constituerait une forme de primauté de l’exécutif.

Maître Reynold Georges, avocat, affirme que les conseillers présidents ne bénéficient d’aucune immunité puisqu’ils n’ont pas été élus par le peuple. Il souligne également qu’ils avaient déjà répondu aux convocations de l’unité de lutte contre la corruption (ULCC) et qu’ils doivent continuer à collaborer avec les institutions.

Concernant la possibilité pour les avocats des conseillers présidents de demander la récusation du juge, M. Georges qualifie cette démarche de dilatoire. Il estime que le juge agit dans son bon droit et évoque la possibilité d’émettre un mandat d’arrêt si les conseillers présidents ne se présentent pas aux audiences de comparution. Selon lui, les conseillers présidents ne peuvent pas bénéficier des prérogatives constitutionnelles puisqu’ils ne sont pas de véritables présidents et se sont attribués des privilèges.

LLM / radio Métropole Haïti

Publicité






Article précédentDes dirigeants politiques opposés à la procédure judiciaire contre les 3 conseillers présidents


Des dirigeants politiques opposés à la procédure judiciaire contre les 3 conseillers présidents

0

Certains dirigeants politiques non impliqués dans la transition s’opposent fermement à la procédure judiciaire lancée contre les trois conseillers présidents accusés de corruption. Guychard Doré, ancien conseiller de Jovenel Moïse, qualifie cette procédure d’illégale, estimant que le juge qui a émis un mandat de comparution contre Moïse se livre à un acte de « vagabondage ».

Selon lui, les membres du CPT bénéficient depuis sept mois du statut de chef d’État et ne peuvent être jugés que par la Haute Cour de justice.

Face à l’absence de cette juridiction spéciale en raison de l’absence du Parlement, M. Doré plaide pour l’attente de la prochaine législature, précisant que le ministère de la Justice ne peut que transmettre le dossier au secrétariat du Sénat. Il ajoute que même en se rendant aux audiences de l’Unité de lutte contre la corruption (ULCC), les conseillers présidents ne renoncent pas à leur immunité, qui, selon lui, demeure intacte.

Enfin, sur l’éventualité de l’émission d’un mandat d’arrêt, M. Doré ironise sur la possibilité d’appréhender un chef d’État au Palais National.

LLM / radio Métropole Haïti

Publicité

Plusieurs morts lors des intempéries dans la Grand’Anse

0

Les récentes intempéries dans la Grand’Anse ont fait plusieurs victimes, bien que le bilan partiel ne soit pas encore disponible. Le Délégué départemental rapporte au moins trois décès suite à un éboulement de terrain à Jérémie. La situation est très grave, avec tous les quartiers de la ville envahis par la boue. D’autres décès pourraient également être enregistrés à Anse Dainault et Dame Marie.

Les trois premières victimes à Jérémie sont des enfants, tués dans l’éboulement survenu dans le quartier de Versailles. Les autorités locales ont évacué des résidents vers des zones plus sûres, comme le quartier de Château.

Le Délégué a transmis des rapports au gouvernement central, mais souligne que l’acheminement de l’aide humanitaire est entravé par le blocage des routes par les gangs, notamment à Martissant et Gressier. Il précise que les autorités locales manquent de ressources financières pour organiser une réponse immédiate.

LLM / radio Métropole Haïti

Publicité