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Jimmy Cherisier fuit son fief pour échapper à la Police

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Les forces de l’ordre ont réalisé hier une opération d’envergure dans le fief du chef de gang de Delmas 2. Les policiers unités spécialisées sont parvenus à la résidence de Jimmy Cherisier mais celui ci a eu le temps de prendre la fuite, a dit le Porte parole de la Police à radio Métropole au journal du matin de ce lundi 25 novembre 2024.

Les forces de l’ordre ont récupéré un AK 47 appartenant au chef de gang et plusieurs matériels. Les unités spécialisées ont laissé la zone mais le commissaire Michael Ange Louis Jeune assure que des policiers du commissariat de la zone continuent d’effectuer des patrouilles.

Les opérations de grande envergure se poursuivront sans annonce, a dit M. Louis Jeune estimant qu’un calme apparent règne dans la zone du Bas de  Delmas. Il salue la détermination des policiers qui occupent plus d’espace dans la région métropolitaine. Il fait état également des la poursuite des opérations à Solino et Bel Air.

Les forces de l’ordre ont utilisé des  engins dans la logistique afin de frayer le passage jusqu’au fief de M. Cherisier, principal responsable de la coalition de gangs qui sème la terreur sur la région métropolitaine de Port-au-Prince.

LLM / radio Métropole Haïti

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Renforcement du dispositif sécuritaire dans la capitale

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Un renforcement du dispositif sécuritaire est constaté dans plusieurs artères de la région métropolitaine de Port-au-Prince. Les forces de l’ordre ont intensifié les patrouilles, notamment avec des blindés.

Aucune information n’a été communiquée concernant les affrontements entre les forces de l’ordre et les bandits hier à Delmas. Des restes de cadavres calcinés étaient visibles dans plusieurs quartiers de Delmas ce matin.

Entre-temps, les autorités municipales de Pétion-Ville appellent à la vigilance. La sécurité est l’affaire de tous, soulignent-elles, exhortant les habitants à signaler la présence d’individus inconnus dans leur quartier.

La vigilance des citoyens reste forte dans plusieurs quartiers où des barricades sont toujours en place. De nombreux leaders d’opinion appellent les citoyens à avoir une pièce d’identité en leur possession et à collaborer avec les membres des groupes d’autodéfense.

Sur plusieurs grands axes routiers, les barricades sont enlevées chaque matin pour faciliter la circulation des véhicules.

Par ailleurs, le gouvernement annonce la prorogation d’un mois de l’état d’urgence. Cependant, le CPT et le gouvernement n’ont toujours pas mis en place le Conseil national de sécurité. La mission de cette entité, prévue par l’accord du 3 avril, a été discutée lors du premier conseil des ministres du Premier ministre, M. Alix Didier Fils Aimé.

LLM / Radio Métropole Haïti

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Pénurie de médicaments et crise sanitaire en perspective

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Le vice-président de l’Association des pharmaciens d’Haïti, M. Hugues Saint Jean, tire la sonnette d’alarme sur le risque de crise sanitaire en raison de la fermeture de l’aéroport international Toussaint Louverture. Il souligne que les retards dans la livraison provoquent déjà une pénurie de médicaments vitaux.

De plus, la rareté entraîne automatiquement la hausse des prix des produits. M. Saint Jean soutient qu’il s’agit d’un problème de santé publique ayant des impacts directs sur les hôpitaux et les pharmacies. Il fait remarquer que les centres hospitaliers privés, dépourvus d’intrants et de médicaments, ne pourront pas prendre en charge les patients.

Il revient à l’État d’adopter des dispositions urgentes afin d’éviter une crise sanitaire. Le vice-président de l’Association des pharmaciens préconise la création d’un couloir humanitaire pour faciliter l’acheminement des médicaments sur le territoire national.

Il prévient que les malades n’ont d’autre choix que de respecter la posologie des médecins pour que le traitement soit efficace. Lorsqu’un malade diminue la fréquence d’absorption d’un médicament, cela équivaut à une interruption du traitement.

LLM / Radio Métropole Haïti

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Haïti a intérêt à prendre en charge sa sécurité, estime un spécialiste

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Le spécialiste en relations internationales, M. Pierre Antoine Louis, estime que le pays ne devrait plus compter sur l’aide de l’ONU pour résoudre la crise sécuritaire. À son avis, les multiples rencontres du Conseil de sécurité de l’ONU n’ont jusqu’à présent mené à rien en raison des positions géopolitiques des principaux membres.

Il en veut pour preuve la dernière réunion, qui n’a pas permis de voter une résolution autorisant une évaluation de l’opportunité de transformer la mission multinationale en mission de paix onusienne. De plus, il faudrait un miracle pour que les pays partenaires internationaux apportent les 240 millions de dollars manquants dans le budget de la première année de la mission.

Pour M. Louis, les autorités haïtiennes n’ont d’autre option que d’assumer la sécurité du pays en renforçant les forces armées et la police. Il juge nécessaire l’acquisition de chars d’assaut pour les forces armées d’Haïti, notamment auprès de l’Arabie Saoudite.

En outre, l’acquisition de bateaux afin que les garde-côtes puissent contrôler le littoral est indispensable. De plus, il souligne que le gouvernement haïtien peut solliciter l’aide bilatérale de certains pays dans le domaine sécuritaire.

LLM / Radio Métropole Haïti

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Le RNDDH appelle à la poursuite de la légitime défense de la population

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Le coordonnateur du Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), Pierre Espérance, appelle à la poursuite de la légitime défense de la population face aux gangs. « Ce droit à la légitime défense est inscrit dans la Constitution et les conventions internationales », a-t-il affirmé.

Selon le RNDDH, 45 bandits ont été tués hier lors d’affrontements avec les forces de l’ordre et grâce à la mobilisation citoyenne. « Les terroristes tués lors d’affrontements avec les forces de l’ordre le sont de manière légale », a-t-il rappelé, soulignant les souffrances et la terreur infligées par ces criminels.

Pierre Espérance presse les Haïtiens de continuer leur mobilisation pour capturer les bandits et les remettre aux forces de l’ordre. Saluant la détermination des policiers, il exhorte le gouvernement à entreprendre des réformes au sein des parquets de Port-au-Prince et de Croix-des-Bouquets, connus pour relâcher des criminels sans procédure judiciaire.

D’après le coordonnateur, les forces de l’ordre et la population ont réussi à déjouer le plan des bandits visant à instaurer la terreur dans plusieurs régions, notamment les communes de Delmas et Pétion-Ville ainsi que les quartiers de Turgeau et Bourdon.

LLM / Radio Métropole Haïti

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Michel Soukar souhaite une intensification de la réaction populaire

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L’historien Michel Soukar appelle le peuple haïtien à prendre son destin en main pour éviter que le pays ne disparaisse. Il dit espérer une intensification du mouvement de légitime défense de la population, qui a permis de stopper plus d’une trentaine de bandits en route pour attaquer Pétion-Ville.

Pour Michel Soukar, il s’agit de relancer le mouvement visant à traquer les bandits, interrompu par le Premier ministre Ariel Henry en avril 2023. « La seule vérité, c’est le peuple. Le peuple est sur la bonne voie », a-t-il affirmé, considérant que cette mobilisation représente une opportunité de sortir de la terreur.

« Le peuple haïtien est en guerre contre des ennemis de l’intérieur et de l’extérieur », a ajouté l’écrivain. Il appelle les autorités haïtiennes à mettre en place un comité de crise regroupant les responsables de la sécurité nationale et publique. De plus, il plaide pour une synergie entre la Police nationale, les Forces armées d’Haïti et la population.

Par ailleurs, Michel Soukar estime que le pays est dirigé par des traîtres complices de forces extérieures. Il juge le Conseil présidentiel de transition (CPT) inutile et exhorte le gouvernement à prendre rapidement des décisions claires.

LLM / Radio Métropole Haïti

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Reprise timide des activités – METROPOLE

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Une reprise timide des activités économiques a été observée dans certains quartiers de la région métropolitaine de Port-au-Prince ce mercredi 20 novembre 2024. Cette reprise concerne essentiellement les membres du secteur informel ainsi que des véhicules assurant le transport en commun.

Cette activité a été particulièrement remarquée à Delmas. Toutefois, dans plusieurs quartiers du Haut-Delmas, les barricades restaient en place. Des membres de groupes d’autodéfense continuaient de fouiller les véhicules et de vérifier l’identité des motocyclistes ainsi que des rares automobilistes.

Des blindés de la Police nationale étaient visibles à l’intersection entre l’autoroute de Delmas et la route de l’aéroport. Cependant, les véhicules de transport en commun n’osaient pas traverser cette zone. Les bus assurant le circuit Pétion-Ville – Delmas s’arrêtaient à Delmas 30.

Des patrouilles policières étaient présentes sur plusieurs axes routiers pour prévenir l’intrusion de criminels. Dans certaines zones, de nombreux piétons étaient remarqués, faute de moyens de transport en commun disponibles. Un calme précaire régnait dans la région métropolitaine. Toutefois, des tirs d’armes automatiques ont été entendus durant la nuit dans plusieurs quartiers, notamment à Debussy.

De nombreux citoyens expriment leur volonté de continuer à traquer les bandits.

LLM / Radio Métropole Haïti

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Plus de 20 000 personnes déplacées à Port-au-Prince en raison de la violence des gangs

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En seulement quatre jours, plus de 20 000 personnes ont été déplacées à travers Port-au-Prince, la capitale d’Haïti, en raison de l’escalade de la violence des gangs, selon l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM). Plus de 17 000 de ces personnes déplacées sont actuellement hébergées dans 15 sites d’accueil. Cette intensification de la violence aggrave une situation humanitaire déjà critique, perturbant les chaînes d’approvisionnement essentielles et isolant la ville.

Beaucoup de ces déplacés ont été contraints de fuir à plusieurs reprises, abandonnant ce qu’ils avaient réussi à reconstruire. Un tel niveau de déplacement n’a pas été observé depuis août 2023. Les gangs criminels étendent leur contrôle sur de nouveaux quartiers, laissant les communautés vulnérables et de plus en plus isolées. Avec des gangs rivaux qui forment des alliances pour lutter contre la Police nationale, la situation continue de se détériorer.

En plus de la violence, la crise a entraîné la fermeture du trafic aérien et restreint l’accès au principal port du pays. Les routes dangereuses contrôlées par des groupes armés ont plongé la capitale dans une paralysie quasi totale, rendant pratiquement impossible la livraison d’aide humanitaire.

La violence liée aux gangs a déjà fait près de 4 000 morts en 2024. La violence sexiste, y compris les violences sexuelles utilisées comme arme de terreur, a atteint des niveaux alarmants, les femmes et les enfants étant les principales victimes. Quatre-vingt-quatorze pour cent des femmes et des filles déplacées sont particulièrement exposées aux risques de violence.

Grégoire Goodstein, responsable de l’OIM en Haïti, a souligné que l’isolement de Port-au-Prince aggrave la situation, limitant considérablement la livraison de l’aide. Avec seulement 20 % de la ville accessible, les efforts humanitaires sont extrêmement limités, et sans un soutien international immédiat, la situation devrait empirer de manière exponentielle.

Malgré ces défis, l’OIM et ses partenaires restent déterminés à fournir une aide vitale. Les efforts incluent des subventions pour le logement, le déploiement de cliniques mobiles pour les soins médicaux et des services de protection tels que le soutien psychosocial et l’aide aux survivants de violences basées sur le genre. Toutefois, avec un plan de réponse des Nations Unies de 674 millions de dollars, financé à seulement 42 %, le besoin de soutien international accru est urgent pour éviter une aggravation de la souffrance.

Marvens Pierre

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La PNH déjoue une attaque et intensifie la lutte contre une vague de violence

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Les forces de l’ordre ont intercepté ce mardi un camion transportant une vingtaine d’individus lourdement armés, potentiellement responsables d’une attaque planifiée contre les habitants de Pétion-Ville. Selon le porte-parole de la Police nationale d’Haïti (PNH), l’intervention a permis de neutraliser ces bandits, avec à la clé l’arrestation de cinq suspects et la saisie d’un important arsenal d’armes et de munitions.

Cette opération intervient dans un contexte d’escalade de la violence qui frappe Port-au-Prince depuis une semaine. Plusieurs quartiers de la capitale haïtienne, notamment Delmas, Tabarre, Port-au-Prince et une partie de Pétion-Ville, sont en proie à des attaques coordonnées.

Le long week-end du 18 novembre a été marqué par une intensification des violences, avec des fusillades enregistrées à Solino, Delmas 19, et sur la Route de l’Aéroport. Des rafales d’armes automatiques ont semé la panique dans des zones densément peuplées comme Delmas 32 et Christ-Roi.

Face à cette situation, la vie quotidienne est paralysée dans plusieurs communes affectées. Les écoles demeurent fermées, les activités commerciales tournent au ralenti, et la circulation est fortement perturbée.

Alors que la population reste sous tension, la PNH poursuit ses efforts pour rétablir la sécurité dans la capitale et ses environs, où l’urgence d’une réponse efficace est plus que jamais nécessaire.

Marvens Pierre

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Installation du nouveau gouvernement dans un contexte de crise majeure

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La prise de fonction du gouvernement dirigé par Didier Fils-Aimé s’est déroulée ce samedi à la Villa d’Accueil, marquant une étape cruciale dans la transition politique en Haïti. Lors de la cérémonie, le Premier ministre a exhorté son équipe à agir sans délai face aux nombreux défis pressants, notamment en matière de sécurité et de crise humanitaire.

L’événement a rassemblé plusieurs représentants du corps diplomatique, soulignant l’attention internationale portée à cette transition. Parmi eux figuraient Dennis Hankins, ambassadeur des États-Unis, Antoine Michon, ambassadeur de France, et Dominique Dupuy, ancienne ministre des Affaires étrangères d’Haïti, dont la présence a ajouté une dimension symbolique à la cérémonie.

L’équipe gouvernementale, composée de huit ministres reconduits de l’administration précédente de Garry Conille et de dix nouveaux membres, a été appelée à adopter des mesures concrètes. Leslie Voltaire, président du Conseil présidentiel de transition (CPT), a rappelé que la lutte contre l’insécurité demeure la priorité absolue du nouvel exécutif.

Dans son discours inaugural, Didier Fils-Aimé a souligné la gravité du contexte dans lequel son gouvernement prend les rênes du pays. Il a fixé quatre priorités stratégiques : renforcer la sécurité, répondre à la crise humanitaire, relancer l’économie et organiser des élections. Ces objectifs visent à remettre Haïti sur la voie de la stabilité et du développement.

Le Premier ministre et le CPT ont également exprimé leur solidarité envers les victimes des violences perpétrées par les gangs armés, réaffirmant l’urgence d’une réponse gouvernementale forte et coordonnée.

Marvens Pierre

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