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Des mandats de comparution émis contre les trois conseillers présidents

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Une nouvelle étape a été franchie dans le scandale de corruption impliquant trois conseillers présidents, avec l’émission de mandats de comparution par le juge instructeur, M. Benjamin Félismé. Ce dernier semble avoir ignoré le statut de chef d’État revendiqué par les conseillers présidents, selon l’avis du consultant juridique de Radio Métropole, Maître Patrick Laurent.

Bien qu’il n’ait pas pu consulter le mandat, ce dernier estime que la décision du juge témoigne de sa détermination à passer outre cet argument.

Les trois membres du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) sont donc convoqués pour répondre à la justice les 9, 10 et 11 décembre 2024. En cas de non-comparution, le magistrat semble prêt à émettre des mandats d’amener ou d’arrêt. Toutefois, Maître Laurent souligne que les autorités policières devront décider si elles exécutent ou non ces mandats, en tenant compte de la légitimité de la situation et du statut de chef d’État des conseillers présidents.

LLM / radio Métropole Haïti

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Début des poursuites judiciaires contre les conseillers présidents inculpés

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Le dossier de corruption impliquant trois conseillers présidents avance sur le plan judiciaire. Le juge instructeur, M. Benjamin Félismé, a émis des mandats de comparution ce lundi 2 décembre 2024, marquant une étape clé dans l’enquête. Selon le consultant juridique maître Patrick Laurent, ces mandats confirment que les conseillers présidents sont officiellement inculpés depuis la transmission du dossier du Parquet au cabinet d’instruction.

Cependant, les avocats des conseillers présidents pourraient engager une procédure en dessaisissement, arguant que le juge n’est pas compétent pour traiter le dossier en raison du statut de chef d’État des membres du CPT. Ce statut est controversé : certains juristes le reconnaissent en raison des protocoles et avantages accordés aux conseillers, tandis que d’autres estiment qu’ils ne peuvent revendiquer ce titre, n’ayant pas accédé à la Présidence de manière constitutionnelle.

Malgré ces débats, les autorités judiciaires montrent une certaine fermeté, laissant entendre que des mandats d’arrêt pourraient être émis contre les conseillers présidents, signalant leur volonté d’avancer dans ce dossier sensible.

LLM / radio Métropole Haïti

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Un spécialiste juge improbable une loi anti-Haïtiens dans le secteur de la construction en République Dominicaine

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Le journaliste M. Yves Marie Channel ne croit pas que la proposition de loi visant à restreindre les droits des Haïtiens à acquérir des biens immobiliers puisse être approuvée par les législateurs dominicains. Il justifie son scepticisme en tenant compte de la faible importance du parti d’extrême droite ayant introduit le projet de loi.

Ce parti ultranationaliste ne présente qu’un narratif anti-Haïtien pour exister sur l’échiquier politique de la République dominicaine. C’est l’antihaitianisme qui motive cette démarche, estime M. Channel, soulignant que la loi sur les investissements accorde des privilèges importants aux étrangers.

Il juge qu’il serait impossible d’appliquer une loi spécifiquement destinée aux Haïtiens, ce qui serait contraire aux droits humains. De plus, il rappelle qu’un projet de loi visant à restreindre les droits des Haïtiens à acquérir des propriétés dans la zone frontalière avait été rejeté par les parlementaires il y a trois ans.

M. Channel, également entrepreneur, estime que les conséquences d’une telle loi seraient néfastes pour le secteur de la construction. Récemment, des statistiques officielles ont indiqué que les Haïtiens étaient en tête des ressortissants étrangers ayant investi dans l’immobilier, dépassant même les Américains. Les promoteurs haïtiens sont également très actifs dans ce secteur.

LLM / Radio Métropole Haïti

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Des centaines de milliers de déplacés dénoncent la complicité de l’État

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A woman cries as she flees her neighborhood after armed gangs terrorized the Delmas 24 and Solino areas in Port-au-Prince on October 26, 2024. – Gang violence is surging in Haiti despite the deployment of a multinational force to prop up the struggling Caribbean country’s police, a top United Nations official warned on October 22. (Photo by Clarens SIFFROY / AFP)

Le nombre de déplacés dans la région métropolitaine de Port-au-Prince a augmenté de manière exponentielle en novembre 2024. Selon l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), plus de 41 000 personnes ont été déplacées en seulement 10 jours.

Les victimes de la violence des gangs expriment désormais ouvertement leur colère contre les autorités haïtiennes. Il ne s’agit plus simplement de passivité, mais d’une indifférence complice. De nombreux déplacés affirment qu’ils sont tombés dans la pauvreté du jour au lendemain en raison de l’inaction du gouvernement face aux gangs. Ils exigent désormais des actions urgentes pour récupérer leurs résidences, qu’ils ont dû fuir face à l’avancée des bandits.

Colère et indignation ponctuent le quotidien de ces déplacés, qui vivent dans la promiscuité et sans installations sanitaires.

Plus de 12 000 familles sont regroupées dans un site à Delmas 30, principalement des résidents de Solino et des zones avoisinantes. Très vulnérables, de nombreux déplacés sont contraints de verser jusqu’à 5 000 gourdes à des spoliateurs pour pouvoir trouver un espace afin d’y construire une tente.

LLM / Radio Métropole Haïti

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Les forces de l’ordre consolident leur présence au bas de Delmas

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L’établissement d’une base opérationnelle avancée de la Police et de la Mission Multinationale d’Appui à la Sécurité (MMAS) au bas de Delmas constitue un signal d’espoir pour la zone, analyse le porte-parole du syndicat de la Police SPNH 17, M. Gary Jean Baptiste. Ce dernier salue l’action des policiers qui, par leur détermination et leur bravoure, ont pu récupérer l’immeuble de l’Inspection Générale de la Police Nationale d’Haïti (IGPNH), sous le contrôle des gangs depuis trois ans.

Il estime que la nouvelle base de la Police, ainsi que celle de CIMO, peuvent contribuer à contrecarrer la terreur des gangs dans cette zone. M. Jean Baptiste salue également le courage des policiers de la CIMO qui ont empêché une prise de contrôle totale de la zone. Il juge que les autorités devraient également envisager l’installation d’une base opérationnelle de police au service de contrôle de la circulation. Selon M. Jean Baptiste, les unités d’élite pourraient ainsi démanteler les gangs et favoriser la reprise des activités des institutions publiques dans la zone.

Analyser les récents succès des forces de l’ordre, M. Jean Baptiste met en avant le fait que les changements de commandement au sein des unités spécialisées et des structures départementales ont envoyé un signal positif, boostant ainsi le moral des policiers.

Considérant que ces derniers sont plus que jamais motivés, M. Jean Baptiste insiste sur la nécessité pour les agents de l’ordre de bénéficier d’avantages sociaux et d’ajustements de salaire. Il réclame notamment une augmentation des cartes de débit et le versement des arriérés de grade.

LLM / Radio Métropole Haïti

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Plaidoyer pour les malades du sida déplacés en raison de l’insécurité

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En cette Journée mondiale de lutte contre le sida, l’ancien ministre des Affaires étrangères d’Haïti, Bocchit Edmond, a lancé un appel poignant en faveur des personnes vivant avec le VIH, déplacées en raison de la crise sécuritaire et humanitaire qui frappe le pays. Contraints de fuir les violences des gangs, ces malades perdent non seulement leurs foyers, mais aussi l’accès crucial aux traitements antirétroviraux (ARV).

Bocchit Edmond a qualifié cette crise de « silencieuse mais alarmante », soulignant les multiples défis auxquels sont confrontés ces déplacés : insécurité croissante, effondrement des infrastructures sanitaires et inaccessibilité des soins médicaux. L’interruption des traitements aggrave leur situation, augmentant les risques de complications et menaçant leur survie.

Face à cette urgence, il a appelé les autorités haïtiennes, les organisations internationales et les acteurs de la santé à agir immédiatement. Parmi les solutions proposées :

  • Renforcer les infrastructures médicales locales pour garantir un accès continu aux ARV, même dans les zones reculées.
  • Mettre en place des programmes spécifiques pour les déplacés internes vivant avec le VIH, incluant soins médicaux, abris et soutien psychologique.

Bocchit Edmond a également exhorté à une solidarité internationale accrue pour répondre à cette tragédie. « Agissons vite, la survie de ces malades en dépend », a-t-il déclaré, réaffirmant son engagement en faveur d’une société où chacun peut accéder aux soins essentiels.

Cette prise de position traduit non seulement une expertise diplomatique, mais aussi une profonde empathie pour les plus vulnérables. En mettant en lumière cette réalité ignorée, Bocchit Edmond interpelle les décideurs et mobilise l’attention autour d’une problématique urgente. Son plaidoyer, porté par une détermination inébranlable, reflète son engagement envers les causes humanitaires et l’espoir d’une réponse collective à cette crise silencieuse mais dévastatrice.

Marvens Pierre

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Discussions autour de la mise en place du CNS

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La Présidence et le gouvernement haïtiens accordent une attention particulière à la mise en place du Conseil national de sécurité (CNS). Cet organisme est appelé à piloter une stratégie globale pour lutter contre les gangs qui déstabilisent le pays. Plusieurs experts participent aux discussions sur la structure et les fonctions du CNS.

L’ancien colonel Himmler Rébu se dit encouragé par la volonté des autorités d’apporter des corrections au document initial. Selon lui, des erreurs d’approche stratégique ont été relevées, notamment un manque de considération pour les facteurs externes et internes influençant la situation sécuritaire.

Impliqué activement dans ces débats, le colonel Rébu souligne que la démarche actuelle vise à établir des mécanismes solides pour aborder efficacement ce dossier complexe.

« Le défi sécuritaire est extrêmement sérieux et n’a pas été improvisé par les chefs de gang », affirme-t-il. Il se réjouit que les discussions orientent les autorités vers des solutions plus scientifiques et techniques.

Huit jours après une première présentation du dossier en Conseil des ministres, la mise en place du Conseil national de sécurité continue de susciter d’intenses débats au sein des deux branches de l’exécutif.

LLM / Radio Métropole Haïti

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Poursuite de l’opération policière au bas de Delmas

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Les affrontements ont continué hier au bas de Delmas entre les forces de l’ordre et le gang dirigé par Jimmy Chérisier. Les marchands et les résidents de la zone ont rapporté des échanges intenses qui ont duré toute la journée. Un dispositif impressionnant a été déployé pour démanteler ce groupe criminel, qui a semé la terreur à Delmas et Solino ces derniers mois.

Le porte-parole adjoint de la Police nationale, M. Lionel Lazare, a déclaré que lors des précédents affrontements, les forces de l’ordre avaient saisi 13 armes à feu, 3 drones et 7 véhicules. Des équipements sensibles ont également été récupérés, et des moyens logistiques appartenant au gang ont été détruits.

Les opérations policières se poursuivent sur plusieurs fronts dans la région métropolitaine de Port-au-Prince ainsi que dans l’Artibonite. À Pétion-Ville, les forces de l’ordre, en collaboration avec la population, maintiennent un haut niveau de vigilance pour contrer d’éventuelles offensives des bandits.

Au début de la semaine, les autorités policières du Cap-Haïtien avaient annoncé la mise en place d’un dispositif visant à prévenir une attaque des gangs. Une certaine tension règne dans la cité christophienne, alimentée par des rumeurs sur une possible invasion de criminels dans la zone.

LLM / Radio Métropole Haïti

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Interdiction des rassemblements à Pétion-Ville

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Les autorités municipales de Pétion-Ville ont interdit les grands rassemblements publics dans le cadre de mesures de vigilance sécuritaire. Le maire, M. Kesner Normil, a justifié cette décision par la nécessité de rester en alerte face aux assauts des gangs.

Dans ce contexte, les autorités ont ordonné le report de la neuvaine prévue par l’Église catholique. Le maire et ses adjoints travaillent en étroite collaboration avec les forces de police pour contrer une offensive planifiée par des malfrats.

Lors d’une intervention sur Radio Métropole, M. Normil a révélé que les services de renseignement de la mairie disposaient d’informations précises sur une attaque menée la semaine précédente. Ces affrontements ont conduit à la mort de plus d’une trentaine de criminels, tués soit par les forces de l’ordre, soit par des citoyens.

L’agent exécutif intérimaire a appelé à renforcer le partenariat entre la police et la population, un mariage qui s’est avéré particulièrement efficace dans des zones sensibles comme Diègue et Doco, régulièrement sous la menace des gangs.

Selon M. Normil, l’interdiction des rassemblements publics est essentielle pour ne pas entraver les opérations des forces de l’ordre, qui restent mobilisées face aux nouvelles menaces provenant des chefs de gangs. Cette mesure restera en vigueur jusqu’à la fin des interventions sécuritaires, a-t-il précisé.

LLM / Radio Métropole Haïti

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La Police bloque un nouvel assaut des bandits à Pétion-Ville

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Les forces de l’ordre sont intervenues hier dans plusieurs quartiers de Pétion-Ville pour bloquer une nouvelle offensive des gangs. Des tirs d’armes automatiques avaient été entendus dans les quartiers de Diegue, Mayotte et Doco, notamment dans la nuit d’hier.

Des renforts de la Police avaient été déployés dans la zone, affirme le porte-parole adjoint de la PNH. Selon M. Lionel Lazare, les policiers du commissariat de Pétion-Ville et des unités spécialisées, dont l’UTAG, étaient toujours sur place ce matin.

« Le calme est revenu », a déclaré M. Lazare, soulignant la détermination des policiers à empêcher de nouveaux assauts dans la région métropolitaine de Port-au-Prince.

Il révèle que le haut commandement de la PNH a donné des instructions aux commandants des unités spécialisées et aux directions départementales pour mobiliser les ressources nécessaires afin de contrer les gangs.

De l’avis de M. Lazare, les multiples interventions des forces de l’ordre ont permis la reprise des activités scolaires et commerciales dans certains quartiers.

LLM / Radio Métropole Haïti

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