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Port-au-Prince en proie à une recrudescence de la violence armée

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La capitale haitienne a de nouveau été secouée par une vague de violences dans l’après-midi du mardi 11 mars 2025. Le quartier de Carrefour-Feuilles a été pris pour cible par des hommes lourdement armés affiliés au gang de Gran Ravin, plongeant les habitants dans la terreur et le désarroi.

Durant plusieurs heures, les bandits ont ouvert le feu à l’arme lourde, semant le chaos et réduisant en cendres plusieurs maisons. Les quelques riverains encore présents dans la zone ont multiplié les appels à l’aide à l’endroit de la Police nationale d’Haïti (PNH), implorant une intervention pour mettre un terme à l’assaut.

Dans le même temps, Place Jérémie, à proximité de l’hôtel Oloffson, sur l’avenue Christophe, a été le théâtre d’intenses détonations tout au long de la soirée, transformant cette artère en zone de guerre.

Ce mercredi matin, un calme fragile semble s’être installé, principalement en raison de la présence dissuasive d’un blindé de la PNH qui empêche, pour l’heure, toute avancée des groupes armés.

Parallèlement, les habitants de Delmas 29, 30, 31, 32 et Christ-Roi ont vécu une nuit de tensions extrêmes. De violents échanges de tirs ont opposé les forces de l’ordre aux malfrats, maintenant la population dans une atmosphère de peur et d’incertitude jusqu’au lever du jour.

À l’heure actuelle, aucun bilan officiel n’a été communiqué quant aux éventuelles pertes en vies humaines à Carrefour-Feuilles et Delmas. Toutefois, un témoin affirme que deux personnes ont été blessées ce matin à Carrefour-Feuilles.

Alors que l’insécurité ne cesse de s’aggraver dans la capitale, la population attend avec impatience une réaction des autorités, espérant des mesures concrètes pour restaurer l’ordre et assurer la sécurité des citoyens. Nombreux sont ceux qui s’interrogent sur l’absence des drones kamikazes, récemment utilisés pour infliger des pertes aux gangs de Delmas 6 et du Village de Dieu, dirigés respectivement par Barbecue et Izo.

Marvens Pierre

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OEA : Albert Ramdin, nouveau Secrétaire Général de l’OEA

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Le ministre des Affaires étrangères du Suriname a été élu, le lundi 10 mars 2025, au poste de Secrétaire général de l’Organisation des États américains (OEA). Il succède ainsi à l’Uruguayen Luis Almagro et devient le premier représentant d’un pays caribéen à occuper cette fonction.

Âgé de 67 ans, M. Ramdin possède une longue expérience diplomatique, ayant été Secrétaire général adjoint de l’OEA de 2005 à 2015. Il est un ami d’Haïti, ayant joué à plusieurs reprises le rôle de médiateur international dans la crise haïtienne. Depuis 2020, il occupait le poste de ministre des Affaires étrangères du Suriname.

Son élection a été saluée par de nombreux pays de la région, notamment Haïti. Le ministre haïtien des Affaires étrangères, Jean-Victor Harvel Jean-Baptiste, a qualifié cette élection d’historique, soulignant qu’il s’agit de la première fois qu’un Caribéen accède à ce poste depuis la création de l’OEA en 1948.

La Communauté des Caraïbes (CARICOM) s’est également félicitée de cette nomination, y voyant une avancée significative pour la représentation des nations caribéennes au sein de l’organisation.

La France a adressé ses félicitations à M. Albert Ramdin pour son élection lors de l’Assemblée générale de l’OEA qui s’est tenue le 10 mars 2025 à Washington. Elle a souligné l’importance de cette nomination, qui marque une première pour un pays caribéen. Observateur auprès de l’OEA depuis 1972, la France réaffirme son engagement aux côtés de l’Organisation et de ses États membres dans la promotion de la démocratie, des droits de l’Homme, du développement durable et de la sécurité dans les Amériques et les Caraïbes. Elle assure M. Ramdin de son plein soutien dans l’exercice de son mandat.

Le mandat de M. Ramdin s’étendra jusqu’en 2030. Il a exprimé sa volonté de renforcer l’efficacité de l’OEA et de promouvoir le dialogue et la collaboration face aux défis régionaux actuels.

Marvens Pierre

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Les États-Unis prolongent l’interdiction de vol en Haïti

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Les États-Unis ont prolongé l’interdiction de certains vols dans l’espace aérien d’Haïti en raison de l’insécurité. La Federal Aviation Administration (FAA) avait pris cette mesure pour la première fois le 11 novembre 2024, renouvelée en décembre dernier avec une échéance prévue au 12 mars 2025. Elle est désormais étendue jusqu’au 8 septembre 2025. Cette interdiction concerne les transporteurs aériens américains et les pilotes titulaires d’une licence de la FAA, qui ne peuvent pas voler en dessous de 10 mille pieds dans certaines zones d’Haïti, sauf autorisation spéciale.

La situation sécuritaire en Haïti reste instable. Les gangs armés contrôlent une grande partie de Port-au-Prince, menant des attaques, des enlèvements et des actes de violence. Des infrastructures essentielles sont touchées, aggravant la crise humanitaire. Selon l’UNICEF, 1,2 million d’enfants sont menacés par cette insécurité, et 3 millions auront besoin d’une aide humanitaire cette année. Les gangs recrutent également de plus en plus d’enfants, un phénomène dénoncé par plusieurs organisations internationales.

Face à cette situation, la communauté internationale tente d’intervenir. En octobre 2023, le Conseil de sécurité de l’ONU a autorisé une mission de sécurité dirigée par le Kenya pour aider à rétablir l’ordre. Malgré ces efforts, la situation reste difficile. Un expert des Nations unies a récemment déclaré que la crise haïtienne pouvait être résolue, mais que cela nécessitait un engagement international plus fort.

Cette prolongation de l’interdiction de vol par la FAA montre que les conditions en Haïti n’ont pas changé et complique davantage la situation économique du pays. Tant que l’insécurité restera élevée, les restrictions de vol et l’isolement du pays risquent de se prolonger.

Marvens Pierre

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La BSAP pour renforcer les FADH

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Un processus de sélection des agents de la Brigade de Surveillance des Aires Protégées (BSAP) sera lancé dans les prochains jours en vue de concrétiser l’intégration des agents qualifiés au sein de l’institution militaire. Il s’agit de la démarche administrative suite aux instructions du coordonnateur général du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), M. Fritz  Alphonse Jean.

Plus de 3 000 agents volontaires composent cette entité de l’agence nationale des aires protégées (ANAP) sous la tutelle du ministère de le l’environnement(MDE) . Le directeur de l’ANAP, le lieutenant colonel Jean François Thomas, s’est gardé de révéler les critères de sélection arguant que la direction de l’ANAP dispose déjà du profil des agents.

Cette décision de la Présidence haïtienne est le résultat de longues tractations  entre l’ANAP et les Forces Armées d’Haïti. L’intégration de l’ANAP au sein des FADH permettra un retour à la légalité constitutionnelle. Selon la législation haïtienne les forces armées ont la charge de la protection de l’environnement.

Le processus permettra de boucler une période tumultueuse pour la BSAP.

Redoutée pour l’implication de son ancien directeur général dans l’opposition politique, les agents de la BSAP étaient diabolisés dans certains endroits et admirés dans d’autres. 

La mort de plus de 5 agents de la BSAP et l’arrestation de plusieurs autres lors d’un check point de la police de Pétion ville avait constitué une période difficile pour l’institution.

A l’inverse les agents de la BSAP à Léogane, à Kenskof et dans d’autres régions, combattent aux côtés des policiers afin de  repousser les assauts des gangs. Récemment deux d’entre eux avaient été tués lors d’un assaut des bandits à Kenskof.

Le lieutnant colonel Thomas promet une procédure de sélection celère afin que les agents de la BSAP puissent continuer à se battre aux côtés des militaires et des policiers haïtiens.

En réalisant l’intégration des agents de la BSAP au sein des forces armées la Présidence et le gouvernement font d’une pierre deux coups. En plus de renforcer l’effectif des militaires, les autorités parviennent à juguler une crise potentiellement grave.

Les agents de la BSAP ont été formés par des militaires ils pourront collaborer aisément avec les soldats des FADH. Toutefois le directeur de l’ANAP annonce que des séances de formation seront réalisées avant leur intégration effective. 

  Les agents sélectionnés ne seront plus bénévoles mais seront sous le contrôle des forces armées haïtiennes.   

LLM radio Métropole Haïti 

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Recrudescence des enlèvements et violences malgré les opérations de la PNH

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Haitian police patrol the streets as protests were planned after the assassination of President Jovenel Moise, in Port-au-Prince, Haiti July 12, 2021. REUTERS/Ricardo Arduengo

Alors que les offensives des groupes armés semblent avoir marqué un ralentissement ces derniers jours sous l’effet des opérations spéciales menées par la Police Nationale d’Haïti (PNH), la criminalité continue de gangréner la capitale. Une nouvelle vague de kidnappings secoue la région métropolitaine de Port-au-Prince, accentuant l’insécurité et la peur au sein de la population.

Les interventions musclées des forces de l’ordre n’ont donné lieu à aucune communication officielle sur leurs résultats. Aucun bilan précis n’a été communiqué par les autorités, laissant place à des spéculations et à l’incertitude. Seuls les gangs eux-mêmes publient des vidéos sur les réseaux sociaux, tentant de montrer l’étendue des pertes qu’ils auraient subies. Cette absence de transparence alimente le doute sur l’efficacité réelle des opérations en cours.

Depuis environ une semaine, plusieurs quartiers de la capitale ont été secoués par de puissantes explosions, attribuées à des drones kamikazes. Selon certaines sources, ces engins auraient été utilisés par la PNH dans le cadre des opérations spéciales, mais la police ne s’est pas encore officiellement prononcée sur leur emploi. Le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé avait pourtant évoqué, peu avant ces frappes, la mise en place d’une task-force chargée de mener des interventions de grande envergure contre les gangs. C’est à ce moment-là que l’utilisation de ces drones a été signalée, ce qui, selon certains, changerait la donne dans la lutte contre les groupes criminels.

Si les attaques des bandits ont semblé ralentir temporairement, de nombreux citoyens redoutent qu’un éventuel relâchement des opérations de la PNH ne leur permette de se réorganiser et d’exercer des représailles sur la population. Certains observateurs estiment que la stratégie policière reste insuffisante face à la montée en puissance des groupes criminels, qui contrôlent de vastes territoires et possèdent des armements sophistiqués.

À Morne-à-Cabris, les gangs continuent de semer la terreur. Les hommes armés du gang 400 Mawozo ont détourné plusieurs véhicules de transport en commun reliant la capitale au Grand Nord via le Plateau Central. Plusieurs passagers ont été enlevés, selon les témoignages.

L’insécurité a franchi un nouveau cap ce mardi 11 mars 2025 avec l’assassinat du secrétaire d’État à la Santé Publique. Les circonstances exactes du crime restent floues, mais cet acte illustre une fois de plus l’état de déliquescence sécuritaire dans lequel Haïti est plongée.

Marvens Pierre

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“Assez”, un cri du cœur pour Haïti en détresse

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Le 8 mars dernier, une date symbolique marquée par la célébration de la Journée internationale des droits des femmes, Richard Widmaïer, Président-Directeur Général de Radio Télé Métropole, a profité du 55ᵉ anniversaire de cette institution médiatique pour lancer un vibrant cri d’alarme face à la situation alarmante d’Haïti.

Dans un discours empreint d’émotion et d’indignation, il a brisé le silence avec une phrase qui résonne comme un appel à la conscience collective : « Pour la première fois, j’ai envie de parler, et si je le pouvais, de crier de toutes mes forces : Assez ! Cessez les insultes, les tueries, les vols, les magouilles et les violences. Nous avons un pays, nous avons un beau pays à sauver. »

À travers ses mots, Richard Widmaïer exprime la douleur et l’exaspération de toute une nation en proie à la barbarie des gangs et à une instabilité grandissante. Il dénonce avec fermeté les atrocités qui endeuillent quotidiennement la population haïtienne et présente ses sympathies aux victimes de ces actes criminels.

« À Métropole, nous sommes vexés, remontés et en colère, et nous condamnons de toutes nos forces les atrocités que nous vivons aujourd’hui. », des mots qui résonnent comme une colère légitime face à un pays à la dérive. Ce cri du cœur n’est pas seulement un témoignage de révolte, c’est aussi un aveu de vulnérabilité. Il souligne avec gravité que personne n’est à l’abri et que chacun vit dans la crainte d’être la prochaine victime.

Malgré ce sombre tableau, le PDG de Métropole rend hommage aux membres de la diaspora haïtienne qui, malgré la distance, continuent d’apporter leur soutien indéfectible au pays, participant ainsi à sa survie économique et sociale. Hormis cet hommage bien mérité à la diaspora, M. Widmaïer en a profité pour lancer un appel à la responsabilité collective.

Mais au-delà des constats et des dénonciations, le patron de Métropole pose un diagnostic lucide arguant que  le salut d’Haïti ne viendra pas de l’extérieur. L’espoir réside dans l’engagement des Haïtiens eux-mêmes, notamment par l’investissement dans la jeunesse, pierre angulaire d’un avenir meilleur. Un message fort, qui exhorte chaque citoyen à prendre ses responsabilités pour sortir le pays du chaos et bâtir un avenir digne des aspirations de son peuple.

Malgré l’amertume et la douleur, Richard Widmaïer conclut sur une note d’espoir, rappelant que l’histoire est faite de cycles et que, tôt ou tard, le soleil finira par briller à nouveau sur Haïti : « Après la pluie, c’est le beau temps !. », une phrase simple mais puissante, qui invite à croire en des jours meilleurs, à condition que les Haïtiens s’unissent dans un effort commun pour restaurer la paix et la dignité de leur nation.

Marvens Pierre

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Deux autres aéroports pour désenclaver Haïti

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Les aéroports du Cap-Haïtien et des Cayes peuvent jouer un rôle clé dans le désenclavement du pays. C’est ce qui se prépare actuellement dans les coulisses de l’exécutif. Compte tenu de la complexité du rétablissement d’un climat sécuritaire réel et efficace dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, en conformité avec les normes de la FAA et des institutions internationales, les dirigeants haïtiens accélèrent les démarches pour l’extension de l’aéroport Antoine-Simon des Cayes. Le ministre des Travaux Publics, Transports et Communications (TPTC), M. Raphaël Austi, révèle que, dès le début de l’année, le coordonnateur du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) avait mis en avant l’importance du développement des infrastructures portuaires et aéroportuaires du Sud.

Le gouvernement et les différentes institutions concernées, notamment l’Office National de l’Aviation Civile (OFNAC) et l’Autorité Aéroportuaire Nationale (AAN), ont multiplié les efforts pour permettre le lancement des travaux dès le début du mois de mars 2025.

Le ministre Austi précise cependant que de véritables travaux d’agrandissement seront réalisés afin que l’aéroport puisse accueillir, comme prévu, des gros porteurs tels que des Boeing 747. Pour cela, il sera nécessaire d’allonger la piste actuelle, qui devra atteindre 3 000 mètres de long et 45 mètres de large, soit presque le double de sa taille actuelle.

Une aubaine pour la diaspora

Une fois ces travaux achevés, l’aéroport des Cayes deviendra une porte d’entrée privilégiée pour les Haïtiens de la diaspora résidant dans la péninsule sud et la partie méridionale du département de l’Ouest.

Les membres de la nombreuse diaspora haïtienne au Brésil, en Argentine et au Chili pourront bénéficier d’une réduction des coûts de voyage vers leur terre natale, sans être contraints de transiter par d’autres pays.

De nouveaux investissements nécessaires

Au-delà de l’extension de la piste, il sera également indispensable de construire des bâtiments pour accueillir les différentes agences étatiques, notamment l’AAN, la Douane, le Service d’Immigration, la Police Nationale, le ministère de la Santé et la BLTS, entre autres.

Le gouvernement ne détient pas toutes les cartes en main concernant la reprise des vols à l’aéroport Toussaint Louverture. En effet, les compagnies aériennes doivent obtenir le feu vert des assureurs avant de reprendre leurs opérations à partir de la capitale. À l’inverse, l’aéroport des Cayes reste relativement sous le contrôle des autorités étatiques.

Les responsables affichent une ferme détermination à mener à bien l’extension de l’aéroport dès que les fonds alloués par la Banque Interaméricaine de Développement seront disponibles.

Aucun échéancier officiel n’a encore été communiqué, mais certaines informations circulent quant à un achèvement des travaux essentiels d’ici la fin de l’année.

LLM / Radio Métropole Haïti

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L’aéroport du Sud ouvert aux vols internationaux

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L’aéroport du Sud ouvert aux vols internationaux
L’aéroport du Sud ouvert aux vols internationaux

L’aéroport des Cayes (Sud) a entamé sa transformation en un aéroport international. Les autorités haïtiennes ont lancé mercredi le chantier visant à permettre à cette importante infrastructure  d’accueillir des avions gros porteurs. Les travaux seront réalisés par étape mais le coordonnateur du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), M. Lesly Voltaire, a donné hier un coup d’envoi officiel clôturant ainsi une étape préliminaire de 10 jours du chantier.

Au cours de cette phase initiale il y a eu l’extension de la piste d’atterrissage. Celle ci atteint 1 850 mètres soit la capacité nécessaire pour accueillir certains types d’appareils. De plus des édifices pour accueillir les fonctionnaires de l’administration générale des Douanes, du service d’l’immigration, de la Police et de la Brigade de lutte contre le trafic de stupéfiants (BLTS) ont été construits.

Avant seuls des appareils de moins de 19 places pouvaient se poser à l’aéroport Antoine Simon. L’aéroport est maintenant dans la catégorie 3 B. Des fonds sont mobilisés pour les travaux.  D’autres travaux plus importants sont nécessaires et pourront être réalisés avant la fin de cette année. 

Les autorités gouvernementales haïtiennes font état d’un financement de la Banque Interaméricaine de Développement (BID). Les fonds sont déjà mobilisés et permettront la construction d’infrastructures pour que l’aéroport atteigne la catégorie 4E pour recevoir des gros porteurs du monde entier. 

Les entrepreneurs du sud doivent s’impliquer

Il faudra toutefois une implication des entrepreneurs de la péninsule Sud en vue de compléter les investissements de l’État et de la coopération internationale. A l’instar du président de la chambre de commerce, les  hommes d’affaires de la métropole du Sud se réjouissent du lancement des travaux.  Aux yeux de M. Jean Nathan Lethan c’est un pas important vers le développement de cette région.

D’autres étapes sont nécessaires en vue d’un succès éclatant de ce projet. Entre autre l’achèvement du processus d’expropriation. Des  préoccupations ont été formulées en ce sens. En réaction Des officiels ont assuré de la poursuite du processus en vue d’empêcher la création de bidonvilles à proximité de cette importante infrastructure.

Les entrepreneurs du sud ont exprimé leur appréciation à l’égard du CPT et de son coordonnateur M. Lesly Voltaire. En moins d’un trimestre la péninsule sud a réalisé des pas importants en vue de son désenclavement avec l’ouverture du port du sud et l’extension de l’aéroport Antoine Simon.

LLM / radio Métropole Haïti 

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La PNH intensifie ses opérations contre les gangs armés

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La Police nationale d’Haïti (PNH) a mené une série d’opérations le week-end dernier dans des zones contrôlées par des gangs armés. Plusieurs individus ont été tués lors des affrontements, tandis que des chefs de gang notoires, dont Johnson André alias « Izo », ont été blessés.

Dans certains quartiers, au Bas de Delmas, des tirs nourris à l’arme lourde ont été entendus pendant une période prolongée. Des engins explosifs, similaires à des drones kamikazes, ont été retrouvés à proximité des sites d’explosion.

En réaction à ces opérations, Jimmy Chérizier, alias « Barbecue », chef de la coalition de gangs « Viv Ansanm », a annoncé une riposte à la hauteur de l’offensive de la PNH.

Alors que les interventions de la police se poursuivent ce lundi, des habitants exhortent les forces de l’ordre à maintenir et intensifier la pression sur les groupes armés.

Marvens Pierre

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La PNH passe à l’offensive contre les gangs armés

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Face à l’augmentation de la violence et de l’insécurité dans la capitale, la Police Nationale d’Haïti (PNH) a lancé, samedi, une offensive contre les gangs armés. Cette opération fait suite à la mise en place d’une Task Force par le gouvernement et le Conseil Présidentiel de Transition (CPT), dont les premiers résultats sont déjà visibles après moins de 48 heures de travail, selon une note de la Primature.

Depuis le lancement de l’opération, plusieurs individus liés à des groupes criminels ont été neutralisés au bas de Delmas. La PNH a renforcé sa présence dans ce quartier particulièrement touché par la violence des gangs. L’objectif est de reprendre le contrôle de ces zones en proie à l’insécurité et de rassurer les habitants.

Les autorités ont déclaré : « L’État ne cédera pas face à la terreur. Peuple haïtien, gardez espoir : nous sommes à vos côtés dans ces moments difficiles. La victoire contre les gangs est en marche, Haïti reprendra son destin en main. » Cette déclaration vise à encourager la population et à lui montrer que l’État agit pour mettre fin à la violence.

L’opération au Bas de Delmas fait partie d’un effort plus large pour renforcer la sécurité sur tout le territoire, poursuit la note de la Primature publiée sur Facebook. La coopération entre la PNH et le CPT permet de mieux coordonner les actions contre les gangs. Les autorités espèrent que cette approche plus unifiée contribuera à réduire l’impact des réseaux criminels sur le pays.

L’opération en cours dans le fief de Jimmy Cherizier dit Barbecue ne représente qu’une goutte d’eau dans l’océan des efforts à déployer pour améliorer la sécurité en Haïti. Si la situation reste difficile, les autorités disent toutefois être déterminées à aller de l’avant et à offrir un avenir plus sûr pour la population.

@MP

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