Home Blog Page 7

L’OIDG invite l’État à revoir ses priorités après l’incendie à l’HUEH

0

L’incendie partiel de l’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti (HUEH) préoccupe l’Observatoire International pour la Démocratie et la Gouvernance (OIDG), qui exprime son indignation face à cet acte criminel survenu le 13 février.

L’organisation dirigée par le Dr Ambroise Guillaume condamne fermement cet incendie, attribué au groupe armé « Viv Ansanm », le qualifiant de tentative de priver les Haïtiens de soins de santé.

« Cet incendie, dans un contexte marqué par l’insécurité, aggrave la crise des services de santé en Haïti », peut-on lire dans un communiqué de l’OIDG, dont Métropole dispose d’une copie.

« Les centres hospitaliers sont devenus des cibles des bandes armées, mettant en péril la vie des patients et du personnel soignant », a souligné le Dr Guillaume.

L’OIDG estime que cet acte appelle une réponse des autorités. Elle formule plusieurs exigences, dont la réalisation d’une enquête impartiale pour identifier et poursuivre les responsables, le renforcement de la sécurité des infrastructures sanitaires, la lutte contre les gangs armés pour restaurer l’ordre public et la garantie des droits fondamentaux, notamment l’accès aux soins et à la sécurité.

Elle appelle l’État à revoir ses priorités en plaçant la sécurité publique au cœur de son action et insiste sur l’urgence d’agir pour répondre aux besoins de la population.

Marvens Pierre

Publicité

Kenscoff : au moins un militaire des FAD’H tué, deux autres blessés

0

Le ministère de la Défense a confirmé, dans un communiqué, qu’un groupe de soldats des Forces Armées d’Haïti (FAD’H) a été attaqué par des bandits armés dans la matinée du dimanche 16 février 2025, alors qu’ils protégeaient un site stratégique à Obléon, dans la commune de Kenscoff. Cette attaque a coûté la vie au soldat Petit’homme Charles Benictor et blessé deux autres militaires.

Le ministre de la Défense, Jean-Michel Moïse, accompagné du Haut État-Major des Forces Armées, du gouvernement et du Conseil Présidentiel de Transition, s’est incliné devant la mémoire de Petit’homme Charles Benictor, tombé dans l’accomplissement de son devoir. Il a exprimé ses pensées à la famille endeuillée ainsi qu’aux frères d’armes du défunt.

Les deux militaires blessés reçoivent des soins. En réponse à cette attaque, des renforts ont été dépêchés, permettant de reprendre le contrôle du site stratégique de Kenscoff. Les autorités annoncent la mise en place de mesures pour traquer les groupes armés criminels et prévenir de telles attaques.

Le gouvernement réaffirme sa détermination à protéger la population et à sécuriser le territoire à travers les institutions de sécurité nationale. Le ministère de la Défense a également renouvelé son soutien aux soldats des FAD’H, engagés dans la défense des sites stratégiques et des intérêts du pays.

Marvens Pierre

Publicité

Attaque contre un centre de communication à Kenscoff

0



Attaque contre un centre de communication à Kenscoff
Attaque contre un centre de communication à Kenscoff

Affrontements en cours À la mi-journée de ce dimanche, les affrontements se poursuivent entre des gangs armés et les forces de l’ordre dans la commune de Kenscoff. Aux environs de 4 heures du matin, des hommes armés ont attaqué des antennes de communication. En réponse, policiers et militaires tentent de repousser les assaillants. Selon le maire de la ville, Massillon Jean, au moins un militaire a été blessé lors des échanges de tirs avec les bandits et a été transporté à l’hôpital pour recevoir des soins.

Cette attaque a plongé le centre-ville de Kenscoff dans une situation de paralysie totale, poussant de nombreux habitants à fuir la commune.

La population des zones avoisinantes, notamment Fermathe, Thomassin, Laboule et Pèlerin, exprime une vive inquiétude. Beaucoup craignent que les gangs ne parviennent à prendre le contrôle de Pétion-Ville, un centre névralgique des activités économiques et culturelles du pays.

Publicité






Article précédentLa relocalisation de l’Hôpital général est envisagée


La relocalisation de l’Hôpital général est envisagée

0

Le directeur exécutif de l’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti (HUEH) est sans équivoque : il faut relocaliser la plus importante infrastructure sanitaire du pays. Tenant compte du contrôle total de la zone par les gangs, le docteur Prince Pierre Sonson presse les autorités étatiques d’adopter des mesures en vue de la reprise des activités de l’HUEH dans un endroit sécurisé.

Il précise qu’il s’agira d’une relocalisation temporaire, en attendant que les forces de l’ordre reprennent totalement le contrôle de la zone. Selon une évaluation préliminaire du docteur Pierre, l’ensemble du matériel de l’hôpital aurait été détruit par l’incendie. Toutefois, il se réjouit que les nouveaux équipements destinés aux bâtiments récemment construits n’avaient pas encore été installés. Il refuse catégoriquement de mettre ces équipements à la disposition des malfrats qui ont pillé l’immeuble avant d’y mettre le feu.

D’après le médecin, l’HUEH est un hôpital de référence, capable d’apporter des soins spécialisés, notamment en chirurgie thoracique et vasculaire, ainsi qu’en dialyse. De plus, cette structure hospitalière, la plus importante du pays, joue un rôle clé dans la formation des médecins. Il se désole que de nombreux internes aient déjà perdu une année de formation.

Le directeur exécutif de l’HUEH entend soumettre ses recommandations à la direction générale du ministère de la Santé et espère l’adoption de nouvelles mesures.

Fermé depuis plusieurs mois, l’hôpital avait déjà été pillé à maintes reprises. Cependant, c’est la première fois que les criminels incendient cet hôpital de référence.

L’incendie de l’HUEH survient quelques semaines après celui de l’hôpital Bernard Mevs, une autre structure hospitalière majeure.

LLM / Radio Métropole Haïti

Publicité

La colère des déplacés s’amplifie

0

Manifestants dans les rues de Solino, Port-au-Prince
Manifestants dans les rues de Solino, Port-au-Prince, brandissant des pancartes et exprimant leur colère contre l’insécurité et la violence dans le quartier

Il est évident que les centaines de milliers de déplacés sont en colère après avoir été chassés de chez eux par des criminels. Cependant, cette colère commence à s’organiser et à s’intensifier contre le gouvernement.

Hier, lors de leur première manifestation de rue, les déplacés ont assimilé le gouvernement et les gangs à un même groupe. Ils ont dénoncé la passivité, voire la complicité des autorités, alors que la situation sécuritaire ne cesse de se détériorer.

Ces personnes déplacées réclament de pouvoir regagner leurs domiciles, notamment à Solino, même si elles doivent dormir sur les ruines de leurs maisons. Elles exigent du gouvernement des mesures concrètes pour garantir leur sécurité.

Elles se disent révoltées par l’affectation de fonds du Trésor public à l’organisation des festivités carnavalesques, alors que de nombreux Haïtiens ont été tués et des milliers d’autres contraints à l’exil interne. Certains manifestants ont mis en garde les autorités, annonçant une nouvelle escalade de leur mouvement si aucune action n’est entreprise dans les prochains jours.

Lors de cette première mobilisation, les déplacés ont rendu hommage aux policiers et aux militaires tués en résistant aux gangs. Trois mois après l’assassinat de l’agent du SWAT Jeff Petit Dieu, les résidents de Solino réaffirment leur détermination à poursuivre la lutte et à résister face aux criminels.

LLM / Radio Métropole Haïti

Publicité

Sanctions internationales : Le gouvernement haïtien envisage des poursuites judiciaires

0

Le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) a demandé au Premier ministre d’examiner les preuves contre plusieurs personnalités haïtiennes sanctionnées par les États-Unis, le Canada, la République dominicaine et l’ONU, en vue d’éventuelles poursuites judiciaires.

Parmi les figures visées figurent d’anciens hauts responsables politiques comme Joseph Lambert, Youri Latortue, Michel Martelly, Laurent Lamothe et Jean Henry Céant, accusés de corruption, de soutien à des gangs armés ou encore de trafic de drogue. D’autres, comme Rony Célestin et Hervé Fourcand, sont également concernés pour des faits similaires.

Les sanctions, qui incluent le gel des avoirs et des interdictions de voyage, visent également Jimmy Chérizier, alias « Barbecue », chef de gang accusé de graves violations des droits humains.

Le gouvernement haïtien affirme vouloir engager des poursuites pour lutter contre l’impunité, mais des observateurs s’interrogent sur la capacité de la justice haïtienne à mener ces enquêtes dans un contexte d’instabilité persistante et aussi en raison d’un manque de preuve car les pays imposant les sanctions n’ont pas encore fait suivre les dossiers des concernés aux autorités haïtiennes, selon les informations les dernières nouvelles.

Marvens Pierre

Publicité

Carnaval 2025 : Un événement sous tension entre festivités et crise sécuritaire

0

Le gouvernement haïtien a confirmé l’organisation du Carnaval National 2025 à Fort-Liberté les 2, 3 et 4 mars sous le thème « Haïti Debout, Fort-Liberté Kanpe ». Selon le ministre de la Culture et de la Communication, Patrick Delatour, cette décision vise à offrir un moment de répit à la population et à promouvoir la résilience du peuple haïtien.

Un budget de 170 millions de gourdes a été alloué à l’événement à Fort-Liberté, faisant partie d’un montant total de 300 millions de gourdes destiné aux festivités carnavalesques à travers le pays, notamment à Jacmel et Port-au-Prince.

Cependant, cette décision ne fait pas l’unanimité. De nombreux citoyens de la capitale dénoncent le maintien des festivités dans un contexte de grave crise sécuritaire. Selon eux, ces fonds auraient dû être investis dans la lutte contre le banditisme et le renforcement des institutions de sécurité.

Dans certaines communes comme Pétion-Ville, les autorités ont d’ailleurs interdit tout défilé de bandes à pied ou de chars musicaux pour des raisons de sécurité. Cette situation témoigne d’une tension entre tradition et réalité du terrain, laissant planer des doutes sur la faisabilité et l’impact du carnaval cette année.

Marvens Pierre

Publicité

Un étudiant tué, un élève blessé,  le nombre des victimes augmente dans la Capitale haïtienne

0

La capitale haïtienne est confrontée à une insécurité croissante. Ce mardi, des tirs ont été signalés dans plusieurs quartiers de la région métropolitaine de Port-au-Prince, notamment à Delmas, près du carrefour de l’aéroport, provoquant la panique parmi les habitants.

Deux victimes de balles perdues ont été recensées. Un élève de Saint-Louis de Gonzague a été blessé, tandis que Massénat Lebelt, un étudiant de 22 ans du Centre d’Études Diplomatiques et Consulaires (CEDI), a succombé après avoir été touché à la tête.

Parallèlement, la Police Nationale d’Haïti (PNH) a mené une opération contre le gang « Kraze Baryè », dirigé par Vitel’homme Innocent, dans le quartier de Torcel. Plusieurs membres du groupe ont été mortellement blessés, et deux armes à feu ont été saisies.

Le Conseil Présidentiel de Transition et le chef du gouvernement ont exprimé ses condoléances aux proches de l’étudiant décédé et a condamné la violence qui affecte particulièrement la jeunesse haïtienne.

Marvens Pierre

Publicité

Marie Lucie Bonhomme Opont victime d’un malaise en direct

0

Moment d’inquiétude ce mardi matin sur les ondes de Radio Vision 2000. La journaliste et présentatrice Marie Lucie Bonhomme Opont a été victime d’un malaise en plein direct, provoquant une vive émotion parmi ses auditeurs et collègues.

Elle a été immédiatement transportée à l’hôpital, où son état s’est depuis stabilisé, a fait savoir son collaborateur et animateur vedette de l’émission « Vision 2000 à l’écoute », Valery Numa. Selon les premières informations, elle est consciente et ne présente pas de difficultés motrices. Elle attend les résultats d’un scanner cérébral pour identifier les causes du malaise.

Marie Lucie Bonhomme, figure incontournable du paysage médiatique haïtien, est connue pour la rigueur de ses interviews et son engagement journalistique. Elle a récemment été honorée par l’Université du Massachusetts Lowell, recevant le Prix Greeley pour la paix 2025.

Ce malaise intervient dans un contexte personnel difficile pour la journaliste. Elle a été victime d’une tentative de kidnapping par le passé, tandis que son mari, Pierre-Louis Opont, avait été enlevé en 2023 et libéré contre rançon après trois mois de captivité.

De nombreuses voix se sont élevées pour lui souhaiter un prompt rétablissement, notamment Radio Métropole, où elle a travaillé pendant un certain temps.

Marvens Pierre

Publicité

Martine Moïse réclame la déclassification des dossiers du FBI

0

Près de quatre ans après l’assassinat du président Jovenel Moïse, son épouse, Martine Moïse, continue de réclamer justice. Ce lundi 10 février, elle a interpellé l’ancien président américain Donald Trump sur X (anciennement Twitter), demandant la déclassification des documents du FBI et du Département d’État en lien avec ce crime.

Dans un message publiée sur X, la veuve de l’ex-chef d’État haïtien a dressé un parallèle entre son mari et Donald Trump, soulignant que tous deux avaient mené des réformes économiques, s’attaquant aux cercles de la corruption. Selon elle, Jovenel Moïse, tout comme Trump, avait été victime d’une campagne de diffamation et de tentatives d’assassinat en raison de sa volonté de changer le système.
« Mon mari Jovenel Moïse a prêté serment comme président le 7 février 2017 pour un mandat de cinq ans après avoir remporté deux élections. Comme vous, il a entrepris de profondes réformes économiques pour mettre un terme aux milliards de dollars de corruption empochés par les oligarques. Comme vous, il a été la cible d’une campagne coordonnée de diffamation pour ses réformes. Comme vous, il a également été la cible de tentatives d’assassinat physique. »
Mais contrairement à Trump, poursuit-elle, ces tentatives ont abouti. Dans la nuit du 7 juillet 2021, Jovenel Moïse a été exécuté dans sa résidence privée à Pèlerin 5. Martine Moïse, elle-même gravement blessée par plusieurs balles, a survécu à cette attaque qui s’est déroulée sous les yeux de ses enfants. Depuis, elle affirme avoir échappé à trois nouvelles tentatives d’assassinat.

Martine Moïse accuse ceux qui ont orchestré ce meurtre de détenir aujourd’hui les rênes du pouvoir en Haïti. « Aujourd’hui, les auteurs de cet acte contrôlent les pouvoirs exécutif et judiciaire du gouvernement et gouvernent Haïti avec les gangs. »

Depuis le drame, plusieurs enquêtes ont été ouvertes aux États-Unis, en Haïti et en Colombie, impliquant des mercenaires étrangers, des entrepreneurs et des membres de la sécurité présidentielle. Pourtant, l’affaire reste entourée de mystère et d’impunité. En plus de sa demande de transparence à l’administration américaine, Martine Moïse plaide pour la mise en place d’un gouvernement légitime, conformément à la Constitution haïtienne. Elle rappelle que l’article 149 stipule qu’un Premier ministre doit assurer l’intérim du pouvoir exécutif en cas de vacance présidentielle, ce qui, selon elle, permettrait de reprendre le contrôle du pays et de préparer des élections.

Alors que l’insécurité continue de gangréner le pays et que la crise politique s’aggrave, cet appel de Martine Moïse relance le débat sur la nécessité d’une transition plus stable et d’une véritable justice pour l’ancien président. En attendant, en Haïti, l’enquête se poursuit timidement : ce 10 février, plusieurs inculpés, dont l’ex-maire de Jacmel, Macky Kessa, et Joseph Félix Badio, ont été auditionnés.

Mais quatre ans après l’assassinat de Jovenel Moïse, une question demeure : la vérité éclatera-t-elle un jour ?

Marvens Pierre

Publicité