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Les forces de l’ordre consolident leur présence au bas de Delmas

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L’établissement d’une base opérationnelle avancée de la Police et de la Mission Multinationale d’Appui à la Sécurité (MMAS) au bas de Delmas constitue un signal d’espoir pour la zone, analyse le porte-parole du syndicat de la Police SPNH 17, M. Gary Jean Baptiste. Ce dernier salue l’action des policiers qui, par leur détermination et leur bravoure, ont pu récupérer l’immeuble de l’Inspection Générale de la Police Nationale d’Haïti (IGPNH), sous le contrôle des gangs depuis trois ans.

Il estime que la nouvelle base de la Police, ainsi que celle de CIMO, peuvent contribuer à contrecarrer la terreur des gangs dans cette zone. M. Jean Baptiste salue également le courage des policiers de la CIMO qui ont empêché une prise de contrôle totale de la zone. Il juge que les autorités devraient également envisager l’installation d’une base opérationnelle de police au service de contrôle de la circulation. Selon M. Jean Baptiste, les unités d’élite pourraient ainsi démanteler les gangs et favoriser la reprise des activités des institutions publiques dans la zone.

Analyser les récents succès des forces de l’ordre, M. Jean Baptiste met en avant le fait que les changements de commandement au sein des unités spécialisées et des structures départementales ont envoyé un signal positif, boostant ainsi le moral des policiers.

Considérant que ces derniers sont plus que jamais motivés, M. Jean Baptiste insiste sur la nécessité pour les agents de l’ordre de bénéficier d’avantages sociaux et d’ajustements de salaire. Il réclame notamment une augmentation des cartes de débit et le versement des arriérés de grade.

LLM / Radio Métropole Haïti

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Plaidoyer pour les malades du sida déplacés en raison de l’insécurité

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En cette Journée mondiale de lutte contre le sida, l’ancien ministre des Affaires étrangères d’Haïti, Bocchit Edmond, a lancé un appel poignant en faveur des personnes vivant avec le VIH, déplacées en raison de la crise sécuritaire et humanitaire qui frappe le pays. Contraints de fuir les violences des gangs, ces malades perdent non seulement leurs foyers, mais aussi l’accès crucial aux traitements antirétroviraux (ARV).

Bocchit Edmond a qualifié cette crise de « silencieuse mais alarmante », soulignant les multiples défis auxquels sont confrontés ces déplacés : insécurité croissante, effondrement des infrastructures sanitaires et inaccessibilité des soins médicaux. L’interruption des traitements aggrave leur situation, augmentant les risques de complications et menaçant leur survie.

Face à cette urgence, il a appelé les autorités haïtiennes, les organisations internationales et les acteurs de la santé à agir immédiatement. Parmi les solutions proposées :

  • Renforcer les infrastructures médicales locales pour garantir un accès continu aux ARV, même dans les zones reculées.
  • Mettre en place des programmes spécifiques pour les déplacés internes vivant avec le VIH, incluant soins médicaux, abris et soutien psychologique.

Bocchit Edmond a également exhorté à une solidarité internationale accrue pour répondre à cette tragédie. « Agissons vite, la survie de ces malades en dépend », a-t-il déclaré, réaffirmant son engagement en faveur d’une société où chacun peut accéder aux soins essentiels.

Cette prise de position traduit non seulement une expertise diplomatique, mais aussi une profonde empathie pour les plus vulnérables. En mettant en lumière cette réalité ignorée, Bocchit Edmond interpelle les décideurs et mobilise l’attention autour d’une problématique urgente. Son plaidoyer, porté par une détermination inébranlable, reflète son engagement envers les causes humanitaires et l’espoir d’une réponse collective à cette crise silencieuse mais dévastatrice.

Marvens Pierre

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Discussions autour de la mise en place du CNS

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La Présidence et le gouvernement haïtiens accordent une attention particulière à la mise en place du Conseil national de sécurité (CNS). Cet organisme est appelé à piloter une stratégie globale pour lutter contre les gangs qui déstabilisent le pays. Plusieurs experts participent aux discussions sur la structure et les fonctions du CNS.

L’ancien colonel Himmler Rébu se dit encouragé par la volonté des autorités d’apporter des corrections au document initial. Selon lui, des erreurs d’approche stratégique ont été relevées, notamment un manque de considération pour les facteurs externes et internes influençant la situation sécuritaire.

Impliqué activement dans ces débats, le colonel Rébu souligne que la démarche actuelle vise à établir des mécanismes solides pour aborder efficacement ce dossier complexe.

« Le défi sécuritaire est extrêmement sérieux et n’a pas été improvisé par les chefs de gang », affirme-t-il. Il se réjouit que les discussions orientent les autorités vers des solutions plus scientifiques et techniques.

Huit jours après une première présentation du dossier en Conseil des ministres, la mise en place du Conseil national de sécurité continue de susciter d’intenses débats au sein des deux branches de l’exécutif.

LLM / Radio Métropole Haïti

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Poursuite de l’opération policière au bas de Delmas

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Les affrontements ont continué hier au bas de Delmas entre les forces de l’ordre et le gang dirigé par Jimmy Chérisier. Les marchands et les résidents de la zone ont rapporté des échanges intenses qui ont duré toute la journée. Un dispositif impressionnant a été déployé pour démanteler ce groupe criminel, qui a semé la terreur à Delmas et Solino ces derniers mois.

Le porte-parole adjoint de la Police nationale, M. Lionel Lazare, a déclaré que lors des précédents affrontements, les forces de l’ordre avaient saisi 13 armes à feu, 3 drones et 7 véhicules. Des équipements sensibles ont également été récupérés, et des moyens logistiques appartenant au gang ont été détruits.

Les opérations policières se poursuivent sur plusieurs fronts dans la région métropolitaine de Port-au-Prince ainsi que dans l’Artibonite. À Pétion-Ville, les forces de l’ordre, en collaboration avec la population, maintiennent un haut niveau de vigilance pour contrer d’éventuelles offensives des bandits.

Au début de la semaine, les autorités policières du Cap-Haïtien avaient annoncé la mise en place d’un dispositif visant à prévenir une attaque des gangs. Une certaine tension règne dans la cité christophienne, alimentée par des rumeurs sur une possible invasion de criminels dans la zone.

LLM / Radio Métropole Haïti

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Interdiction des rassemblements à Pétion-Ville

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Les autorités municipales de Pétion-Ville ont interdit les grands rassemblements publics dans le cadre de mesures de vigilance sécuritaire. Le maire, M. Kesner Normil, a justifié cette décision par la nécessité de rester en alerte face aux assauts des gangs.

Dans ce contexte, les autorités ont ordonné le report de la neuvaine prévue par l’Église catholique. Le maire et ses adjoints travaillent en étroite collaboration avec les forces de police pour contrer une offensive planifiée par des malfrats.

Lors d’une intervention sur Radio Métropole, M. Normil a révélé que les services de renseignement de la mairie disposaient d’informations précises sur une attaque menée la semaine précédente. Ces affrontements ont conduit à la mort de plus d’une trentaine de criminels, tués soit par les forces de l’ordre, soit par des citoyens.

L’agent exécutif intérimaire a appelé à renforcer le partenariat entre la police et la population, un mariage qui s’est avéré particulièrement efficace dans des zones sensibles comme Diègue et Doco, régulièrement sous la menace des gangs.

Selon M. Normil, l’interdiction des rassemblements publics est essentielle pour ne pas entraver les opérations des forces de l’ordre, qui restent mobilisées face aux nouvelles menaces provenant des chefs de gangs. Cette mesure restera en vigueur jusqu’à la fin des interventions sécuritaires, a-t-il précisé.

LLM / Radio Métropole Haïti

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La Police bloque un nouvel assaut des bandits à Pétion-Ville

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Les forces de l’ordre sont intervenues hier dans plusieurs quartiers de Pétion-Ville pour bloquer une nouvelle offensive des gangs. Des tirs d’armes automatiques avaient été entendus dans les quartiers de Diegue, Mayotte et Doco, notamment dans la nuit d’hier.

Des renforts de la Police avaient été déployés dans la zone, affirme le porte-parole adjoint de la PNH. Selon M. Lionel Lazare, les policiers du commissariat de Pétion-Ville et des unités spécialisées, dont l’UTAG, étaient toujours sur place ce matin.

« Le calme est revenu », a déclaré M. Lazare, soulignant la détermination des policiers à empêcher de nouveaux assauts dans la région métropolitaine de Port-au-Prince.

Il révèle que le haut commandement de la PNH a donné des instructions aux commandants des unités spécialisées et aux directions départementales pour mobiliser les ressources nécessaires afin de contrer les gangs.

De l’avis de M. Lazare, les multiples interventions des forces de l’ordre ont permis la reprise des activités scolaires et commerciales dans certains quartiers.

LLM / Radio Métropole Haïti

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Le CPT envisage un budget de guerre

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Il faut un budget de guerre pour rétablir le climat sécuritaire, affirme le conseiller présidentiel, M. Fritz Alphonse Jean. Selon lui, l’ensemble du CPT est unanime : le prochain budget devra être un budget de guerre. Cela permettra de mobiliser les ressources du Trésor public pour acquérir du matériel, des équipements et des armes pour les Forces armées d’Haïti et la Police nationale.

Il souligne que les ressources financières devront également être utilisées pour renforcer la logistique des forces de l’ordre. « Il faut un budget de guerre parce que nous sommes en guerre », a déclaré M. Jean, soulignant que des individus ont armé des milliers de jeunes qui contrôlent plus de 80 % de la région métropolitaine de Port-au-Prince.

M. Jean se dit déterminé à collaborer avec les officiels et les hauts cadres de la fonction publique pour concrétiser ce budget de guerre. Ces réformes seront intégrées dans le budget rectificatif qui doit être publié prochainement.

Par ailleurs, le conseiller présidentiel reconnaît une plus grande ouverture sur le plan international, permettant au pays d’acquérir d’autres types d’équipements pour relever le défi sécuritaire.

M. Jean appelle à l’unité entre la police et la population pour combattre la violence des gangs. « La population doit accompagner la police et soutenir les forces de l’ordre lors des opérations dans les quartiers », a-t-il insisté, mettant l’accent sur la nécessité de consolider les victoires obtenues.

En outre, il juge essentiel de mobiliser des ressources pour réinsérer les jeunes embrigadés par les chefs de gangs.

LLM / Radio Métropole Haïti

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Certains chefs de gangs sont exaspérés par la violence

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Certains chefs de gangs souhaitent sortir du labyrinthe de violence, révèle M. Jean Rebel Dorcenat. Membre de la Commission Nationale de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (CNDDR), M. Dorcenat a recueilli les confessions de plusieurs chefs de gangs.

Selon lui, de nombreux chefs de gangs, devenus riches, ont peur de mourir lors d’affrontements avec les forces de l’ordre. M. Dorcenat indique que ces chefs de gangs se plaignent que l’État refuse de prendre en charge leur situation. Il confie également que les autorités sécuritaires n’ont pas été en mesure de garantir la sécurité du chef de gang Micanor, qui souhaitait se rendre à la justice.

Certains chefs de gangs eux-mêmes seraient exaspérés par la situation, selon l’avis de M. Dorcenat.

Intervenant dans l’émission Le Point de Télé Métropole, M. Dorcenat s’est interrogé sur la volonté réelle des autorités à résoudre le problème des gangs armés. Il déplore qu’aucun gouvernement n’ait pris en compte les rapports et recommandations de la commission concernant la violence des gangs.

Pour M. Dorcenat, les forces armées et la police ne pourront à elles seules résoudre la situation. Il insiste sur la nécessité d’une action des autorités judiciaires, notamment à travers la réalisation de procès, qui enverraient un signal clair de la volonté des autorités.

En dépit de trois tentatives d’assassinat contre des commissaires, les membres de la CNDDR continuent de s’acquitter de leur tâche. M. Dorcenat informe qu’un programme destiné à débloquer les routes est en cours. Il revient au gouvernement de mobiliser les ressources nécessaires pour ce projet.

LLM / Radio Métropole Haïti

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Les élites ont détruit le pays, se désole Emmanuel Ménard

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Emmanuel Ménard

Les élites haïtiennes ont détruit le pays, c’est le constat du docteur Emmanuel Ménard. Le professeur et dirigeant politique souligne l’échec des élites politiques, économiques, intellectuelles et religieuses d’Haïti. Toutefois, il nuance ses propos en précisant que tous les Haïtiens ne sont pas responsables de la déchéance de la nation.

Il critique également les déclarations du président français Emmanuel Macron, qu’il considère comme inappropriées. Selon lui, il revient aux Haïtiens de critiquer leurs dirigeants. Toutefois, le docteur Ménard admet que certains dirigeants haïtiens, par leur attitude servile envers les étrangers, ne méritent pas le respect.

Il alerte sur la nécessité pour les dirigeants d’être crédibles. Actuellement, trois conseillers présidentiels sont sous enquête d’un juge d’instruction. M. Ménard ne cache pas son indignation et appelle désormais à la révolte, une révolte citoyenne pour mettre fin à l’oppression du gouvernement.

LLM / Radio Métropole Haïti

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Le Premier Ministre recherche le socle politique de son gouvernement

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Le Premier Ministre haïtien, M. Alix Didier Fils Aimé, est confronté à sa première opposition. Plusieurs membres de l’accord du 3 avril ont boudé la première invitation du nouveau chef de la Primature.

C’est le cas notamment de l’accord de Montana, d’une frange de l’accord du 21 décembre et de l’EDE.

Toutefois, l’OPL, En Avant, Conpromis historique et une frange de l’accord du 21 décembre ont pris part à la rencontre.

Parmi les participants, certains ont exprimé leur opposition à la gouvernance. C’est le cas notamment de l’ex-député Antoine Rodon Bien-Aimé, chef de file du regroupement Efo. « C’est le gouvernement du CPT et non des signataires de l’accord du 3 avril », a déclaré l’ex-parlementaire.

L’entrée en fonction du Premier Ministre et de son gouvernement constitue une nouvelle violation flagrante de l’accord du 3 avril, a-t-il expliqué, dénonçant la présence de trois conseillers-présidents poursuivis pour corruption.

De son côté, le chef de la Primature a signifié aux dirigeants politiques qu’il y a péril en la demeure en ce qui concerne la sécurité nationale.

Pour Claude Joseph, cette transition dans sa forme actuelle est vouée à l’échec.

LLM / Radio Métropole Haïti

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